La vieille pipe oh! hisse! et oh!


Un matelot m’ l’avait donnée,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
Un matelot m’ l’avait donnée,
La vieille pipe pour fumer.
 
Quand j’ai voulu l’utiliser,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
Quand j’ai voulu l’utiliser,
Mon tabac s’était envolé.
 
Je suis allé en demander,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
Je suis allé en demander,
A mon ami le vieux gabier.
 
Quand il a sorti son paquet,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
 Quand il a sorti son paquet,
Son tabac s’en été allé.
 
 
Il m’a dit où as-tu trouvé,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
Il m’a dit où as-tu trouvé,
Ta vieille pipe ensorcelée ?
 
Lui ai dit c’est un matelot,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
Lui ai dit c’est un matelot,
Qui tout juste me l’a donnée.
 
Le gabier lors m’a demandé,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
Le gabier lors m’a demandé,
Ce matelot tu le connais ?
 
Je lui ai dit un peu gêné,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
Je lui ai dit un peu gêné,
Ne l’avoir jamais rencontré.
 
Ce matelot est un sorcier,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
 Ce matelot est un sorcier,
Sa pipe sert à nous voler. 
 
A nous voler notre tabac,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
A nous voler notre tabac,
Le tien le mien tout ce qu’on a.
 
Il faut vite le retrouver,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
Il faut vite le retrouver,
Qu’il puisse nous le redonner.
 
Qu’il puisse nous le redonner,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
Qu’il puisse nous le redonner,
Le tabac qu’il nous a volé.
 
Si l’on ne peut y arriver,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
Si l’on ne peut y arriver,
Le tabac il l’aura fumé.
 
Not’ lieutenant est arrivé,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
Not’ lieutenant est arrivé,
Demandant ce qu’il se passait.
 
Le gabier lui a expliqué,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
Le gabier lui a expliqué,
Ce qu’il venait de se passer.
 
Not’ lieutenant m’a regardé,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
Not’ lieutenant m’a regardé,
M’a ordonné de lui donner.
 
M’a ordonné de lui donner,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
M’a ordonné de lui donner,
La vieille pipe sans traîner.
 
C’est tout juste ce que j’ai fait,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
C’est tout juste ce que j’ai fait
Il l’a vivement attrapé.
 
A mis la main à son gilet,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
A mis la main à son gilet,
En a sorti sa blague enflée.
 
Il nous toisait l’air amusé,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
Il nous toisait l’air amusé,
Se préparant à la bourrer.
 
Mais quand il voulut en pincer,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
Mais quand il voulut en pincer,
Son tabac s’était envolé.
 
Il était tout éberlué,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
Il était tout éberlué,
En voyant sa blague vidée.
 
Apparemment très courroucé,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
Apparemment très courroucé,
Il cria il faut la casser.
 
Il la lança droit sur mon nez,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
Il la lança droit sur mon nez,
J’ n’ai eu qu’ le temps de l’éviter.
 
Arrête-donc de t’agiter,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
Arrête-donc de t’agiter,
Disait mon ami le gabier.
 
Dépêche-toi de te lever,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
Dépêche-toi de te lever,
Tu es de quart il faut bouger.
 
D’un seul bond je me suis levé,
Oh! Hisse! et oh! La vieille pipe,
D’un seul bond je me suis levé,
Comprenant que j’avais rêvé.

Une vraie pipe de cauchemar ta vieille pipe ! Merci William  

Oh! Une chanson de marin!
Alors là, William, tu me gâtes. J'ai toujours eu un faible pour les chansons de marin. Ce sont de vraies chansons d'hommes, elles apportent aux hommes tout  ce qu'une chanson peut leur apporter - en premier lieu du coeur à l'ouvrage ("Hardi les gars, vire au guindeau!"); et en second lieu du coeur tout cour.
Celle-là, il va falloir que je la mette en musique, c'est sûr!
Merci William!