Le visage de Lannié apparait.






Il appuie sur le bouton d’ouverture et entrebaille la porte.
Va à côté de la table basse, il entend l’ascenseur arriver sur le palier.
La porte s’ouvre. Sautry et Lannié sont là.
« Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Bonjour Henri.
- Excusez-moi. Bonjour.
Qu’est-ce qu’il y a ?
- D’abord ça »
Sautry lui tend un sac siglé d’un traiteur connu.
Lannié à son tour avance une bouteille de bourgogne.






« C’est le repas des condamnés?
- Non. Le repas de fin de chantier. 
Tu as reçu la convocation pour ce soir?
- Oui. Qu’est-ce qu’il se passe?
- Le DG veut nous voir pour un debriefing. »
Jansomme sourit. 
« Et pour signer le sacro-saint engagement de confidentialité pour enfouir toute l’affaire dans le sac des secrets d’état.
- Certainement. Mais je crois qu’il veut surtout nous expliquer ce qu’il s’est passé.
Et sans doute le justifier. On a tous lu les journaux. »
Jansomme prend le sac du traiteur.
« Je prépare. Asseyez-vous sur la banquette dans le salon. »
« Les apéros sont dans le placard en face de vous.
Il y a des verres. Servez-vous. Si vous voulez des glaçons venez les prendre au frigo de la cuisine. »
 
Qu’est-ce que Jacques mijote encore?


« Vous venez vous asseoir »
Jansomme a mis des couverts dans le coin salle à manger de sa cuisine.
 
Le repas ce passe en bavardages et commentaires sur le menu et le vin.
 
Ils retournent au salon pour un café et un digestif.
Le pistolet est toujours au milieu de la table basse.
« Tu as l’intention de le faire encadrer?
- Je pensais l’amener ce soir et te le restituer, mais puisque tu es là tu peux le prendre.
- Tu le rendras au DG ce soir. C’est lui qui te l’a confié. »
Jansomme se lance.
« Bon, si vous me disiez ce qu’il se passe.
- Mais rien ! » 
Lannié et Sautry ont répondu en chœur.
« On voulait voir comment tu allais.
- Je vais bien.
- Ton dos
- OUbliez mon dos. Les douleurs diminuent. Je dors mieux.
Bon, vous accouchez. »
Lannié regarde Jansomme.
« On pensait que de temps en temps on pourrait se retrouver pour manger dans une brasserie et parler de tout sauf des affaires.
- Oui ajoute Sautry. Il y a un paquet de bonnes brasseries à Paris.
- Vous croyez? Parce que moi, la blanquette de veau à la Badoit, ce n’est pas vraiment mon truc.
- D’accord. On élimine la Brasserie Saint Benoît.
- Bon, vous êtes là pourquoi? »
L’interphone.
Lannié : « Ne bouge pas. J’y vais
- Tu sais qui sonne?
- Je crois. »

Ah, tu nous régales juste à l'heure du dîner mais tu nous laisses avec un plus grand appétit encore à la fin
de cet épisode. On peut dire que tu maîtrises parfaitement l'art du roman-feuilleton !  

Rahhh encore un cliffhanger bien maîtrisé. Les scènes sont courtes mais alors on trépigne entre chaque.

Lannié à son tour avance une bouteille de bourgogne





C'est la fête !