C'est celui ci que tu m'avais donné aussi à Chablis JR ? Et que j'ai donc découvert ces derniers temps ? Si oui va falloir que je donne mon point de vue, et déplacé ce fil dans une catégorie Burley à créer. Oulah, du boulot je verrai ça plus tard

Yes, c'est celui là ....




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Bon, après 3 fumages, il convient de tempérer un peu ce qui précède.

Je crois bien que l'écume du tout premier bol a salopé la découverte.
Je venais de la gratouiller un peu à l'intérieur pour virer l'ersatz de culot, et elle était pas contente.

Après 2 dégustations dans 2 bruyères différentes, 2 pipes rompues aux Virginias, je dois avouer qu'il n'est pas aussi insipide que ma première revue pourrait le laisser imaginer.

Cela dit, c'est pas non plus toutes trompettes dehors.

Un bon Burley, sympathique et rondouillet, sans plus de finesse que son rang n'en promet ..

J'en rachèterai probablement une ou deux boites.

Je vais finir par avoir l’impression de monologuer au sujet de ce tabac, mais allons-y.

Je suis sur la fin d’un bol dans une Chacom canadienne que j’ai pris soin de bourrer avec beaucoup d’attention, en ne tassant presque pas.

Ce tabac est d’une gourmandise et d’une générosité à peine croyables ...

Contrairement à d’autres flakes, même burley based, il ne chauffe pas du tout et ne pique pas le moins du monde malgré des bouffées plus que consistantes.

Et ça tombe très bien parce qu’il est tellement bon qu’il donne une envie irresistible de s’en mettre plein le cornet..   
Il me semble être très sensible à la bruyère qui le reçoit, et je suis à deux doigts de lui consacrer cette bouffarde pour ne rien perdre de cette délectable alchimie.

J’adore. 

Ben non, tu monologues pas .... Enfin .... Si ..... Mais on te lit en tout cas ....

En tout cas ton avis a vachement évolué au cours des fumages


Question burley, faudrait que je rechoppe une blague de schippers (burley, kentucky, virginia et saucing) qui doit encore trouvable un peu partout en Franchouland

Lecram Effuahc Zella a écrit:

Ben non, tu monologues pas .... Enfin .... Si ..... Mais on te lit en tout cas ....

En tout cas ton avis a vachement évolué au cours des fumages


Question burley, faudrait que je rechoppe une blague de schippers (burley, kentucky, virginia et saucing) qui doit encore trouvable un peu partout en Franchouland

Merci JR d’avoir mis fin à cette impression de discourir dans l’écho d’une immense pièce désertée ... 
C’est comme si tu te relevais d’un coin obscur où tu te tenais assis à fumer en silence le temps que je finisse de pérorer.
Te voilà donc debout dans un rai de lumière poussiéreuse, avec en bandoulière un sac en fourrure de cerf plein de Burley. 

Oui mon ressenti a évolué bondi au plafond en une demi-boite, c’est effarant. 
Ceci dit mon premier retour ne compte pas, c’était le mauvais moment et la mauvaise bouffarde, et c’est en lisant une description proche de mon ressenti sur tobaccoreviews que j’ai décidé de condamner la divine chose.

Il y a aussi une espèce d’auto-conditionnement du genre “j’aime le périque, le reste c’est de la déco”.
Complètement con.

Manquerait plus que je me réconcilie avec les latakiés ... 

Ah ah ! Il existe des tabacs d'une telle qualité, des mélanges si savamment dosés, que leur découverte balaie les idées reçues.
C'est la magie de la pipe, le meilleur est toujours à venir...

je suis maudit,
cherchant comment remplir mes trois pots vides, je ne ne tombe que sur des "Out of Stock"
je lis cette revue ou la Roark Evolution me donne très envie de gouter, 
à ce Solani, je fais ma petite recherche et "out of Stock"..
Sont pas mignons avec moi !

J'aime le périque, le reste c'est de la déco !!

Blague à part, ça donne envie d'y goûter, si ça fait faire des bonds !?
Encore faut-il trouver la belle pour l'accorder.

BobyLaGanache a écrit:

J'aime le périque, le reste c'est de la déco !!

Blague à part, ça donne envie d'y goûter, si ça fait faire des bonds !?
Encore faut-il trouver la belle pour l'accorder.

J'ai commencé par une écume, neutralité, toussa toussa ... 
Bof. 
Mais dans les bruyères, gloria halleluia ! 

roark a écrit:

BobyLaGanache a écrit:

J'aime le périque, le reste c'est de la déco !!

Blague à part, ça donne envie d'y goûter, si ça fait faire des bonds !?
Encore faut-il trouver la belle pour l'accorder.

J'ai commencé par une écume, neutralité, toussa toussa ... 
Bof. 
Mais dans les bruyères, gloria halleluia ! 

Est ce que tu dirais que l'écume et la burley en générale c'est bof du coup ? Ou spécifiquement pour celui ci ?

Boarf, tu sais, au train où ça va je suis plus sûr de grand chose ... 
J'ai du inhumer un sacré paquet d'à priori depuis ma reprise de la bouffarde.
J'arrête pas de me contredire ! 

Essayes donc, tu risque pas grand chose .. 

Ah oui c'est sur ! Promis je ferais l'essai dans une écume... Quand j'en aurai une.

https://www.tobaccoreviews.com/blend/2792/solani-656-aged-burley-flake

découvert ,j'aime bien

J'aime bien ta revue Roark, elle illustre bien la différence perçue dans différentes pipes, et aussi que notre appréciation peut changer avec le temps...

intéressante revue, aimerait bien essayer cela

PetuneurBreton a écrit:

J'aime bien ta revue Roark, elle illustre bien la différence perçue dans différentes pipes, et aussi que notre appréciation peut changer avec le temps...

Merci PB !

Ce tabac est probablement celui qui m’a le plus déboussolé tant chaque fumage a été différent.
Je l’ai trouvé sensible au changement de bouffardes, à la présence ou non de filtre, au bourrage … 
J’avais fini par lui attribuer une pipe qu’il semblait apprécier, et ça s’est stabilisé.
Mais malgré l’excellent souvenir que je garde des “bonnes” bouffardes, je n’ai pas osé en reprendre.
Là j’avoue qu’en relisant je suis tenté, ce Burley est un caviar que les Américains n’ont pas.

Le burley flake est une longue steppe terreuse éffilée de congères.
Voilà comment faire plus de poésie en 5 mots que beaucoup en une vie entière, certes, mais c'est surtout pour vous dire que le fleillque est magifique.

Au nez, bien sûr, ça puire.


Mais bon, je m'attendais à quoi, aussi, mmh ? Suis pas fumeur de burley moi. Alors le burley vieilli...

Il se casse facilement en petits cubes, ce qui fait qu'on peut aisément le transformer en cube cut. Cette coupe étant assez rare, ne nous privons pas.

Il laisse des traces sur mes doigts qui lui empruntent une odeur d'écurie. J'y vois un signe d'humour manifeste, avec l'association forcée d'idées entre la très triviale notion de traces de pneus et le tabac Merde de Cheval (https://www.alanoblebouffarde.com/t1734p25-tabac-merde-de-cheval#112521), mais passons.

J'angoisse un peu. Cébettes, comme dirait mon primeur. Et puis vous savez que je ne recule devant aucun sacrifice car ve fers la fience et f'est ma voie, ahané-je la pipe pleine.

Et puis y'a pas de quoi, c'est un tabac qui se révèle très rassurant à l'allumage, doux, grand-paternel. Une sorte de Semois de grand luxe.

Un goût retient particulièrement mon attention, une pointe pierreuse-minérale qui n'est pas celle des vins qui goûtent la pierre à fusil. C'est assez rare, il y en a aussi dans le Scotch Cut (https://www.alanoblebouffarde.com/t1002-samuel-gawith-scotch-cut-mixture), mais je n'en connais pas d'autres.

Après, on a rapidement un goût de chocolat au lait.
Puis, un peu de beurre et ça part vers le gâteau au chocolat (je reste toujours autant impressionné par le fait qu'une feuille qui brûle puisse goûter le chocolat). Là, ça commence à tapisser un peu, quand même.
Ensuite, chocolat chaud.

T'as vu comme ça évolue ?
Si je continue sur ma lancée, je vais finir par nommer tour à tour l'ensemble des préparations chocolatées des boulangeries de la place du Busca à Saint Pierre des Cuisines.
D'ailleurs, vous le saviez peut-être pas alors je vous le dis : Cuisines vient de Coquins, version francisée de Coquinis, qui désigne les petits artisans. Non seulement vous voilà plus intelligents, mais en plus vous pourrez avec raison congédier votre garagiste d'un tonitruant "adieu, coquin !" après votre denrière réparation (je recommande d'avoir déjà le pied sur l'accélérateur toutefois, les garagistes n'étant pas connus pour leur culture éthymologique).

Bon, en tout cas faites-vous passer le mot : laisser tomber définitivement les chocolate flakes et consorts. Vous avez tout Willy Wonka dans ce burley flake, n'allez pas chercher plus loin.

Le bon point par rapport aux latakiés, c'est qu'on n'a pas d'acidité nulle, ni de réglisse débile qui vient tout flanquer par terre. Il y a une amertume, quand même, ça va. Mais par contre, qu'est-ce qu'on s'enquiquine, avec toutes ces déclinaisons de la cabosse à travers les âges et les pays...

Nous arrivons à la fin et il se passe quelque chose d'intéressant : le tabac laisse le goût de la bruyère s'exprimer. Bien ou pas, je ne sais pas, et d'ailleurs je déteste tout moraliser, mais moi ça me va, et j'apprécie.

Une fois la pipe reposée, je sais que ma brosse à dents va s'en souvenir.

En conclusion, je dirais que c'est bien la revue d'un tabac de barbu testé par un glabre.

merci munch, 
après désolé de remettre en doute l'ethymologie du mot cuisine.... (ben 5 ans d'histoire médiévale dans ma jeunesse dont un an sur le grand banditisme durant cette période) et donc pour les documents on maitrise le latin XD
Coquin vient du mot coque, c'est un porteur de fausse coquille, celui qui se fait passer pour un faux pélerin afin de dérober les vrais pélerins... et ce terme apparait il me semble dnas les écrits vers 1150-1200

et cuisine qui vient de coquina, venant de coquere : l'art de cuire..

 Coquinis que tu cites est un dérivé de coquinus, dérivé de coquere, pour traduire coquinus l'homme qui a ou connaît l'art de cuire, rien à voir avec le coquin.

Avec tout ce chocolat, un vrai tabac pour Pâques  

Merci Munch !

bamcar a écrit:

merci munch, 
après désolé de remettre en doute l'ethymologie du mot cuisine.... (ben 5 ans d'histoire médiévale dans ma jeunesse dont un an sur le grand banditisme durant cette période) et donc pour les documents on maitrise le latin XD
Coquin vient du mot coque, c'est un porteur de fausse coquille, celui qui se fait passer pour un faux pélerin afin de dérober les vrais pélerins... et ce terme apparait il me semble dnas les écrits vers 1150-1200

et cuisine qui vient de coquina, venant de coquere : l'art de cuire..

 Coquinis que tu cites est un dérivé de coquinus, dérivé de coquere, pour traduire coquinus l'homme qui a ou connaît l'art de cuire, rien à voir avec le coquin.

Décidément tu es bourré de ressources !

Mais évidemment si on prend mes divagations au premier degré, on arrive là. De toutes façons vous vous débrouillerez entre spécialistes avec l'Université Toulouse-Capitole, moi hein, c'est pas mon rayon.
https://www.ut-capitole.fr/accueil/universite/presentation/histoire/histoire-de-saint-pierre-des-cuisines-1

Ceci dit pour mettre mon petit grain de sel, tout ce qui commence par coc doit avoir de très nombreuses étymologies...

Tiens, j'en ai une pour toi : d'où vient l'étymologie de "sexe faible" ?
Indice : le terme remplace "beau sexe"...

ah ben merci, munch, je voyais pas le terme "coquin" dans le genre honnête personne qui cuisine, j'en apprend tous les jours
moi je suis resté sur le terme coquin = fripon, faquin, voleur, escroc 

en tout cas j'adore ce solani et effectivement je corrobore tes dires, je viens d'essayer il ya peu le chocolate flake de SG... Ben le solani sans être aromatisé, développe plus ce chocolat que le SG