Grâce à la gentillesse et la générosité d'un membre du village ,j'ai le plaisir de découvrir des tabacs qui me 

sont à ce jour inconnus . Avant même d'avoir commencé je suis allé sur le net pour voir ces différents tabacs et 

les avis de consommateurs . Et là Horreur je suis bien incapable de donner une quelconque 

impression quant aux effluves que ces tabacs nous font sentir . J'ai lu le commentaire suivant :

Au nez, à ouverture de boîte, on perçoit nettement un parfum fleuri évoquant du miel, du pain d'épices ou du cognac


Impressionnant ,mais le titre de ce fil est tout à fait adapté à mon ignorance .

au secours les amis ,est ce une question d'apprentissage ou tout simplement un problème d'odorat. 

auquel cas une visite chez un ORL est obligatoire

Loulou, continue a fumer du tabac qui a goût de tabac, c'est le meilleur. Le miel est très bien au petit déjeuner, le cognac après le déjeuner, le pain d'épice à 4 heures.

Hello

Ca n'a rien à voir avec la couennerie... Est-ce que tu as déjà la bonne habitude de déguster d'autres choses, que ce soit du chocolat, du thé, du vin ou des alcools?

Est-ce tu te contentes d'en consommer, ou alors distingues-tu les différents arômes ?

Monsieur De Mesmaeker a écrit:

Est-ce tu te contentes d'en consommer, ou alors distingues-tu les différents arômes ?

je me contente d'en consommer ,car vois tu je suis un amateur de cognac mais incapable de distinguer 

les différents arômes que les producteurs nous enseignent en présentation de leur breuvage .

idem pour le vin où je n'ai jamais compris que dans le Beaujolais nouveau on puisse déceler quelques particularités 

comme la banane ,les fruits rouges etc.....

C'est grave Docteur ??????

Pour le beaujolais nouveau....

Octave a écrit:

Loulou, continue a fumer du tabac qui a goût de tabac, c'est le meilleur. Le miel est très bien au petit déjeuner, le cognac après le déjeuner, le pain d'épice à 4 heures.

merci Octave  

Tu peux aussi prendre un cognac après le dîner, moi j'aime bien un whisky le soir, tiens, je vais m'en servir un petit.

loulou a écrit:

C'est grave Docteur ??????

Non, ce n'est pas grave, mais tu parts de loin 

Essaie un anglais et un aromatique, pour commencer. Si tu ne sens pas la différence, je ne peux rien pour toi.... 

Monsieur De Mesmaeker a écrit:

Non, ce n'est pas grave, mais tu parts de loin 

Essaie un anglais et un aromatique, pour commencer. Si tu ne sens pas la différence, je ne peux rien pour toi.... 

maintenant que j'ai des échantillons je m'y emploi dès demain et je te tiens au courant puisque tu as la gentillesse de t'intéresser à mon cas 

@loulou en fumant avec un filtre tu te prives d'une grosse partie des saveurs.

Pour les odeurs on ne peut reconnaître que celles qu'on connait il faut bosser un peu le truc.
C'est pareil pour le vin,les whiskys et autres alcools etc...

La pipe aussi joue un rôle important.
L’idéal serait d'avoir  une petite pipe écume dédiée aux essais
Lorsque on essaye un parfum on utilise les bandelettes de papier 1 pour chaque parfum le pourquoi es évident, alors avec la pipe c'est pareil, on ne peut pas apprécier toutes les nuances si la pipe qu'on utilise à la "mémoire" d'autres tabacs.
C'est pour ça que les plus exigeants ont des pipes pour les anglais, des pipes pour les aros etc....

Serge a écrit:

@loulou en fumant avec un filtre tu te prives d'une grosse partie des saveurs.

+1

D'accord avec Serge concernant les filtres, et également avec Natale concernant les pipes, le mieux serait d'avoir dans sa collection toutes les matières possible pour décelé toutes les subtilités, comme une maïs, une écume, une terre, une merisier etc histoire de trouver l'association qui nous convient le mieux.
Un membre du forum m'a vivement conseillé d'essayer l'association merisier et Semoi, donc à voir.

SendoT a écrit:

D'accord avec Serge concernant les filtres, et également avec Natale concernant les pipes, le mieux serait d'avoir dans sa collection toutes les matières possible pour décelé toutes les subtilités, comme une maïs, une écume, une terre, une merisier etc histoire de trouver l'association qui nous convient le mieux.

Excellent conseil, mais notre ami Loulou semble venir de loin du côté des papilles gustatives. Avant de distinguer ce que donne un même tabac dégusté dans une bruyère et une merisier, qu'il essaie déjà de détecter la différence entre un aromatique et un anglais...

Il peut être bon de préciser un mélange anglais (virginia, orient, latakia...). Pas un flan anglais aux baie d'airelles!

Octave a écrit:

Il peut être bon de préciser un mélange anglais (virginia, orient, latakia...). Pas un flan anglais aux baie d'airelles!

Octave a écrit:

Il peut être bon de préciser un mélange anglais (virginia, orient, latakia...). Pas un flan anglais aux baie d'airelles!

Quelle idée de penser à la bouffe quand on parle de tabac...

loulou a écrit:

auquel cas une visite chez un ORL est obligatoire

 ben tu peux aller voir Michel Cymes, il est ORL...
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PS: Je ne me souviens plus où j'ai lu que, bien avant la bruyère, l'usage de pipe en terre a usage unique était pratiqué, genre "on cassait sa pipe" après un bol seulement

Certainement des pipes comme celles qu'on "fusillait" allègrement dans les baraques foraines de ma jeunesse. Je me souviens en avoir récupéré, dans lesquelles je mettais le contenue d'une P4, puis que je jetais pour que ma mère ne la trouve pas... (Ce qui n'empêchait pas ma génitrice de sentir que j'avais fumé, bien sur)...

Monsieur De Mesmaeker a écrit:

Octave a écrit:

Il peut être bon de préciser un mélange anglais (virginia, orient, latakia...). Pas un flan anglais aux baie d'airelles!

Quelle idée de penser à la bouffe quand on parle de tabac...

On est Épicurien 
Tiens à propos des pipes d'essai...
La Falcon est vraiment l’idéal ! 1 pipe + une série de bols 1 pour chaque type de tabac....

L'auvergnat a écrit:

Je ne me souviens plus où j'ai lu que, bien avant la bruyère, l'usage de pipe en terre a usage unique était pratiqué, genre "on cassait sa pipe" après un bol seulement

C'est une légende. Les pipes en terre étaient extrêmement bon marché, comme je l'ai expliqué dans le fil sur les Jacob, le prix de vente était de l'ordre d'un ou deux euros, mais il ne s'agissait pas de les jeter après les avoir fumé une fois seulement.

Au contraire, les fumeurs en prenaient soin et les culottaient afin qu'elles prennent peu à peu de belles couleurs.

Il me semble que le problème de Loulou n'est pas tant la difficulté à ressentir les différences entre arômes, que d'arriver à mettre un nom dessus. Et là, tout "poète" que je suis (donc sensé me sentir à l'aise avec les mots) je dois dire que je partage sa perplexité.

Certains vendeurs de whisky par exemple, quand ils proposent leurs produits à la dégustation, me font l'effet de bouffons (comme on dit à Marseille). On dirait des médecins de Molière qui cherchent à nous épater avec des mots savants: "fructis rubeis gustativis miellumque delectatis liquorum… Et voilà pourquoi votre fille est muette!" (ou voilà pourquoi votre Loulou est muet).

Cela dit, je reste admiratif devant la capacité de certains d'entre nous à rédiger des revues de tabacs, et même si je suis parfois dubitatif devant le choix de certains termes, j'admire leur imagination et je crois leur langage sincère. Il faut reconnaître que les mots sont souvent bien impuissants à exprimer notre ressenti, et c'est pour ça qu'on a recours à la poésie. Finalement, tout fumeur de pipe est poète, ça je l'ai toujours dit!
 

En effet, comme dans le whisky, il ne s'agit pas tant de ressentir que de mettre un nom sur ces ressentis. 

D'autant que tout dépend de l'expérience propre à chacun. 

Une fois un vendeur de whisky m'a dit qu'un client trouvait à un whisky une odeur de poulailler, j'ai déjà lu aussi une revue évoquant la botte de cavalier déjà portée... Moi un whisky m'a évoqué la maison de ma marraine... Ça ne parle pas à grand monde, mais ça a le mérite d'être précis pour soi.

Pierrot Gourmand a écrit:

 Moi un whisky m'a évoqué la maison de ma marraine... Ça ne parle pas à grand monde, mais ça a le mérite d'être précis pour soi.

Pierrot tu m'envoies dans des souvenirs et la nostalgie de l'enfance. Me vient tout de suite en tête un poème magnifiquement interprété par Léo Ferré:

Jaufré Cantolys a écrit:

Certains vendeurs de whisky par exemple, quand ils proposent leurs produits à la dégustation, me font l'effet de bouffons (comme on dit à Marseille). On dirait des médecins de Molière qui cherchent à nous épater avec des mots savants: "fructis rubeis gustativis miellumque delectatis liquorum… Et voilà pourquoi votre fille est muette!" (ou voilà pourquoi votre Loulou est muet).

Oui, je suis assez d'accord avec le fait que certains vendeurs poussent le bouchon un peu loin, mais en général, ce ne sont pas les meilleurs...

Je connais un peu l'Ecosse (comprenez que ça fait quarante ans que j'y passe mes vacances) et les vrais spécialistes, comme Gordon and MacPhail à Elgin, sont nettement plus sobres dans leurs descriptions.

Pour revenir aux tabacs, il y a quand même des arômes assez évocateurs qui reviennent sur la langue et sous la plume, comme le feu de bois ou le cuir, par exemple.

Monsieur De Mesmaeker a écrit:

Jaufré Cantolys a écrit:

Certains vendeurs de whisky par exemple, quand ils proposent leurs produits à la dégustation, me font l'effet de bouffons (comme on dit à Marseille). On dirait des médecins de Molière qui cherchent à nous épater avec des mots savants: "fructis rubeis gustativis miellumque delectatis liquorum… Et voilà pourquoi votre fille est muette!" (ou voilà pourquoi votre Loulou est muet).

Oui, je suis assez d'accord avec le fait que certains vendeurs poussent le bouchon un peu loin, mais en général, ce ne sont pas les meilleurs...

Je connais un peu l'Ecosse (comprenez que ça fait quarante ans que j'y passe mes vacances) et les vrais spécialistes, comme Gordon and MacPhail à Elgin, sont nettement plus sobres dans leurs descriptions.

Pour revenir aux tabacs, il y a quand même des arômes assez évocateurs qui reviennent sur la langue et sous la plume, comme le feu de bois ou le cuir, par exemple.

100% d'accord, les vendeurs qui s'y croient sont à éviter car finalement  ils ne font que répéter ce qu'on leur a dit, et n'y connaissent rien.