Pas terrible, je sais
Mais ça m'a défoulé
Je l'ai lu à mon chien
Il a remué sa queue.
Ouais bon, vous n'êtes pas obligés de faire comme lui.
A moins que Fernande.....
Bon, excusez-moi. Il est tard.






ARRETEZ DE ME FAIRE RAGER !
 
Certains individus, ça me fait de la peine,
Me disent en passant que ma fumée les gêne.
Puis, arpentant les rues en braillant force antiennes,
Engorgent leurs poumons de gaz lacrymogène.
 
Je leur laisse le droit, respectueux des lois,
D’aimer plus ce plaisir que celui du tabac.
D’autant que pour le coup ils ne le payent pas.
Ce qui, je dois le dire, est loin d’être mon cas !
 
J’en retrouve certains lorsqu’au petit matin
Je fais ma promenade sur les trottoirs à chiens
Me croisant, ils me disent, avec l’air patelin,
Que je me fais du mal fumant comme un vieux train.
 
Et les voilà le soir accoudés au comptoir
Sifflant des apéros comme des avaloirs.
Trinquant avec entrain. Je ne vais pas les voir.
Non ! surveiller leurs foies n’est pas de mes devoirs !
 
Je ne suis pas quelqu’un qui juge son prochain.
J’ai un comportement d’égoïste serein
Quand je suis mécontent, je le dis à mon chien.
Lui il remue la queue pour me dire : « C’est bien ! »
 
Oui je fume la pipe. Je suis un gars posé.
Que chacun assouvisse ses plaisirs préférés.
Mais bon sang ! Arrêtez de me faire rager,
A force de fourrer, dans mon tabac, vos nez !

Bravo, belle philosophie, qui m'évoque ce passage de ce cher Brassens, dans la chanson Mourir pour des idées. 

"[...] mais de grâce, morbleu, laissez vivre les autres, c'est à peu près leur seul luxe ici bas."

Merci William

Excellent William, je partage vivement  

 Excellent !     il y belle lurette que je n'écoute plus les pisse froid...la meilleure réponse face a ces père la pudeur c'est de les ignorer et basta 

Bravo William! Ta poésie ressemble de plus en plus à celle de Ponchon! 
A propos de ce dernier on raconte l'anecdote suivante. Un jour qu'il assistait à une conférence de la ligue anti-alcoolique, le conférencier, un médecin célèbre, pour prouver les méfaits de l'alcool injecta un litre de whisky dans les veines d'un cochon. Le cochon mourut instantanément. Au docteur triomphant qui demandait à l'assistance: "quelle conclusion en tirez vous?" Ponchon répliqua en se levant: "Normal, Docteur, le whisky c'est pas fait pour les cochons!"
On pourrait en dire autant du tabac.

Jaufré Cantolys a écrit:

Bravo William! Ta poésie ressemble de plus en plus à celle de Ponchon! 
A propos de ce dernier on raconte l'anecdote suivante. Un jour qu'il assistait à une conférence de la ligue anti-alcoolique, le conférencier, un médecin célèbre, pour prouver les méfaits de l'alcool injecta un litre de whisky dans les veines d'un cochon. Le cochon mourut instantanément. Au docteur triomphant qui demandait à l'assistance: "quelle conclusion en tirez vous?" Ponchon répliqua en se levant: "Normal, Docteur, le whisky c'est pas fait pour les cochons!"
On pourrait en dire autant du tabac.

Je suis toujours éplapourdi par tes connaissances.
Gaâce à tes commentaires, toujouors amicaux, j'ai découvert bien des choses. Et à mon âge on apprécie d'autant.
Je l'ai déjà dit, pour moi tu es un teaser. 
J'ai découvert Ponchon, et il est vrai que je reviens de temps en temps sur ses poèmes qui sont des petits bijoux d'ironie servie par un talent exceptionnel.
Merci pour tous ces cadeaux Jaufré, et pour tes chansons.

Pierrot Gourmand a écrit:

Bravo, belle philosophie, qui m'évoque ce passage de ce cher Brassens, dans la chanson Mourir pour des idées. 

"[...] mais de grâce, morbleu, laissez vivre les autres, c'est à peu près leur seul luxe ici bas."

Merci William

Faire évoquer Brassens par mes écrivaillures! Quel compliment!

Brase d'Anjou a écrit:

Excellent William, je partage vivement  

Merci Brase.
Une photo peut-être?

araki a écrit:

 Excellent !     il y belle lurette que je n'écoute plus les pisse froid...la meilleure réponse face a ces père la pudeur c'est de les ignorer et basta 

Chouette! Nous voilà au moins deux.
Mais je suis sûr que par un prompt renfort, nous nous verrons des milles etc...

Si j'en crois les media (non je ne les crois pas!) les français se droguent de plus en plus mais.....fument de moins en moins..
Personnellement, je me drogue de moins en moins (j'évite les infos à la télé et à la radio, je n'écoute plus les bavards politiques), mais j'écoute de plus en plus de musique, je lis de plus en plus de livres, je gratte de plus en plus de papier (ce n'est pas toujours ce que je fais de mieux mais c'est un peu comme un eczéma ou la guitarre de Jaufré: quand ça démange faut le/la gratter), je fume Mon tabac dans Mes pipes, et je lis ce qu'écrivent les fumeurs de pipe estampillés ALNB. Ça occupe. 

Et j'en profite: Octave, c'est bon, reviens putainG!

Jaufré Cantolys a écrit:

Bravo William! Ta poésie ressemble de plus en plus à celle de Ponchon! 
A propos de ce dernier on raconte l'anecdote suivante. Un jour qu'il assistait à une conférence de la ligue anti-alcoolique, le conférencier, un médecin célèbre, pour prouver les méfaits de l'alcool injecta un litre de whisky dans les veines d'un cochon. Le cochon mourut instantanément. Au docteur triomphant qui demandait à l'assistance: "quelle conclusion en tirez vous?" Ponchon répliqua en se levant: "Normal, Docteur, le whisky c'est pas fait pour les cochons!"
On pourrait en dire autant du tabac.

Ce qui me choque le plus dans cette affaire du whisky et de cochon, c'est que ce crétin de toubib gâché du whisky ET du cochon: Boudin impossible dans ces conditions!

Au fait
JJe suis triste de voir que personne ne semble avoir apprécié mon effort pour rester correct au dernier mot de l'avant dernier vers
Sur le papier il y avait un autre verbe de 5 lettres lui aussi. Et qui rimait tout autant.
Là c'est la version TT (traitement de texte).Quand j'ai tapé le mot ii m'a affiché "grossier". Moi, je trouvais que cela traduisait mieux ce que je pensais.Mais je n'ai pas voulu le contrarier. J'a remarqué qu'il est rancunier et que de temps en temps il se venge. Pas le vôtre?

william1941 a écrit:

Une photo peut-être?

Une photo, c'est difficile il y a tellement de chose à saisir dans ton texte...

Ou alors juste un petit résumé tel que je l'interprète aujourd'hui 6 décembre 2020 :

Joli poème.

Dans l'ambiance actuelle, tirer sur sa bouffarde en nous promenant (le chien étant une excuse) a en plus l'indéniable avantage de nous éviter de nous plaquer sur le museau un chiffon permettant à nos miasmes de macérer, se multiplier et prospérer dans l'humidité de nos effluves.
Combien je regrette la loi Evin sans laquelle nous eussions également été dispensés de ce maillon dans les échoppes !
Il faut dire, à chaque fois que je rentre dans une échoppe, j'ai l'impression d'être un enfant jouant aux cowboys et aux indiens et tentant un hold-up.
Triste époque.

Quant au dernier mot de l'avant-dernier vers, je préfère les 2 syllabes de l'existant, à la prononciation sur une syllabe que nous ferions instinctivement de son remplaçant, et qui déséquilibrerait l'ensemble.

Les3Ours a écrit:

(..)
Combien je regrette la loi Evin sans laquelle nous eussions également été dispensés de ce maillon dans les échoppes ! Il faut dire, à chaque fois que je rentre dans une échoppe, j'ai l'impression d'être un enfant jouant aux cowboys et aux indiens et tentant un hold-up. Triste époque.

A qui tu le dis!
https://www.alanoblebouffarde.com/t11269-le-blues-du-pauvre-bouffardeux?highlight=blues+du+pauvre+bouffardeux

Jaufré Cantolys a écrit:

https://www.alanoblebouffarde.com/t11269-le-blues-du-pauvre-bouffardeux?highlight=blues+du+pauvre+bouffardeux

Je n'avais pas encore écouté
Rien d'autre à ajouter Mr Jaufré   

Brase d'Anjou a écrit:

william1941 a écrit:

Une photo peut-être?

Une photo, c'est difficile il y a tellement de chose à saisir dans ton texte...

Ou alors juste un petit résumé tel que je l'interprète aujourd'hui 6 décembre 2020 :

Merci Brase.
J'ai trouvé dans ton collage de quoi illustrer les différentes parties de façon un peu plus "neutre"
J'espère que tu en sera d'accord.
J'attends donc ta bénédiction. Ou pas...

Les3Ours a écrit:

Joli poème.

Dans l'ambiance actuelle, tirer sur sa bouffarde en nous promenant (le chien étant une excuse) a en plus l'indéniable avantage de nous éviter de nous plaquer sur le museau un chiffon permettant à nos miasmes de macérer, se multiplier et prospérer dans l'humidité de nos effluves.
Combien je regrette la loi Evin sans laquelle nous eussions également été dispensés de ce maillon dans les échoppes !
Il faut dire, à chaque fois que je rentre dans une échoppe, j'ai l'impression d'être un enfant jouant aux cowboys et aux indiens et tentant un hold-up.
Triste époque.

Quant au dernier mot de l'avant-dernier vers, je préfère les 2 syllabes de l'existant, à la prononciation sur une syllabe que nous ferions instinctivement de son remplaçant, et qui déséquilibrerait l'ensemble.

Mon cher Les30ours,
Je suis un méridional pur jus et ce mot, comme ce qu'il produit, il se prononce chez moi en 2 syllabes. Ce qui, soit dis en passant, donne une certaine vigueur quand on assène "Ils me font chi-.r.
La loi Evin m'a fait penser que l'on pourrait aussi imposer des photos effrayantes sur les paquets de shit.
Pour le hold-up, aujourd'hui il faut enlever son masque en disant "C'est un hod-up". Sinon on n'estpas pris au sérieux!