Bonsoir,

Je passe de très bons moments à fumer la pipe, mais j'ai remarqué que quel que soit le tabac, c'est après, une fois que la pipe fumée est encore tiède, que j'ai le plus de saveurs. Celles-ci reviennent longtemps dans ma bouche, et la pipe dégage un parfum fabuleux.

Est-ce que c'est la même chose pour vous ? Ou est-ce que je m'y prends mal ?

Clemenceau disait que le meilleur moment, c'était quand il montait l'escalier

Pour revenir à ta question, à mon sens c'est un peu comme lorsqu'on déguste un vin ou un alcool, il y a différentes phases, et la longueur en bouche est une phase très intéressante, que pour ma part je recherche. Elle me manque lorsqu'elle n'existe pas, ou peu.

Certains vins, ou certains vieux alcools ont une longueur en bouche extraordinaire. Je peux mettre une heure à déguster deux ou trois centilitres de single malt ou de calva. Pour le tabac, c'est un peu pareille...

Je viens de monter l'escalier avec ma pipe tiède. Bof….

Après quelques semaines et reniflages de foyers éteints depuis mon premier message, je voulais apporter cette nuance :
Pour moi l'odeur persiste longtemps, agréable, avec les aros, les bruns et les virginias. En revanche avec les anglais/balkans latakiés, plus rien après fumage.
Peut-être pour cela que tu ne sens rien d'agréable dans ta pipe tiède, Octave ?

Pour moi les latakiés laissent une marque très nette, le squadron leader et autres, j'ai un foyer Falcon spécial Anglais il a une odeur vraiment spéciale. Bizarre que tu ne sentes rien.

Bourrac a écrit:

Peut-être pour cela que tu ne sens rien d'agréable dans ta pipe tiède, Octave ?

Mais Bourrac, c'était une boutade. Tu disais: "c'est après, une fois que la pipe fumée est encore tiède, que j'ai le plus de saveurs. Celles-ci reviennent longtemps dans ma bouche, et la pipe dégage un parfum fabuleux." MDM rajoutait:"Clemenceau disait que le meilleur moment, c'était quand il montait l'escalier"..
Alors,sur vos conseils, j'ai plaisanté en disant que j'avais essayer  d'atteindre l'extase en montant l'escalier avec ma pipe tiède.

Bourrac a écrit:

Octave a écrit:

Mais Bourrac, c'était une boutade.

J'ai cru que derrière la boutade, il y avait un aussi un constat

Comme c'est bizarre, le post auquel je répondais à disparu

Excuse-moi, je l'ai enlevé parce que je sentais que je m'enfonçais.

Bourrac a écrit:

Excuse-moi, je l'ai enlevé parce que je sentais que je m'enfonçais.

Je ne savais pas que l'on pouvait supprimer un post et la réponse qui y était associée. Mais pas de problème sinon que c'est chiant de réfléchir pour répondre, d'écrire ce qu'on pense, tout ça pour rien. Mais je dis tellement de bêtise que peut être que je m'enfonce moi aussi.Mais rien de grave tant que ça ne menace pas de l'abîme la belle terre. 

Pour ma part je rejoins M. de Mesmaeker, la longueur en bouche fait partie du plaisir de la dégustation et la prolonge donc parfois longtemps après le fumage en lui-même, selon les tabacs. Et souvent chaque tabac à sa persistance bien à lui, même d'un Virginia à l'autre, on aura de la noisette grillée ici quand on aura un peu de noix fraîche là... C'est un réel plaisir d'avoir ces sensations parfois un long moment encore après avoir fini sa pipe!

    En revanche je n'ai pas réellement essayé de renifler le foyer tiède ou éteint, je n'ai pas dans l'idée qu'il dégagerait quoi que ce soit de particulier à part une odeur de tabac froid, mais si tu le dis Bourrac, j'essaierai à ma prochaine pipe! 

    Et je rajouterai par rapport au Latakia, au-delà de la longueur en bouche, j'irais même jusqu'à parler de "longueur en nez". Car en ce qui me concerne après une bonne pipe de latakié, j'ai toujours cette odeur de latakia qui me reste dans le nez, si je renifle un peu ou respire un peu fort, elle sera là bien présente. Je ne sais pas si quelqu'un d'autre ressent ça aussi, mais pour moi cela fait partie d'autant plus du plaisir de fumer du Latakia, cette recherche après de cette odeur persistante dans mon nez, comme si le lat. était encore accroché aux cellules olfactives de mes narines (c'est sûrement le cas d'ailleurs), et comme si la fumée était encore partout dans la pièce, alors que je l'ai quittée et suis souvent en extérieur. 

    Bref un vrai bonheur ces "longueurs" 

c'est exactement pour ca que j'ai tout de suite adoré les melanges latakié comme emp, nightcap, ou un blend de virginia/latakia de torben danske.
mais mon gros bocal est vite descendu en 2 mois de fumage !

Et oui quand on aime on ne compte pas! 

Et j'ai l'impression qu'avec ceux qui aiment le Latakia, c'est souvent une grande histoire d'amour! 

Nonalf a écrit:

Et j'ai l'impression qu'avec ceux qui aiment le Latakia, c'est souvent une grande histoire d'amour! 

Oui, c'est fou comme ce goût bizarre au début peut devenir attachant. Presque... indispensable si on accroche.

Bourrac a écrit:

Nonalf a écrit:

Et j'ai l'impression qu'avec ceux qui aiment le Latakia, c'est souvent une grande histoire d'amour! 

Oui, c'est fou comme ce goût bizarre au début peut devenir attachant. Presque... indispensable si on accroche.

C'est tout-à-fait ça !^^

Je dois être bizarre. Pour moi le meilleur c'est pendant. J'ai l'odeur, j'ai le goût et j'ai les poumons pleins ce qui met mon cerveau en mode "putain que c'est bon". Ca doit être lié à mes pipes. La plus jeune à 30 ans! Mais chacun prend son plaisir où il le trouve. Je suis heureux de savoir que vous profitez de ce que vous appréciez. Et c'est vrai qu'avec un bon single tourbé de 18 ans, c'est quasi l'extase.

Monsieur De Mesmaeker a écrit:

Clemenceau disait que le meilleur moment, c'était quand il montait l'escalier

Pour revenir à ta question, à mon sens c'est un peu comme lorsqu'on déguste un vin ou un alcool, il y a différentes phases, et la longueur en bouche est une phase très intéressante, que pour ma part je recherche. Elle me manque lorsqu'elle n'existe pas, ou peu.

Certains vins, ou certains vieux alcools ont une longueur en bouche extraordinaire. Je peux mettre une heure à déguster deux ou trois centilitres de single malt ou de calva. Pour le tabac, c'est un peu pareille...

Celle-là, je vais la déboucher tout à l'heure avec ma savinelli au 221b
Je penserai à tous les amis.

Bourrac a écrit:

Je passe de très bons moments à fumer la pipe, mais j'ai remarqué que quel que soit le tabac, c'est après, une fois que la pipe fumée est encore tiède, que j'ai le plus de saveurs.

Monsieur De Mesmaeker a écrit:

Clemenceau disait que le meilleur moment, c'était quand il montait l'escalier

Pour ma part je m'en tiens à Gallien: "Post coïtum omne amnimal triste"
Et considère, un peu  l'instar de Clémenceau, que le meilleur moment, c'est quand je bourre ma pipe.

Jaufré Cantolys a écrit:

Bourrac a écrit:

Je passe de très bons moments à fumer la pipe, mais j'ai remarqué que quel que soit le tabac, c'est après, une fois que la pipe fumée est encore tiède, que j'ai le plus de saveurs.

Monsieur De Mesmaeker a écrit:

Clemenceau disait que le meilleur moment, c'était quand il montait l'escalier

Pour ma part je m'en tiens à Gallien: "Post coïtum omne amnimal triste"
Et considère, un peu  l'instar de Clémenceau, que le meilleur moment, c'est quand je bourre ma pipe.

Pr"euve s'il en était besoin que le fumeurs depipe sont d'éternels optimiste qui sont persuadé que parce qu'ils bourrent leur pipe ils pourront la fumer. Mais "chi lo sa"

Ils sont persuadés que tant qu'ils "bourrent" ça va ... 

A ce sujet, un ami logicien (et un peu philosophe...) me disait :

"- avant, c'est pendant.
- après, c'est pendant aussi.
- mais pendant, ce n'est pas pendant !"

Bourrac a écrit:

A ce sujet, un ami logicien (et un peu philosophe...) me disait :

"- avant, c'est pendant.
- après, c'est pendant aussi.
- mais pendant, ce n'est pas pendant !"

Forcément, pendant le tennis.

Octave a écrit:

Bourrac a écrit:

A ce sujet, un ami logicien (et un peu philosophe...) me disait :

"- avant, c'est pendant.
- après, c'est pendant aussi.
- mais pendant, ce n'est pas pendant !"

Forcément, pendant le tennis.

Mon adjudant m'a appris Juste à l'heure c'est un quart d'heure avant. IL le disait mais ne l'a jamais écrit. L'eut-il pu et sioui comment l'eut-il fait. 
Mais toute cette théorie autour du moment pourrait faire manquer le trou,n'est-ce pas Octave?

Je me méfie des adjudants du var. 

Octave a écrit:

Je me méfie des adjudants du var. 

Ma cousine était surtout méfiante avec les adjudants de Verrière

Octave a écrit:

Je me méfie des adjudants du var. 

Et la bonne du marquis n'aimait pas tellement les adjudants de Verrière le Château