Jaufré, ressors ta gratte et essaie celle-là. Elle est pour toi
J'espère qu'il ne manque pas de Si bémol!



Pipe de Bois

 

 On l’appelait Pipe de Bois ô gué ! ô gué

Pourtant il s’appelait Durand ô gué ! ô gué !

On l’appelait Pipe de Bois ô gué ! ô gué

Pourtant il s’appelait Durand ô gué ! ô gué !

 

 Ses cheveux lui donnaient l’allure d’un prophète

Et si certains disaient qu’il était un peu bête

Cet homme avait pourtant bien du plomb dans la tête

Pipe de Bois.

 

Mais que le Bon Dieu leur pardonne, ô gué ! ô gué !

Ils ignoraient la vérité, ô gué ! ô gué !

Mais que le Bon Dieu leur pardonne, ô gué ! ô gué !

Ils ignoraient la vérité, ô gué ! ô gué !

 

 Il avait eu longtemps la pipe vagabonde

La sienne avait bien fait trois fois le tour du monde

Dans sa fumée flottaient beaucoup idées profondes….

Pipe de Bois

 

 Mais d’autres disaient excités, ô gué ! ô gué !

Qu’il fumait pour se distinguer, ô gué ! ô gué !

Mais d’autres disaient excités, ô gué ! ô gué !

Qu’il fumait pour se distinguer, ô gué ! ô gué !

 

 Il arpentait en pétunant les trottoirs alentours

Et retrouvait tout en marchant les odeurs d’anciennes amours

Il regardait songeur ce monde de balourds

Pipe de Bois.

 

 Il se souvenait de ces belles, ô gué ! ô gué !

Qui avaient partagé sa chandelle, ô gé ! ô gué !

Quand il entrait dans un musée, ô gué ! ô gué !

C’était pour peindre ou crayonner ô gué ! ô gué !

 

 Et petit à petit, ô gué ! ô gué !

On a tout su de lui, ô gué ! ô gué !

 

 On a su qu’il s’était battu pour sa patrie….

Et qu’il avait un jour risqué sa vie

Juste pour une offrir une fleur à une fille,

Pipe de Bois.

 

 Et qu’il fumait du tabac fin, ô gue ! ô gué !

Parce qu’il en avait les moyens, ô gué ! ô gué !

Mais qu’autrefois il avait mis, ô gué ! ô gué

Dans sa pipe du tabac gris, ô gué ! ô gué !

 

Moqué stupidement par des antipathiques

Il ignorait serein leurs remarques critiques

Avec son seul tabac comme thérapeutique,

Pipe de Bois.

 

Et il fumait tranquillement, ô gué ! ô gué !

En souriant à tous les gens, ô gué ! ô gué !

 Et il fumait tranquillement, ô gué ! ô gué !

En souriant à tous les gens, ô gué ! ô gué !

 

 Finalement lors d’une fête nationale 

Tous lui ont adressé des paroles banales

En s’adressant à lui de façon machinale

Pipe de Bois

 

Le lendemain les maudissant ô gué ! ô gué !

Il partit dans le jour naissant, ô gué ! ô gué !

Le lendemain les maudissant ô gué ! ô gué !

Il partit dans le jour naissant, ô gué ! ô gué 

On a de magnifiques troubadours en ce moment au village ! Bravo et merci!

loulou a écrit:

PetuneurBreton a écrit:

On a de magnifiques troubadours en ce moment au village ! Bravo et merci!

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Avec quelques relents de Corne d’Auroch,
juste pour nous faire sentir son amour
pour Brassens...

Ric le Gaumais a écrit:

loulou a écrit:

PetuneurBreton a écrit:

On a de magnifiques troubadours en ce moment au village ! Bravo et merci!

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Avec quelques relents de Corne d’Auroch,
juste pour nous faire sentir son amour
pour Brassens...

Ric, toutes les chansons de Brassens sentent un peu la pipe quelque part. Alors c'est facile de les détourner 
J'aime bien jouer avec ses rimes et ses musiques.
Tu m'as donné envie de m'amuser avec A la Claire Fontaine
Le plus long sera de recopier au clavier et de relire et relire encore (selon les bons conseils de Nonalf)
En tout cas merci pour ton regard bienveillant sur mes élucubrations (Celles d'Antoine méritent sans doute une "pipécubration) 
J'ai tout relu. Je crois que c'est bon.

Merci pour votre gentillesse, mais mon problème reste le clavier.
J'ai essayé de détourner A l'eau de la Claire Fontaine
J'ai relu au moins 10 fois et j'ai utilisé le correcteur de Word. 
Mais i ne fait pas tout! IL y a des fois où il dit amen et pourtant ce n'est pas bon.
Pour que vous compreniez un peu mieux mon problème je vous joins la page d manuscrit d'Assis au Bord de la Fontaine.