A ces amis nouveaux que m'ont offert mes pipes, dont les mots ont versé dans mon cœur plein de  ces "p'tit bonheur" qui me font dire "Alloez, le monde est pas si moche"!
Bon ce n'est pas terrible, Mais c'est sincère.


Très franchement amis tous vos  propos m'épatent.
Poète?  rimailleur. Ecrivain? gribouilleur
Musicien? croquenote. On me dit bonne pâte.
Un peu écervelé, avec l'esprit ailleurs.

Oui, d'accord je l'avoue, mon bonheur est complet
Si mon harmonica, avant de s'enrouer,
Joue proprement les notes de deux ou trois couplets.
Ou que mon piano cède à mes vieux doigts noués

Pour une barcarole ou du jazz syncopé.
Je rime avec mon cœur plus qu'avec mon esprit.
Ignorant la plupart des règles écopées
Au cours de ces années que l'école me prit

Comme Félix Leclerc l'a bien chanté naguère
"Moi mes souliers ont beaucoup voyagé
Ils m'ont porté de l'école à la guerre".
Ce fut le sort aussi de ceux qui sont âgés

Aujourd'hui aux voyages vers des ailleurs qui passent,
Pour pouvoir embarquer vers tous mes souvenirs,
Ma pipe et mon tabac on remplacé l'espace
Et ceux que j'ai connu flottent dans leur fumée.

C'est joliment dit, à croire que nous, bouffardeux, avons une sensibilité hors du commun, même si ça fait un peu prétentieux...

MA GNI FI QUE

Superbe, ode au Temps qui passe, aux amis qui passent, aux petits plaisirs de la vie, merci, un texte qui me parle... Il me rappelle un poème de Tolkien, mon préféré de cet auteur, mais je ne vais pas le partager ici tant le tien est à ce point touchant (pour moi). 

Merci du partage

Bravo pour ces superbes alexandrins! Et la "syncope" à cheval sur deux strophes:
Ou que mon piano cède à mes vieux doigts noués /
Pour une barcarole ou du jazz syncopé.

Pierrot Gourmand a écrit:

Superbe, ode au Temps qui passe, aux amis qui passent, aux petits plaisirs de la vie, merci, un texte qui me parle... Il me rappelle un poème de Tolkien, mon préféré de cet auteur, mais je ne vais pas le partager ici tant le tien est à ce point touchant (pour moi). 

Merci du partage

Tolkien est certainement une des plus grandes difficultés que puisse rencontrer un traducteur. J'aime beaucoup les poèmes du seigneur des anneaux. préférés sont Ring poem  et Song of Beren And Lùthien. Voudras-tu partager ces 2 là avec moi?

william1941 a écrit:

Pierrot Gourmand a écrit:

Superbe, ode au Temps qui passe, aux amis qui passent, aux petits plaisirs de la vie, merci, un texte qui me parle... Il me rappelle un poème de Tolkien, mon préféré de cet auteur, mais je ne vais pas le partager ici tant le tien est à ce point touchant (pour moi). 

Merci du partage

Tolkien est certainement une des plus grandes difficultés que puisse rencontrer un traducteur. J'aime beaucoup les poèmes du seigneur des anneaux. préférés sont Ring poem  et Song of Beren And Lùthien. Voudras-tu partager ces 2 là avec moi?

Il est vrai que mon poème préféré est superbe en anglais, avec les rimes, car sans rime en français.

N'ayant qu'une version papier à la maison (et dans le livre) je suis parti cherché sur la toile, et voilà que je découvre que Clamavi de Profundis l'a interprété en début d'année. 



I sit beside the fire and think
of all that I have seen
of meadow-flowers and butterflies
in summers that have been;
 
Of yellow leaves and gossamer
in autumns that there were,
with morning mist and silver sun
and wind upon my hair.
 
I sit beside the fire and think
of how the world will be
when winter comes without a spring
that I shall ever see.
 
For still there are so many things
that I have never seen:
in every wood in every spring
there is a different green.
 
I sit beside the fire and think
of people long ago
and people who will see a world
that I shall never know.
 
But all the while I sit and think
of times there were before,
I listen for returning feet
and voices at the door.