Pour mémoire:
Ceci est le résultat d'un travail à trois. Sesomiris et william1941 pour la traduction
Brase d'Anjou pour l'illustration.
My old Meerschaum pipeOld meerschaum pipe, I'll fondly wipe
Thy scarred and blackened form,
For thou to me wilt ever be—
Whate'er betides the storm—
A casket filled with memories
Of life's Auroral morn.
Thou once wert fair like ivory rare;
Spotless as lily white;
Thy curving lines, like tendril'd vines,
Were pleasing to the sight,
And in thine ample bowl there lurked
A promise of delight.
Like incense flung from censer swung
Before some sculptured shrine,
To float along with prayer and song
To realms of bliss divine,—
Ascend thy fragrant wreaths of smoke
And with my thoughts entwine.
Old pipe, old friend, o'er thee doth bend
The rainbow hues of life,
While sorrows roll across my soul,
And peace is turned to strife,
And Faith drifts o'er a sea of doubt
With desolation rife.
Alas, that man or pipe e'er can
Wax old or know decay;
Alas, that heart from heart must part,
Or Love can lose its sway.
And death in life should cast its pall
Athwart the troubled way.
Tho' love be cross'd, and friends are lost,
And severed every tie;
Tho' hopes are dead and joys have fled,
And darkened is the sky;
We yet can warm each other's hearts,
Old meerschaum pipe and I.
JOHNSON M. MUNDY.Ma vieille pipe Meerschaum Vieille pipe meerschaum, avec tendresse j’essuie
Ton corps blessé et noirci,
Car pour moi, toujours tu seras -
Quoiqu’il advienne dans la tempête -
Le coffre empli des souvenirs
De l’aube éclatante de ma vie
Toi qui jadis fus blonde comme le noble ivoire;
Sans tache comme le lys blanc ;
Tes courbes comme la vrille de la vigne,
Réjouissaient le regard,
Et dans ton large foyer rôdait
Une promesse de plaisir.
Comme se répand le parfum de l’encensoir
Devant les sculptures d’un sanctuaire,
Pour flotter avec les prières et les chants
Aux royaumes du bonheur divin, —
Que tes volutes de fumées s’élèvent
Et avec mes songes s’entrelacent.
Vieille pipe, vieille amie, toi, sur qui s’enroule
L’arc-en-ciel des choses de la vie,
Cependant que les peines écrasent mon âme,
Que la paix dégénère en conflits,
Et que la Foi dérive sur une mer de doutes
En proie à l’affliction.
Hélas! homme ou pipe toujours
Et vieillit et s’altère;
Hélas! le cœur, du cœur doit se déprendre,
L’Amour aussi peut perdre son pouvoir.
Et la mort, sur la vie vient jeter son linceul
Parmi les écueils du chemin.
Malgré les amours contrariées, et les amis perdus,
Toute attache rompue ;
Et les espoirs défunts, les joies enfuies,
Et le ciel obscurci ;
Nous pouvons encore réchauffer les cœurs l’un de l’autre
Ma vieille pipe meerschaum et moi.
JOHNSON M. MUNDY
Et pour ceux qui peuvent avoir l'agrandissement
Le résultat du travail de Brase.