Je sais, ce n'est pas drôle
Mais c'est sorti tout seul
C'est sans doute un peu vrai
Et je me dis: Pu...n
Pourquoi tu les emm….des avec ça?
Eh bien…….
Je ne sais pas.




Assis dans mon salon
Et ma pipe à la main
Je triture ma blague
Et je me dis: gamin,
Les années ont passsé,
Le temps a fait son oeuvre.
Il est là ce moment terrible et redouté
Où tu n'es plus ce que tu fais,
Où tu n'es plus ce que tu sais,
Où pour le monde qui t'entoure
Tu n'es plus ce que tu es:
Vieux.

Mais non, remets toi sur le bon pied!!!

Merci Octave
Mais ma grand-mère quand on lui disait : Tu es encore jeune
Elle répondait:
Quand tu es jeune on te dis pas "encore".


Et vois tu, je crois que comme l'a chanté le vieux Georges
"Le temps ne fais rien à l'affaire"
Du moins pour les cons. parce que pour les vieux…….

Mais ça va mieux. 
J'ai du bon tabac dans ma tabatière et j'en suis certain toi aussi tu en as
Bonne journée à toi et à tous.
Et j'essaierai d'être moins pessimiste demain.

Oui, du bon tabac, une pipe tranquille en pensant aux copains d'ici qui aiment bien tes poésies mais qui aiment moins te voir très pessismiste...

Ah un coup de calgon ?

Nous sommes tous sur ce chemin, il y a des moments plus difficiles à passer... 

Courage et le secret de la jeunesse éternelle c'est très simple : il faut faire comme si tu es jeune...

Aller je vais prendre mes louzous.

william1941 a écrit:

Je sais, ce n'est pas drôle
Mais c'est sorti tout seul
C'est sans doute un peu vrai
Et je me dis: Pu...n
Pourquoi tu les emm….des avec ça?
Eh bien…….
Je ne sais pas.




Assis dans mon salon
Et ma pipe à la main
Je triture ma blague
Et je me dis: gamin,
Les années ont passsé,
Le temps a fait son oeuvre.
Il est là ce moment terrible et redouté
Où tu n'es plus ce que tu fais,
Où tu n'es plus ce que tu sais,
Où pour le monde qui t'entoure
Tu n'es plus ce que tu es:
Vieux.

Mais ça fait beaucoup de bien de se confier ainsi ,d'autant que tout le monde n'est pas  capable de déclamer en 

vers  un petit moment de spleen .J'ai moi même plus de 70 ans et bien souvent je me dis qu'il est peut être

temps que le Créateur me rappelle à lui afin de ne pas voir ce qui nous attend malheureusement 


Cette pandémie n'est qu'un hors d'oeuvre  eu égard aux bouleversements que le futur nous réserve (sociaux 


économiques ,écologiques )     Bonne soirée William

OH Oh, un peu d'optimisme:

[size=37]Amour érodé par l’habitude, amour trop sollicité et s’usant au fil de jours. Une autre voie existe, la clef du bonheur éternel. Cette clef est cachée entre les mains d’une fée. Cette clef existe, cette fée existe. A toi  de la découvrir. Ne sois pas impatient, surtout au printemps. Toutes les fées n’ont pas la clef.  Cette clef est unique, la clef d’une seule fée. Alors il te faudra attendre peut être longtemps, très longtemps. Tu verras passer des fées, qui te promettront la clef, mais tu repartiras le cœur blessé. Sois patient, ne te décourage pas, attends jusqu’à l’automne ou l’hiver de ta vie. Je te le promets, elle arrivera. Regarde, elle est là !![/size]

Octave a écrit:

OH Oh, un peu d'optimisme:

Amour érodé par l’habitude, amour trop sollicité et s’usant au fil de jours. Une autre voie existe, la clef du bonheur éternel. Cette clef est cachée entre les mains d’une fée. Cette clef existe, cette fée existe. A toi  de la découvrir. Ne sois pas impatient, surtout au printemps. Toutes les fées n’ont pas la clef.  Cette clef est unique, la clef d’une seule fée. Alors il te faudra attendre peut être longtemps, très longtemps. Tu verras passer des fées, qui te promettront la clef, mais tu repartiras le cœur blessé. Sois patient, ne te décourage pas, attends jusqu’à l’automne ou l’hiver de ta vie. Je te le promets, elle arrivera. Regarde, elle est là !!

  

  Octave  et 

Je fais finir par croire que je faisais un mauvais rêve d'où vous m'avez sorti
Merci pour tous vos propos qui me sont allés au cœur.
Je me suis remis sur mon pied droit.

Allez, du pied droit par Alphonse Allais; (Avant tout, imaginez ce texte en dictée, et combien de fautes eussiez vous commises)?

Prêts?

"
"Oui, dès l'instant où je vous vis,
Beauté féroce, vous me plûtes;
De l'amour qu'en vos yeux je pris,
Sur-le-champ vous vous aperçûtes.
Mais de quel air froid vous reçûtes
Tous les soins que pour vous je pris !
Combien de soupirs je rendis !
De quelle cruauté vous fûtes !
Et quel profond dédain vous eûtes
Pour les veux que je vous offris !
En vain, je priai, je gémis,
Dans votre dureté vous sûtes
Mépriser tout ce que je fis;
Même un jour je vous écrivis
Un billet tendre que vous lûtes
Et je ne sais comment vous pûtes,
De sang-froid voir ce que je mis.
Ah! fallait-il que je vous visse
Fallait-il que vous me plussiez,
Qu'ingénument je vous le disse
Qu'avec orgueil vous vous tussiez ;
Fallait-il que je vous aimasse
Que vous me désespérassiez
Et qu'en vain je m'opiniâtrasse
Et que je vous idolâtrasse
Pour que vous m'assassinassiez !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Alors?

Question subsidiaire: Où se trouve la tombe de cet écrivain?

Hello l'Auvergnat,

si ma mémoire est bonne il avait été enterré au
cimetière de Saint-Ouen mais sa tombe fut détruite
par une bombe ou un obus (je ne sais plus) durant
la guerre...

Il y a je pense une plaque commémorative
à l'endroit ou était cette tombe.

A l'époque où je fréquentais le Club des Poètes, rue de Bourgogne à Paris  - c'était au début des années 90, à l'époque où son fondateur Jean-Pierre Rosnay était encore en vie - j'avais été impressionné par l'interprétation de ce poème par son épouse Marcelle.
J'ai réussi à retrouver une trace de cet enregistrement sur internet:
http://www.litteratureaudio.net/mp3/Alphonse_Allais_-_Complainte_amoureuse_par_ES.mp3

Grâce à toi l'Auvergnat, C'est le  retour d'Allais!
Et de l'imparfait du subjonctif (sale bête qui m'a valu bien des zéros)
"Au fond l'homme est un grand gosse qui adore faire de la fumée (in l'agonie du papier)

En tout cas gagné pour Ric, sa tombe a été soufflée par une bombe en 1944, il a maintenant un caveau virtuel à Montmartre.

william1941 a écrit:

Je fais finir par croire que je faisais un mauvais rêve d'où vous m'avez sorti
Merci pour tous vos propos qui me sont allés au cœur.
Je me suis remis sur mon pied droit.

Du coup, j'arrive trop tard avec ce vers de Victor Hugo, que tu m'as fait redécouvrir grâce à un autre fil (Ur 84):
"Le jeune homme est beau, mais le vieillard est grand."