Quand tu commences à préférer un tabac à ton tabac préféré, c'est bon, tu peux en parler.
Le Chenet's Cake, c'était presque un jeu avec Boby au début.
"Y a 25% de périque dans le Bayou Morning, t'es chiche de voir ce que ça donne quand y en a 35% ?
"
Alors on s'est démerdé chacun de son coté, et Boby qui l'a eu avant moi a eu la gentillesse d'attendre que je reçoive le mien.
Au début, embayouté comme pas deux, il était plutôt réservé.
Le Burley pour lui c'était comme une concession, un truc comme "35% de périque c'était une bonne idée, pourquoi y sont allé nous foutre du Burley là dedans ?
"
Moi, j'ai accroché au premier bol, justement parce que je voyais pas trop comment ces 3 tabacs - Va / Pe / Bu - pouvaient ensemble, alors avec autant de périque, je m'attendais pas du tout à ça.
Il est BON.
Mes revues sont toujours relatives, j'ai plus tendance à définir mon ressenti par la comparaison que par la dissection. Je pourrais parler de noisette enrobée de réglisse, mais ça serait pas rendre hommage au machin, ça ferait presque penser à un truc visqueux et marron qu'on s'envoie à la chaine pour calmer une envie de sucre, comme un Krema Batna.
Alors ici, pour comparer, forcément, ça va être le Bayou Morning.
Le Bayou est un
Monster Vaper qu'on met un peu de temps à apprécier avant de finir par être accro, c'est un VaPer à coté des VaPers, comme une 911 Turbo s, c'est à la fois plus vraiment une 911 et en même temps le maximum de la 911.
Le Chenet, c'est une GT2 RS : Plus que le maximum.
Le Bayou est une grosse gourmandise qu'on peut apprécier avec le café du matin, si si.
C'est aussi un tabac plutôt évolutif qui sait rendre une conversation délicieuse, on écoute l'autre parler et on sourit pour autre chose.
Le Chenet, au début c'est aussi ça.
Mais passé le début ...
Autant de rondeur et de générosité que son cousin, mais le Burley apporte comme une espèce de grandeur inattendue.
Ce n'est pas que de la puissance ou de la nicotine - et y en a -, c'est vraiment de la classe.
Chez Cornell & Diehl, ils font de la junk food étoilée.
C'est franc, presque grossier, mais n'didiou que c'est attachant.
Pourtant, ils savent faire dans la délicatesse quand c'est pas pour leur propre maison, et le Telegraph Hill qu'ils préparent pour G.L Pease en est un parfait exemple.
Non, eux, ils aiment quand ça claque.
Et ils ont bien raison.