bamcar a écrit:

ah ben merci, munch, je voyais pas le terme "coquin" dans le genre honnête personne qui cuisine, j'en apprend tous les jours
moi je suis resté sur le terme coquin = fripon, faquin, voleur, escroc 

Oui c'est ça qui est marrant quant à savoir si l'étymologie est la même, ça... y'a doutes. Ça pourrait !
D'ailleurs pour faire le lien, les chocolatiers seraient-ils des coquins ?

Bon, après trois bols intercalé avec des HH Burley et ODF, voici mon retour.
Un grand merci à Bamcar pour l'échantillon de ce tabac qui m'intriguait depuis quelques temps.

Plongeant mon extension olfactive dans le sachet, une odeur nostalgique se dégage, c'est sucré... Des souvenir de ma grand mère paternelle remontent avec la salive... Du chocolat!?! Oui enfin c'est ce que ma caboche cabossée interprète.
Une lovat à gros foyer de Wolffpipe ainsi qu'une Chacom Montmartre cintrée et une St Claude droite, bavardent avec les Burley se proposent pour participer à cette découverte.

Les Flakes sont d'une épaisseur commune mais avec une largeur surprenante, presque deux flakes de Mac Baren de large!
Ne maitrisant pas la technique de Zoro j'en effrite un, l'hygrométrie est parfaite donc je bourre une belle sans tasser.
Allumage en deux temps sans encombre.

 En bouche et en narines, le départ est timide, voir fadasse, puis de la terre, un peu de boisé. Plus tard étonnamment pour du Burley pas de cacao mais du chocolat; et pas du noir. Par instant furtif quelques fragrances de foin. Nous voici à mis bol et aucune évolution ne se manifestera jusqu'à la fin, hormis la classique amertume des fonds de pipes.
 Très doux et aérien, pas burné pour un Burley comme si un léger topping lissait le tabac mais sans pour autant faire de ravage comme dans l'university flake de Peterson. Un étrange sentiment plane, il manque un truc, mais quoi? En tout cas si topping il y à il ne pique pas.
Pour rester dans les comparaisons je le trouve plus doux que le HH Burley qui l'est pourtant et moins complexe que le HH ODF qui reste un de mes chouchous dans cette famille des "Burley base".

Recommandable à un débutant je pense par sa douceur et sa simplicité. Un tabac qui s'exprime mieux dans de grands bols.
Si l'occasion se présente j'en prendrais une boite pour mieux y gouter, et tester de le mélanger avec un peu de HH bold Kentuky (3/4 1/4).



Belles volutes.

Merci pour cette revue La Chose 

Un plaisir des  yeux cette Chistophe Wolff 

Munch a écrit:

Le burley flake est une longue steppe terreuse éffilée de congères.
Voilà comment faire plus de poésie en 5 mots que beaucoup en une vie entière, certes, mais c'est surtout pour vous dire que le fleillque est magifique.

Au nez, bien sûr, ça puire.


Mais bon, je m'attendais à quoi, aussi, mmh ? Suis pas fumeur de burley moi. Alors le burley vieilli...

Il se casse facilement en petits cubes, ce qui fait qu'on peut aisément le transformer en cube cut. Cette coupe étant assez rare, ne nous privons pas.

Il laisse des traces sur mes doigts qui lui empruntent une odeur d'écurie. J'y vois un signe d'humour manifeste, avec l'association forcée d'idées entre la très triviale notion de traces de pneus et le tabac Merde de Cheval (https://www.alanoblebouffarde.com/t1734p25-tabac-merde-de-cheval#112521), mais passons.

J'angoisse un peu. Cébettes, comme dirait mon primeur. Et puis vous savez que je ne recule devant aucun sacrifice car ve fers la fience et f'est ma voie, ahané-je la pipe pleine.

Et puis y'a pas de quoi, c'est un tabac qui se révèle très rassurant à l'allumage, doux, grand-paternel. Une sorte de Semois de grand luxe.

Un goût retient particulièrement mon attention, une pointe pierreuse-minérale qui n'est pas celle des vins qui goûtent la pierre à fusil. C'est assez rare, il y en a aussi dans le Scotch Cut (https://www.alanoblebouffarde.com/t1002-samuel-gawith-scotch-cut-mixture), mais je n'en connais pas d'autres.

Après, on a rapidement un goût de chocolat au lait.
Puis, un peu de beurre et ça part vers le gâteau au chocolat (je reste toujours autant impressionné par le fait qu'une feuille qui brûle puisse goûter le chocolat). Là, ça commence à tapisser un peu, quand même.
Ensuite, chocolat chaud.

T'as vu comme ça évolue ?
Si je continue sur ma lancée, je vais finir par nommer tour à tour l'ensemble des préparations chocolatées des boulangeries de la place du Busca à Saint Pierre des Cuisines.
D'ailleurs, vous le saviez peut-être pas alors je vous le dis : Cuisines vient de Coquins, version francisée de Coquinis, qui désigne les petits artisans. Non seulement vous voilà plus intelligents, mais en plus vous pourrez avec raison congédier votre garagiste d'un tonitruant "adieu, coquin !" après votre denrière réparation (je recommande d'avoir déjà le pied sur l'accélérateur toutefois, les garagistes n'étant pas connus pour leur culture éthymologique).

Bon, en tout cas faites-vous passer le mot : laisser tomber définitivement les chocolate flakes et consorts. Vous avez tout Willy Wonka dans ce burley flake, n'allez pas chercher plus loin.

Le bon point par rapport aux latakiés, c'est qu'on n'a pas d'acidité nulle, ni de réglisse débile qui vient tout flanquer par terre. Il y a une amertume, quand même, ça va. Mais par contre, qu'est-ce qu'on s'enquiquine, avec toutes ces déclinaisons de la cabosse à travers les âges et les pays...

Nous arrivons à la fin et il se passe quelque chose d'intéressant : le tabac laisse le goût de la bruyère s'exprimer. Bien ou pas, je ne sais pas, et d'ailleurs je déteste tout moraliser, mais moi ça me va, et j'apprécie.

Une fois la pipe reposée, je sais que ma brosse à dents va s'en souvenir.

En conclusion, je dirais que c'est bien la revue d'un tabac de barbu testé par un glabre.

ZAAAH!
De la pierre à fusil au chocolat au lait ou chaud puis à la bruyère, quel régal!
Quand au coquin à l'évidence et quelle qu'en soit la provenance, voilà un mot qui change de sens qunand il change de sexe. Un coquin est un coquin, c'est clair. Une coquine... Aaah!

Merci pour cette revue. Pour le coup du iage zoro il va falloir que je la ressorte un jour.
Bonnes volutes

Aller je viens de terminer mon bol de ce fameux solani aged burley flake !

Et que dire ... merci Bamcar de m'avoir fais découvrir ce tabac ! 

Un joli flake que j'emiette dans mas petite radica castor, pas besoins de séchage il est arrivé à point 

J'allume et la ... m*rde c'est un aro ou quoi ??? Du chocolat   Assez doux au départ mais très bon !

Puis j'ai reussis a distinguer comme une saveur de .. cacahuète. Avec le chocolat je vous avoue que j'avais l'impression de me taper un snickers   Après tout c'est paques non ?

Puis sur la fin il a viré au chocolat noir pour finir en fin de bol sur un ristretto bien corsé !

Un tabac qui est surprenant ! 

Du très très bon de chez solani et j'ai hate de gouter au vert maintenant 

Merci Lefty pour cette revue riche en saveurs "snikers" 

Un tabac qui n'a l'air de laisser personne indifférent en tout cas, donc un très bon point pour lui!
Merci de vos retours sympas à lire!

Bonjour,parmi mes tabacs préférés,pas trop cher quand on le trouve et conserve trés bien.J'en fume une à 2  boites chaque année.