Bonjour à toute la troupe !

Cela fait maintenant une bonne année que  j'ai repris la pipe. Je commence à mieux maîtriser le bourrage, le fumage, les différents tabacs.

Mais j'ai une frustration : autant je sens bien les différences entre mes tabacs quand je fourre mon museau dans les boîtes (parfums de fruits, de rhum, de vanille, de prune, etc... Je retrouve bien le vocabulaire utilisé par les nobles testeurs de ce forum. Ce qui prouve que le Covid n'est pas encore passé par moi !) ; autant, quand je fume, tout se ressemble peu ou prou.

Deux choses : je ne retrouve pas souvent les parfums que mon nez a sentis dans la boîte ; et puis, même si je les sens un peu, c'est vraiment un tout petit, tout petit peu.

Je suis donc bien loin de ressentir les différences entre 1er, second et denrier tiers !

Mon atout : je suis patient. J'ai appris pour les vins et les rhums, pas de raison que je sache pas le faire pour les tabacs. Mais bon, par quel bout l'attraper ?

Merci pour votre aide, et dsl si le sujet a déjà été traité qque par sur le forum : je n'ai pas trouvé.

Bonne soirée !
JMarc

Bon déjà les tiers, je sais pas.
Dans un cigare ok, mais une pipe... L’évolution est réelle, mais à mon sens moins .. Décomposée.
Ensuite tu peux mâchouiller une pincée de tabac pour voir, mais le mieux reste de te cantonner à une famille de tabacs sur une même période.
Si tu alternes plusieurs Virginia tu finiras par déceler des nuances, ton palais développera une mémoire.
Moi en Anglais, je suis eine grosse kiche.
Je sais pas différencier un Nightcap d’un Royalty.
Mais il faut dire que je fume très peu d’Anglais.
Les Virginie avec ou sans périque, à force, je commence un peu à discerner. 

C'est comme le pinard et le rhum alors : faut consommer à mort pour bien sentir le gout !
Merci pour ces conseils : je vais me cantonner à 2 VA pour voir.

Bon, une piste donnée par notre camarade CEDLAP (qui est aussi un membre actif de notre forum)... Il a une méthodologie qu'il suffit d'appliquer à la lettre, s'il l'on craint de mal faire ou d'oublier une dimension... Que par la suite on peut adapter, par ex perso, je préfère humer direct les fragrances du tabac à même la blague ou la boîte plutôt que de commencer par évaluer les brins de tabac (hygrométrie, coupe, couleur).

Je t'invite à voir une des dernières vidéo de CEDLAP, pour laquelle il a acquis une certaine assurance en matière de communication et manifeste une maîtrise de son savoir-faire... Certes dans cet exemple, le tabac soumis à son banc d'essai est difficilement accessible en France, mais c'est sa méthodologie qu'il faut suivre... Et puis, sur Youtube, il y reste des dizaines de revues de son cru à visionner, parmi lesquelles tu trouveras aussi des revues sur des tabacs disponibles plus facilement en France... Et tu pourras ainsi comparer.

Je te conseille de noter (stylo + papier) les différentes étapes que suis CEDLAP pour évaluer ce tabac... Il faut aussi tenir compte que le fourneau de la pipe, notamment sa taille, a nécessairement une influence sur la dégustation.

A ton stylo ! Prêt ? Go :



Même si CEDLAP fait référence à des souvenirs que tu n'as pas, ou à un vocabulaire technique que tu ne maîtrises pas encore, ce n'est pas grave... Utilises ton propre vocabulaire, tes propres références olfactives et/ou gustatives pour essayer d'approcher, de qualifier le tabac que tu es en train de déguster (& évaluer) pour lui-même et pour toi-même.

Et puis aussi tu n'as pas les mêmes goûts que CEDLAP et donc tu as le droit d'apprécier différemment un tabac.

CEDLAP fait aussi référence à un site très utile (composition du tabac + évaluations individuelles) :


www.tobaccoreviews.com


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C’est bien sérieux, tout ça. 

Aujourd'hui, on ne trouve pratiquement plus de tabac à chiquer ou à priser. Ce sont principalement des tabacs à fumer que l'on trouve dans le commerce. Pour ce qui nous intéresse: les tabacs à pipe. Il suffit, pour les goûter de bourrer sa pipe, de l'allumer en aspirant et le goût arrive dans la bouche, sur les papilles de la langue et sur le palais. De plus, en faisant ressortir un peu de fumée par les narines, l'épithélium olfactif, qui comme chacun le sait tapisse la partie supérieure des cavités nasales, fait son boulot en envoyant au cerveau l'odeur de la fumée. Alors à ce moment là, le cerveau te dit: c'est bon. Dans ce cas tu notes la marque du tabac qui figure sur la boîte en vert ou en bleu. Si le cerveau te dit: pas bon ça, tu notes aussi mais avec un stylo rouge et tu soulignes bien fort.

Graminou a écrit:

C'est comme le pinard et le rhum alors : faut consommer à mort pour bien sentir le gout !
Merci pour ces conseils : je vais me cantonner à 2 VA pour voir.

Les VA il y a plus facile pour commencer ce sont parmis les tabacs les plus durs a déguster  .