l'entière responsabilité de ce qui suit repose sur les épaules de Charlie ou plus exactment du sachet de RDP qu'il a eu la gentillesse de m'envoyer.
La maïs dans laquelle je l'ai fumée porte aussi sa part car elle a tenu jusqu'au bout
Si vous n'aimez pas, vous savez donc à qui vous adresser.

Nous étions trois amis
 
Nous étions trois amis
Et la vie nous aimait
Nous étions trois amis
Que rien ne séparait
Ni l’argent ni les filles
Ne pouvaient entamer
Ni l’argent ni les filles
Notre complicité
 
 
Nous étions trois amis
Et la vie s’écoulait
 
Nous allions au combat
Nous n’avions pas le choix
Nous allions au combat
Et toujours tous les trois
Puis la guerre finie
Nous avons fait le choix
Puis la guerre finie
De rester tous les trois
 
Nous étions trois amis
 Et la vie s’écoulait

 
Du premier, du second
Il y a eu la noce
Du premier, du second
Ont roulé les carrosses
Et moi je suis resté
Sur le bord de la route
Et moi je suis resté
Le chien fou de la troupe
 
Nous étions trois amis
 Et la vie s’écoulait
 
Et des enfants sont nés
Dans ces belles années
Et des enfants sont nés
Comme je les aimais !
Allant chez l’un chez l’autre
Où chacun me fêtait
Allant chez l’un chez l’autre
J’apportais la gaité
 
Nous étions trois amis
 Et la vie s’écoulait

 
De grands adolescents
Emplissaient leur maison
De grands adolescents
Râleurs et godichons
Un jour un peu plus grands
Ces filles et garçons
Un jour un peu plus grands
M’accueillaient en riant
Nous étions trois amis
 Et la vie s’écoulait

 
Ils me considéraient
Comme un frère amusant
Ils me considéraient
Comme un oncle épatant
A qui l’on peut conter
Ce qu’on cache aux parents
A qui l’on peut conter
Ses secrets de vingt ans
 
Nous étions trois amis
 Et la vie s’écoulait

 
Je retournais souvent
Prés de mes deux amis
Je retournais souvent
Egayer leur ennui
Tous les enfants partis
Dans les maisons vidées,
Tous les enfants partis
Ils restaient esseulés
 
Nous étions trois amis
 Et la vie s’écoulait

 
Quand je venais les voir
L’air toujours guilleret
Quand je venais les voir
On aimait à parler
Comme des chapelets
Alors les souvenirs
Comme des chapelets
S’égrenaient à loisir
 
Nous étions trois amis
 Et la vie s’écoulait

 
Ô comme je voudrais
Pour finir mon histoire
Ô comme je voudrais
Dire un moment d’espoir
Mais la vie s’écoulait
Resserrant son étreinte
Mais la vie s’écoulait
Qui de douleur se teinte
 
Nous étions trois amis
 Et la vie s’écoulait
 
Je ne continue pas
Car ma pipe est éteinte
Je ne continue pas
Sa peine n’est pas feinte

Tres beau William, très musical! Et nostalgique a souhait.
Quel dommage que tu n'aies pas appris la musique. Si Yvzs Montand vivait encore, il se serait fait un plaisir d'interpréter ton texte.

Brase d'Anjou a écrit:

Merci Brase.
Je crois que tout le monde a sasit la symboliqe de ton image.

Jaufré Cantolys a écrit:

Tres beau William, très musical! Et nostalgique a souhait.
Quel dommage que tu n'aies pas appris la musique. Si Yvzs Montand vivait encore, il se serait fait un plaisir d'interpréter ton texte.

Jaufré, comme je voudrais que tout cela soit possible!
Hélas, je crains que les obstacles soient insurmontables....   A moins que...?