J_O_M a écrit:

Nous avons désappris à compter,

Et à penser le monde en tant que globe,

Car tous les calculs s’effondrent

Devant ce qui est réel, neuf et intact.

N’y a t-il pas unité plus grande

Que d’arpenter le proche et le loin ?

N’y a t-il pas vérité plus belle

Que ce que, premièrement, l’on éprouve ?

Là où l’être paraît, où les choses brillent,

Cette paix, maintenant, que nous traçons :

Il n’y a plus rien à dévoiler d’autre

Que l’inconnu où nous sommes.

J.O.M, ''Le monde est aveugle. Rare sont ceux qui voient''(Bouddha)

Je me suis rendu compte, avec une certaine stupéfaction, que je n’avais répondu ni au message de William, ni à celui de Brase.

Alors, un grand merci William pour cette citation de Bouddha que j’ignorais. Il y a en effet, dans ce poème, l’éloge de la victoire d’une communauté de cités libres et fraternelles, fondée sur la réalité vécue, contre une société de masse totalitaire, qui a régné jusqu’à maintenant, en arrachant les individus à leur propre vie et à leur territoire immédiat.

Et merci, mon cher Brase, pour cette illustration.

* * *

Je profite de ce moment pour publier la version remaniée de ce poème :

Nous avons désappris à contraindre,
Et à penser le monde en tant que globe,
Car tous les calculs s’effondrent
Devant ce qui est réel, vif et intact.
N’y a t-il pas unité plus grande
Que d’arpenter le proche et le loin ?
N’y a t-il pas vérité plus belle
Que ce que, premièrement, l’on éprouve ?
Là où l’être paraît, où les choses s’écoulent,
Cette paix, maintenant, que nous traçons :
Il n’y a plus rien à dévoiler d’autre
Que l’inconnu où nous sommes.


Avec mes amitiés,

Julien.

Voilà une autre raison pour laquelle je voulais faire partie de ce village...Merci Julien 

Superbe JOM, clairvoyant

J_O_M a écrit:

Je me suis rendu compte, avec une certaine stupéfaction, que je n’avais répondu ni au message de William, ni à celui de Brase.

Alors, un grand merci William pour cette citation de Bouddha que j’ignorais. Il y a en effet, dans ce poème, l’éloge de la victoire d’une communauté de cités libres et fraternelles, fondée sur la réalité vécue, contre une société de masse totalitaire, qui a régné jusqu’à maintenant, en arrachant les individus à leur propre vie et à leur territoire immédiat.

Et merci, mon cher Brase, pour cette illustration.

* * *

Je profite de ce moment pour publier la version remaniée de ce poème :

Nous avons désappris à contraindre,
Et à penser le monde en tant que globe,
Car tous les calculs s’effondrent
Devant ce qui est réel, vif et intact.
N’y a t-il pas unité plus grande
Que d’arpenter le proche et le loin ?
N’y a t-il pas vérité plus belle
Que ce que, premièrement, l’on éprouve ?
Là où l’être paraît, où les choses s’écoulent,
Cette paix, maintenant, que nous traçons :
Il n’y a plus rien à dévoiler d’autre
Que l’inconnu où nous sommes.


Avec mes amitiés,

Julien.

Ce premier vers change toute la suite.
Citadelle?


QUESTIONS
Pourquoi dans  la nuit noire de cette immensité
L’homme va-t-il chercher ce qu’il a sous les pieds
Sous le nez, sous les yeux. ?
 
Pourquoi refuse-t-il avec entêtement
D’admettre qu’il n’est rien qu’un tout petit instant
De l’histoire des cieux ?
 
Quelle  malédiction pèse  sur son esprit
Qui le pousse à tâtons à foncer vers la nuit
Pour y  chercher le mieux ?
 
Espère-t-il un jour sous les  cendres des cieux
Y trouver une braise et rallumer le feu
Qui lui montrera Dieu ?
 
Croit-il par ce chemin atteindre l’infini
Et s’épargner la peine de comprendre la vie
De comprendre les hommes. ?

Amitiés
William

À PERALB

Ravi que cela t’ait plu !

À Pierrot

Un grand merci à toi, Pierrot !

À William

Oui, je trouve que c’est mieux ainsi.

Par contre, si tu entends par Citadelle, le grand livre inachevé de Saint-Exupéry, je ne l’ai pas lu.

Et merci pour ton poème !

À tout le monde

''La réalité pour ton chien, c'est un os
La réalité pour ta balance, c'est un poids de fonte.
Mais la réalité pour toi est d'une autre nature''
Citadelle CXII

Le poème (cf. plus haut) et son supplément.

Le Globe :

Non simplement la Terre, comme havre de vie,
Dans l’Univers hostile, froid et illimité,
Mais le monde en tant que représentation de la Terre,
Sous la forme d’une sphère –
Mais la totalité des cartes qui permet le développement,
Titanesque et sans retour,
Des sombres chevauchées des maîtres du monde :