Bonsoir a tous.
Ayant participé ce samedi soir a une féte d'octobre,j'y ai recceuilli une belle anecdote qui trouveras sa place sur ce forum.
Les "fétes d'octobres" sont dans ma region une tradition qui consiste pour les paysans,vignerons,et autre producteur d'ouvrir leur ferme pour un week end.
Et pour un prix modique on peut y prendre un repas genereux et convivial,au cours duquel sont servi les specialités et productions de la ferme.
Et donc apres un repas splendide dans la cours une tablée de fumeur s'est constitué,nous nous soes retrouvés a une dizaine de pipe autour d'une table ou
l'ambiance agrementée de moult café et pousse café du cru ,a eté l'occasion de aint anecdotes dont celle que je vais vous rapporter.
Celle de Joseph un "malgré nous",qui nous contas une anecdote dont il fut l'origine pendant la guerre.
Un "malgré nous" pour ceux qui ne le savent pas designe les alsaciens qui sous la menace,le chantage et la pression furent obligé de rejoindre les rangs
de l'armée allemande lors de sont entrée en France.
Joseph etait donc l'un d'eux. Et durant le trajet en train qui l'amenais au front profitas du sommeil d'un garde pour sauter de celui ci.
Et apres avoir herré pendant des jours rejoint un tout petit village ou il s'instilla dans une petite maison inhabitée a la sortie du bourg.
Les quelques habitants du bourg qui n'avais pas fui le bourg,d'abord mefiant,l'acceuillirent chaleureusement,car il avait de plus en plus laissé libre cours a une de ses marrottes :le braconnage!
Bien heureux de pouvoir trouver au pres de lui qui poissons,qui gibiers,qui accommodais fort bien l'ordinaire,lui fire prendre place au sein du village.Et il subsista ainsi fesant son petit bonhomme de chemin.
Et la j'en viens a la partie qui justifie la place de cette anecdote chez nous.
Les gens du village avait pris l'habitude de le voir toujours la pipe a la bouche,que se soit aussi devant chez lui ,ou se promenant dans la rue.
Au bout d'un certain temps se dire plus ou moins secretement qu'il devait avoir un combine pour se fournir en tabac surtout qu'il en passais gentillement des paquets a ses "clients".
Et durant quasi toute la guerre il fit commerce de produits de son braconnage,et de tabac du "marché noir",malgré les rumeurs qui le faisais passer pour ,soit un traficant
soit un resistant qui se faisais livré de la contrebande d'Angleterre.Ce qui lui vallu quelque inquietude policiere a la liberation,et il dut reveler ses sources.
C'est ainsi qu'il appris au villageois ebahis,que son tabac ne contenais pas un seul brin de tabac!
Il avait en effet vendu pendant des années,au villageois ,au marchand de bestiaux qui passait dans le bourg et qui lui en prenais en passant,un melange de feuilles de saules et de marroniers,qu'il faisait secher dans son fumoir et qu'il vendait une fois haché dans des paquets de toile.
Et meme là personne ne le cru,il dut montrer ses ballots de faux tabac de son greniers pour qu'on le croit tellement le resultat etait bluffant.
Et il en riait encore en nous le racontant!
Comme quoi l'histoire du tabac et de la pipe et bien riche d'anecdotes delicieuse!