Dans mon jardin


Souvent quand finit la semaine
Avec ma pipe en bois de frêne
Je m’asseois sur le banc de chêne
Dans mon jardin, dans mon jardin
 
Revoilà les vieilles rengaines
Et les faut-il qu’il m’en souvienne
Dans la fumée elles reviennent
Dans mon jardin, dans mon jardin
 
Un souvenir de mon enfance  
Se perd dans mon adolescence
Je ne fais plus la différence
Dans mon jardin
 
 
Quand la fumée se fait plus dense
Les mauvais souvenirs s’avancent
Ils voudraient marquer la cadence
Dans mon jardin
 
Par chance le vent les entraîne
Il leur fait quitter ce domaine
Où ma pipe est la seule reine
Dans mon jardin, dans mon jardin
 
Demain au petit matin blême
Don Juan pipé par Verlaine
Je viendrai oublier mes peines
Dans mon jardin, dans mon jardin
 
Et me revoilà à sourire
Pourquoi je ne saurais le dire
Garnissant ma pipe avec soin
De tabac blond dans mon jardin
 
Et même par les temps d’automne
Tous les jours ma pipe me donne
Sa douceur au creux de ma main
Ailleurs ou bien dans mon jardin
 
Que la divine providence
M’accorde très longtemps la chance
D’oublier du monde la danse
Dans mon jardin, dans mon jardin
 
Et lorsque sonnera l’alarme
Qu’il me faudra rendre les armes
Que ma pipe soit dans ma main.
Dans mon jardin, dans mon jardin
 
Car c’est bien joli tout de même
Dans mon jardin, dans mon jardin

Tres bel ecris, ne t’inquiete pas, les émotions viennent bien jusqu’au lecteur

Nous étions deux amis poètes
Qui alternions à tour de rôle
Lanturluru, lanturlurette,
Vers nostalgiques et vers drôles
Lanturluru, lanturluron.

Le plus anciens des deux poètes
Nous a transporté d'emotion.
Dans ma prochaine chansonnette,
Je prendrai l'habit du bouffon
Lanturluru, lanturluron.

Un plaisir de vous lire amis poètes, si je savais écrire je participerais volontiers. J'espère qu'il y en aura d'autres.

Dans votre jardin, dans votre jardin, la pipe est reine, lanturluru, lanturluron !
 
Merci les amis