Le fil est lancé à vos impressions !! 

Edit de Pierrot Gourmand :

LE fil d'origine ou on présentait un peu ce tabac avant dégustation https://www.alanoblebouffarde.com/t10495p25-degustation-de-mars-cutty-pipe-smoking#324185

Et bien je me lance, même si je reviendrai sûrement pour un deuxième essai. 

Tout d'abord, je tiens à te remercier Quentin, qui a la suite de Serge, nous permet de goûter un tabac d'un autre temps.

L'odeur du sachet est brute, comme un bon vieux foin oublié. C'est vrai que, au nez, je ne lui trouve aucun charme comme ça. Il ne me rappelle même pas les Gauloises Caporal de mon père. J'ai du mal même à trouver une identité olfactive (à cru) à ce tabac.



Visuellement c'est brun. Dommage qu'on arrive pas à trouver plus d'éléments sur l'histoire et la composition de ce tabac. 
Par contre, c'est très fin. Niveau coupe je le compare facilement avec celle du Special London Fine Cut de ce cher Robert, à savoir une coupe digne du tabac à rouler (à la différence qu'ici, on trouve au milieu des cheveux d'ange des morceaux plus gros, et même des "branches", j'utiliserais des morceau d'une de ces dernières pour mettre au fond de ma pipe avant bourrage pour éviter d'aspirer les brins si fin).



J'opte, pour ce premier essai, pour ma maïs (cadeau de loterie de SD, merci encore). Je retenterai avec une bruyère un autre jour. Le bourrage se fait bien (faire attention, avec des brins si fin il faut revoir ses habitudes).



À l'allumage les brins se dilatent, je retasse, ça va, mais... Comme dirait Raoul Volfoni; "faut reconnaître, c'est du brutal". 

Comment résumer ce que ce tabac m'a fait ressentir (du début à la fin de ce fumage)? Et bien je citerai quelques paroles de cette vieille chanson réaliste parlant du tabac gris :

"c'est fort c'est âcre comme du bois, ça vous saoule". 

Ca l'est venu en me disant, aux premières bouffées "pouah, on dirait que je fume du bois sec". Personnellement, j'ai déjà trouvé un tabac fade, mais la c'est autre chose, c'est juste sec, âcre, ça l'a arraché un peu les muqueuses, j'avais e'vie de demander tel Coluche en autostopeur "keuf keuf, ils le vendent ça ?".

Bon il faut se dire que ce tabac est bien sec, j' essaierai de le rehumidifier un peu, mais je me disais qu'à l'époque, les fumeurs ne devaient guère se soucier du degré d'hygrometrie, et depuis le temps il a eu le temps de perdre de ses saveurs en séchant autant. 
Et ça ne m'a pas empêcher d'y discerner quelques notes de caramel qui venaient lui donner un côté un peu "attends, me craché pas dessus, j'ai aussi du goût un peu". 



Bon je le retenterai car j'aime respecter les vieilles choses, et peut être que dans une bruyère ça changera la donne (bon c'est vraiment de l'espoir pas très solide mais bon). 

J'attends de maintenant lire les autres retours pour voir si c'est juste moi.

Premièr avis je lance le mien en second je suis un peu d avis de pierre 
J iniore l âge ce ce tabac certe il a séché le packaging et le même que les Semois connu..
Moi je l'ai allumer dans une churchwaden avec un filtre 9mm ( àaa le traître ) une butz livre  lol non tout simplement pour pas qu'il me fasse regreter la chose et du fait au premier Thiers et bien pas mal  c est terreu le foin le bois mais doux pendant 10 minutes c'était cool un goug caramelise également du Burley ??? et je tire tres très doucement car la coupe fine sa brûle très vite et moi je ne sais pas si jme trompe mais sa sent le Burley ancien sa me fait penser à mon tabac du jardin plus fort certe mais moi il était très humide par contre deuxième Thiers la vache sa gratte la gorge bon dieu sa sent la fumée de sarments boff je continue mais bon.... Et le dernier thiers ba j'ai pose la pipe pfouuu c est redosse .. lol 
Bref moi je trouve que sa vallait le coup quand memê povre vieux  on ne sait memê pas quel agr il a ...

Finalement oui, ton ressenti s'approche pas mal du mien (min palais s'adapte bien au tabac alors, c'est déjà ça). 

Merci Quentin pour ce retour aussi, vivement ceux des autres. 

Et c'est une expérience à vivre

ps: je viens de lire ta signature, version revue de la soupe aux choux, j'adore

Pierrot Gourmand a écrit:

Finalement oui, ton ressenti s'approche pas mal du mien (min palais s'adapte bien au tabac alors, c'est déjà ça). 

Merci Quentin pour ce retour aussi, vivement ceux des autres. 

Et c'est une expérience à vivre

ps: je viens de lire ta signature, version revue de la soupe aux choux, j'adore

Oui !! Jmattendai pas à un truc de ouf surtout conserver en blague papier mais du fait de ce tabac inconnu au bataillon je voulais qu on le goute tous peut importe le résultat je voulais pas vous dire ouaaa j'ai trouvé sa  faire une revu tous seul et que personne ne puisse jamais en rajouter...
Et oui la soupe au choux louis de funes et un homme qui étais un peu comme moi pas expressif pour un sou mais plein de philosophie et de partage le partage du rire et de la joie dans ces œuvres la passion des rose et du jardin un grand homme comme il en existe plus vraiment

Je suis en train de fumer mon deuxième bol, dans une boule écume peu fumée, mais que j’avais pris soin de “nettoyer” au gris et laisser reposer une semaine pour la rendre neutre, je vous réserve mes impressions pour demain matin une fois que j’aurai synthétisé mes notes.

Histoire de vous faire patienter je dirais que je pense avoir identifié les tabacs qui composent ce blend, à savoir majoritairement du Kentucky légèrement toasté qui amène la terre, le boisé et quelques pointes d’épices, du Burley torréfié pour les flaveurs cacaotées et de noisettes, et enfin, et là j’ai un doute que je suis en train d’essayer de lever sur la fin de bol, soit une lichette de tabacs d’orient (qui pourraient amener ces pointes acidulées,  de camphre et d’encens très lointaines) ou bien un vestige de topping intelligent et d’origine naturelle.....

A demain.......

Bon voilà donc mes impressions, je remercie tout d'abord notre ami d'avoir partagé ce tabac à l'âge certainement vénérable.

A réception je l'ai vidé dans une coupelle que j'ai ensuite placée immédiatement dans ma cave, à 65% d'humidité, pendant une heure.

Avant de bourrer j'ai mis le nez dans le tabac, encore un peu sec tout de même, les premières effluves que je distingue sont très fondues, de la terre sèche, une très lointaine pointe de boisé, mais surtout une odeur de camphre je dirais, avec un peu d'encens ?? Bon le tout est vraiment ténu et très compliqué à déceler.....

Comme dit précédemment le tabac est encore, malgré son passage en cave d'une heure, encore passablement sec, sans être cassant ou prêt à se transformer en poussière sous mes gros doigts, mais quand même sec. La coupe est vraiment fine et me rappelle un autre tabac que j'adorais fumer.

Le bourrage est simple et l'allumage encore plus, attention il chauffe vite le papy!!!!

 1) Bon pour faire simple, au premier tiers je décèle, pêle-mêle, du boisé, de l'encens, et un peu d'épices (enfin, surtout du poivre gris moulu, la rétro-olfaction m'a presque fait éternuer !), bon le tout est quand très plat, linéaire et donc sans grand relief........C'est pas très fort, la vitamine N est plutôt dans la moyenne basse (enfin pour moi hein !), donc le premier tiers ....bof, bof quoi !

 2) Le deuxième tiers : cela s'anime un peu, bon sans être la Walkyrie quand même (n'exagérons pas tout de même), le poivre gris est toujours là, trop là même, et j'évite donc de me décaper les sinus en rétro-olfaction, mais apparaissent quelques discrètes, et fugaces, pointe de terre, voire de boisé (de la vieille boiserie un peu poussiéreuse, vous voyez ? oui je sais, pas évident )

 3) La fin du bol, bon ! J'avoue humblement ne pas être allé au bout, tous les arômes et flaveurs précédemment décrites se sont rapidement évaporées, laissant place à une fumée quelque peu acre, voire ammoniaquée...., donc basta ! Je mets cela sur le compte de la sécheresse du tabac et me promet de retenter dans la soirée si le tabac a repris un semblant de souplesse et d'humidité.................

Nous voilà donc arrivés vers 22h30 et je sors à nouveau la coupelle de la cave, c'est bon ! le tabac est de nouveau souple, bon les brins ont morflés et bien entendu ont perdu de leurs longueur, mais le taux d'humidité correct a changé nettement le nez.
Je décèle encore un peu d'encens, mais d'avantage de notes terreuses/boisées/épicées, une lointaine touche de cardamone vanillée...c'est fou mais il me rappelle encore d'avantage ce fameux tabac que j'ai adoré fumer, mais pas que celui-ci, un autre lui âgé de plus de 50 ans, pour ceux qui en ont entendu parler l'alouette (tabac Québécois depuis fort longtemps disparu). mais bon, nous y reviendrons.....

Pour faire bref ce second fumage fût beaucoup plus agréable que le précédent, la fumée était quand même plus complexe, le poivre gris agressif avait laissé place plutôt à du piment d'Espelette sec, le boisé avait quitté la bibliothèque poussiéreuse pour aller vers la cave à cigare en cèdre du Liban, quelques pointes discrètes d'épices douces, de terre à peine humide animaient même, en sourdine, le rythme.

Bon en fin de bol j'ai tout de même retrouvé de l'âcreté, mais enfin c'est un peu normal, le tabac est à mon avis bien âgé, il a séché très longtemps et même une ré humidification n'a jamais ressuscité une momie .

Je vais vous dire à quel autre tabac celui-ci m'a fait penser, en l'imaginant frais et non caca-poussière hein !?, et bien à du Semois Manil en coupe fine, La Fleur de Semois !!!

Bon voilà ce que je pouvais dire de ce tabac, je vous avoue que l'exercice n'était pas facile, un tabac si âgé, mal conservé, donc très sec, est très compliqué à analyser même en essayant de lui redonner un peu de vie en le ré-humidifiant.

bebert

J'attendais impatiemment ton retour Bebert. Ça rejoins le ressenti de Quentin et moi même finalement. La vieille boiserie piussiereuse, oui c'est ça. 

Bon, je vais tenter de le rehumidifier aussi pour mon prochain essai du pépère. 

Merci, et pertinent ta comparaison à une momie, on ne peut pas trop lui en demander en effet.

J'ai mis le mien en humidification lente, je le fumerais ensuite, car il est bien sec le gaillard !

On verra bien...

Comme vous à réception j'ai décidé de le ré humidifier.

Là il a l'air bien souple sous les doigts.

Au sortir du sachet j'ai trouvé l'odeur un peu désagréable 
une fois dans le pif j'ai du mal à la dissiper.

Pour le coté désagréable j'ai du mal à trouver (sous bois moisissant?)
il a un coté camphré et une pointe d'épice (poivre) ça m'a ouvert le nez.

Je vais le fumer dans une écume assez grosse elle a engloutit tout l'échantillon.

Bourrage et allumage sans soucis.

1/3 Comment dire c'est plutôt rustique terreux 
boisé le goût est fort mais il est pas fort en nicotine
Faut y aller doucement ça s'emballe assez vite.

2/3 Le goût change nettement et je ne sent que du poivré
me picoter le palais et la langue après le rush poivre on revient 
sur du Terreux/boisé légèrement épicé avec toujours du poivre 
en arrière plan.

3/3 Le goût s'étiole doucement avec un coté acre qui ressort
de plus en plus la rétro olfaction pique franchement le nez, ça
reste fumable mais pas agréable..

Je cale à quelques bouffées de la fin de pipe.

C'est fumable malgré l'age avancé mais pas vraiment agréable.

Merci Quentin!

Échantillon reçu aujourd'hui, merci Quentin et merci à tous pour vos retours éclairés ! 
Au vu des différents retours, je vais essayer de le ré-humidifier directement avec les moyens du bord. Je ferai l'essai de fumage quand il aura repris un peu de souplesse le bougre 

Au déballage, je lui trouve trouve pour ma part une petite note d'herbe grasse qu'on aurait laisser sécher longtemps et qui aurait développé un côté rance en plus du côté terreux. 
Pas dérangeant pour moi de prime abord, vivement qu'il ait repris un peu d'humidité !

Belle revue Serge!

merci pour vos retour les gars. J'ai reçu le miens hier et il fait la causette avec une belle rondelle de carottes.
Je le teste demain dans un bol écume que j'ai bien nettoyé hier soir pour l'occasion.

Encore merci Quentin

@ Pierrot. Petit clin d’œil à Frehel si je ne me trompe pas

papaalino a écrit:

merci pour vos retour les gars. J'ai reçu le miens hier et il fait la causette avec une belle rondelle de carottes.
Je le teste demain dans un bol écume que j'ai bien nettoyé hier soir pour l'occasion.

Encore merci Quentin

@ Pierrot. Petit clin d’œil à Frehel si je ne me trompe pas

Exact 

à mon tour

J'aurai du me préparer avec un ou deux bols de bandeau rouge avant   

Après humidification de ce tabac, ce sont de légères notes de foin que je sens.

Le bourrage se fait gentiment.

L'allumage se fait    
Retour trois ans en arrière avec ma première dégustation de Brutus bleu; ça arrache non de Dieu.
Pourtant j'ai fais gaffe; mais visiblement pas assez.

Allez, une demi baguette plus tard je recommence mais vraiment doucement.

Dès les premières volutes je retrouve les arômes des bruns; foins, herbes sèches.
En bouche c'est poivré; très poivré .

Il ni aurai pas une dose de PE là dedans ???

Au premier tiers je décèle une note boisée qui persiste en bouche avec une légère note de fruits à coques torréfiés en arrière plan.

Au deuxième tiers c'est encore plus raide coté puissance de feu, mais je vais gérer la combustion et mon tirage pour que la fumée soit la moins chaude possible, sous peine de ne pas aller au bout. Ce qui serait dommage.

Les arômes sont constants. J'adore les souvenirs qui viennent à moi. Cette odeur me rappelle mon Grand-Père et son gris. Merci Quentin.

En bouche c'est le coté boisé et poivré qui dominent. Avec une note poussiéreuse.

Tiens, c'est due à quoi cette sensation que l'on retrouve parfois avec les bruns ???

Le coté poivré me gène beaucoup dans ma recherche d'autres saveurs.

Au troisième tiers je maitrise bien la combustion.
Résultat je fini le bol avec des notes de foin et herbes sèches. Mais toujours cette note de poivre qui est là  

Au final, vous vous en doutez, je ne le mettrai pas dans mes OLD days ( j'ai le droit pour old vu l'age du tabac ). Non pas à cause de la catégorie dans laquelle il se trouve mais à cause de cette note poivré trop prononcé à mon gout.

Quoiqu'il en soit, je te remercie Quentin pour, d'une part le partage de ce tabac qui n'existe plus et cette projection dans l'histoire des pétunages de nos aieux et d'autres part pour mes beaux souvenirs qu'il m'a rappelé.

Merci Quentin

Et bien voilà une belle revue. Merci Christophe, j'ai pris plaisir à te lire

Pierrot Gourmand a écrit:

Et bien voilà une belle revue. Merci Christophe, j'ai pris plaisir à te lire

+1
Moi aussi!

merci les gars

Serge a écrit:

Pierrot Gourmand a écrit:

Et bien voilà une belle revue. Merci Christophe, j'ai pris plaisir à te lire

+1
Moi aussi!

Idem ! j'ai encore pas fumé le mien...

Et bien moi, j'ai trouvé ce fil très intéressant à suivre. Les regards qui se croisent et se complètent finissent par donner une idée assez précise de ce tabac. Je n'ai pas l'impression de l'avoir fumé mais presque...

a+

Pareil !
Très intéressé par ce fil, je n'en perd pas une miette... 
Merci aux contributeurs.

merci à vous et encore merci à Pipayou

Très content d'avoir partage cette trouvaille avec vous je voulais surtout pas fumer cela seul partager avec des amis est bien mieux

Pipayoux bourgui a écrit:

Très content d'avoir partage cette trouvaille avec vous je voulais surtout pas fumer cela seul partager avec des amis est bien mieux

C’est généreux et c’est ce qui me motive à partager aussi mes trois blends avec vous tous 

Bonsoir à tous ! Je me pose une question qui va sûrement sembler idiote concernant la réhydratation du tabac. J'ai mis mon cutty dans une boîte fermée avec des rondelles de carottes (amis de la débrouille bonsoir !) et depuis j'attends.
La question est : "jusqu'à quand ?"
En effet, je n'ai pas l'impression de constater une évolution au niveau de l'hygrométrie du tabac. Quelqu'un pourrait-il éclairer ma lanterne sur cette technique ?
je n'ai pas trouvé de fil sur la réhydratation, si il y en a un que j'ai manqué je m'en excuse par avance...