N'est-ce pas chez lui qu'il y a eu une panne de micro dans la pièce du fond?

Merci pour ce moment de vie, Casimir

J'ai adoré, merci de nous avoir partagé ça, sincèrement 

Casimir Perier a écrit:

l'entrée occultée par des lamelles en plastic de toutes les couleurs, nous balaient la tête au passage, comme un sas de décompression avant une plongée.

Ca m'rappelle l'époque où y en avait en bouchons plastique/capsules/petits chapeaux bariolés de bouteilles
de vin, amoureusement percés et enfilés sur une ficelle...

Je suis content que mon texte ait été lu, car parfois, je désire partager mes ressentis pour en faire profiter les autres, comme on communie avec son petit entourage, avec un munster au cumin et une bonne bouteille de kaefferkopf.
 Bien à vous tous

Lecram Effuahc Zella a écrit:

Merci pour ce moment de vie, Casimir

J'aurai sincèrement aimé avoir eu le privilège de te dire ça le premier mais JR l'a fait mieux que moi en 

quelques mots , et ça c'est pas évident  


Ceci dit mon cher ami tu as le don de nous donner des leçons de simplicité et notamment pour ce coiffeur ,la 

ferme de ta frangine  etc.….

   

Ça me rappelle mon défunt grand oncle, José, réfugié de la guerre d’Espagne, coiffeur barbier, à Rive de Gier, très volubile, qui interrompait son travail, "parce que "ça brûlait", qui trottinait à sa cuisine, le patient couvert de mousse à raser, revenait une poêle de merlan frit à la main, demandant au client s'il "en voulait", puis cassait la croûte tranquillement en palabrant mi français, mi-espagnol, avant de finir le "client-patient"
Je regardais ça, fasciné, notamment son maniement du coupe-choux !
Mais c'était dans les années 50, inconcevable, aujourd'hui
La maison étant petite, et mon arrière grand-mère (sa belle mère), occupant le lit conjugal, car elle était grabataire, avec ma grand tante, je partageais son lit (au tonton), et, après la dégustation de tourons (il était catalan), c'était la partie de pelote sur le mur de la chambre voisine, Celui de la "mémé dodo" comme je l'appelais, vu que je n'ai jamais entendu le son de sa voix, avant de se coucher Bien sur, il fumait la pipe, pour 'tenir la distance', quand il travaillait, je suppose...
je l'adorais le tonton Pito !

Merci Casimir,
Même si c'est du récent... Tu nous a offert une plongée
dans le passé, en lisant j'ai revus le petit coupe tifs sympa
où j"allais dans les années 60 !

en lisant la réponse de Ric le Gaumais ça m'a rappelé le coiffeur de mes toutes jeunes années (je devais avoir 

4 ou 5 ans) qui m'a appris comment naissent les bébés œuvre d'un Papa et d'une Maman et non dans  les choux 

ou les roses .!!!!!Quelle déception ce fut   

Il avait aussi l'habitude de me dire pour ma coupe .... à la philox c'est raz !  d'où la contrepèterie 

le phylloxérat . Ce n'est que bien plus tard que j'ai compris cette plaisanterie 

ça fait un bail             " Nostalgie quand tu nous tiens  "

Ton évocation l'auvergnat me touche énormément, comme il est agréable de revivre et de faire revivre un peu par un petit texte nos ressentis, notre sensibilité toujours à fleur de peau, nos anciens, ceux que nous continuons à aimer et malgré l'absence cruelle, ils sont bien vivants dans nos coeurs.
Merci à Ric et Loulou, Pierrot, La Hyène et tous les autres que j'oublie par distraction.

Casimir, il y a tant a dire!
Le fameux tonton Pito, malgré mon jeune age (J'ai su longtemps plus tard, qu'il était républicain, et que dans cette sale guerre civile, il avait participé a des pillage de couvents (c'est ma mère qui me m'a dit), qu'en défonçant des murs de briques récents,et suspects, ils avaient trouvé des cadavres de jeunes nonnes emmurées vivantes, et enceintes, tout comme il m m'a  montré ce que que j'ai appris plus tard comme étant des "cilices"*, dans ce cas, des genouillères de pénitence, pointes à l"intérieur, pour effectuer des chemins de croix à genoux..... Brrr....

Mais passons à autre chose...

==================================================
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Cilice

Bravo à tous les deux (L'Auvergnat et Casimir) pour ces deux portraits émouvants de nostalgie et de simplicité, dont la poésie populaire me fait penser aux chansons d'Allain Leprest

Comme tu sais et les autres aussi, que la vie n'est tendre qu'avec peu de monde, dans chaque famille, nous avons un secret ou des secrets, des non dits, que parfois nous apprenons bien plus tard, souvent pas accident, le secret de famille s'évente.
La sœur de ma grand-mère, donc ma tante, était mariée à un instituteur, mon grand père et lui ne pouvaient pas s'encadrer, les instits étaient des rouges, des communistes et lui était fervent catholique. 
Mon oncle par alliance a été gazé à Verdun en 1916 et par la suite ne pouvait plus honorer ma tante, j'appris bien plus tard, que ma tante, en 1944 fut tondue devant les habitants sur la place du village, puis en 1945, on la retrouvée morte le long de la route, au pied d'un arbre.
A la fin du XIX ème siècle, en France, on pratiquait la chasse aux curés, au nonnes et tous ceux qui  portaient soutane, bure etc. se terraient. dans chaque couvent, les sœurs se tenaient prêtes à fuir, elles avaient toutes des habits civils pliés dans le placard de leur cellule.
Dans les carmels, principalement,  on pratiquait la mortification, l'auto-flagellation, les pauvres filles étaient dévorées par les scrupules. 
Au  XV ème siécle , les couvents étaient devenus des maisons de passes, il faut lire certaines lettres de Voltaire , beaucoup sont en Anglais, les principales lettres de Voltaire n'étaient pas signées de sa part, c'est à Genève que l'on a retrouvé un bon nombre d'écrits du Philosophe.
Bon, j'arrête là, quand je commence à écrire, je n'arrive plus à m'arrêter.

Casimir Perier a écrit:

Mon oncle par alliance a été gazé à Verdun en 1916 et par la suite ne pouvait plus honorer ma tante, j'appris bien plus tard, que ma tante, en 1944 fut tondue devant les habitants sur la place du village, puis en 1945, on la retrouvée morte le long de la route, au pied d'un arbre.

Et oui mon cher ami Casimir   ça fait du bien, parfois, de conter ce que la vie vous réserve ,parce que ce n'est 
 
pas un long fleuve tranquille . C'est bien d'assumer ce qu'ont vécu tes ancêtres et c'est tout à ton honneur.

Que de drames durant cette période noire de notre histoire à savoir" l'épuration "

Je hais la colère de la populasse      du- t -elle avoir cent fois raison .

Paix à son âme et au diable les procureurs de comptoir 

merci Casimir pour ce petit moment d'histoire 

Nous ne sommes pas responsables de ces actions, ou exactions !

Mes parents étaient militaires,  Daymonts, et j'allais à la caserne pour qu'on me rase le ciboulot,  on me passait à la tondeuse manuelle tous les 15 jours, c'est à chaque fois un appelé qui me rasait la citrouille et il ne laissait qu'un demi centimètre de tifs au-dessus du crâne, puis il me frottait avec un gros stick de gomina, et ça me faisait un mal de chien ce truc, en plus, j'avais l'air d'un hérisson. (1959/1967) 
 à plus pour d'autres brèves de figaro ou d'autres sujets

Bien sûr que non, l'Auvergnat, nous ne sommes en rien responsables, personne n'a dit le contraire, je ne vois pas comment nous pourrions l'être du reste.

J'ai oublié d'illustrer par photos la fameuse tondeuse et le bâton de gomina  :

Casimir Perier a écrit:

J'ai oublié d'illustrer par photos la fameuse tondeuse et le bâton de gomina  :

Mais oui je me souviens maintenant du bâton de gomina qui me faisait si mal  mais aussi de la tondeuse  

Je n'ai jamais eu droit à la gomina, et ça me faisait envie, pourtant je ne savais pas que c'était douloureux!
Et quand je vois toutes les cochonneries que se mettent les "d'jeun's" pour se faire des crêtes de coq !

<près de chez moi, il y a un bar portugais, pas un gamin sans le stéréotype "fixation béton',  avec, nouvelle mode, la chicha à la terrasse !  La mode, quoi !

Faudra que je goûte ça ça fait des grosses volutes qui sentent le bonbon anglais, mais pas le tabac à pipe, ça ressemble à de la confiture, avec le charbon dessus !

Avec cette mixture, ils s'étonnent de devenir chauves si tôt, on voit beaucoup de jeunes qui sont chauves et qui portent une grande barbe, c'est pour compenser, heureusement qu'ils n'ont pas cette barbe sur le crâne !
Comme toujours il faut être à la mode, comme tout le monde, si c'était la mode d'avoir une plume multicolore au derrière, ils se précipiteraient tous pour en mettre une.
 Ah ! Ah ! Ah !

Mon grand-père avait une tondeuse manuelle comme ça , quand j'étais gosse j'aimais pas trop ce dépannage
ça arrachait toujours un petit cheveu sur le côté ou derrière.