De ta fenêtre
Ô Méri tu vois du soleil, mais il fait un froid de canard.
Pas désagréable quand on est bien couvert, Couvert... j'ai dit Couvert
car dans la bouffarde que j'avais en main il y avait du "dix cors brame"
de Jean-Paul Couvert.
Un personnage exceptionnel passionnant à rencontrer.
Ceci dit, je marchais dans les grandes prairies qui bordent
le Ton, la rivière qui se promène près de chez moi, en laissant
courir la p'tite béééte que tu peux voir ci-dessous.
Les herbes encore blanches des gelées de la nuit craquaient
joyeusement sous mes pieds et les éclats de givres s'en venaient
couvrir la pointe de mes bottes.
La chienne se met à aboyer et part comme un boulet de canon,
courant comme une folle vers une bande de corneilles qui à cinquante
mètres de nous grattaient le sol à la recherche de leur pitance et voici un
nuage de grands oiseaux noirs qui s'élèvent dans le ciel bleu et
glacé du matin, tandis qu'à dix pas de là une dizaine de "cols verts"
dérangés par les vigoureux aboiements de Joyce, quittent précipitamment
la rivière en poussant des "coins coins" de protestation, j'avais bien
dit qu'il faisait un froid de canard !
Je suis rentré "at home" en pensant à ma chance de pouvoir profiter de tels
instant paisibles dans la superbe nature de "la Gaume" (ma région), à ma chance
de pouvoir goûter cela quand tant de gens s'ennuient au boulot (usine ou bureau)
J'ai levé les yeux vers le ciel encore bleu malgré les "chemtrails" répandus en
quadrillage serré depuis un moment loin au-dessus de ma tête et j'ai remercié
les Dieux pour la chance qui est la mienne et je leur ai aussi demandé si Ils
pouvaient empêcher les gros avions gris de déverser leurs produits toxiques
dans l'atmosphère terrestre mais les Dieux n'ont pas répondu !
Bien cordialement
Ric