19h.30
Le Taxi les dépose devant l’hôtel
 
 
 
20h.00 dans la chambre de Lannié
 
Ils ont repris le document et l’étudie. »
« Je confirme, ils veulent que nous nous fassions passer pour des trafiquants d’armes.
- Pas vraiment. Nous avons des armes russes à vendre.
- Et nous allons les vendre à qui ? Nous n’avons aucun contact.
- Je suppose que quelque chose est prévu.
Sinon il nous faudra improviser
- je ne vois toujours pas où cela mène.
Quel est le but de cette infiltration ?
- Nous devrions….. »
Le téléphone de Lannié sonne.
« J’écoute
- Monsieur Larbois, je vous attends avec Monsieur Devirier  chambre 314.
- Qui êtes-vous ?.
- Chambre 314. »
Et la communication est coupée.
Jansomme le regarde, intérrogatif.
"C'est une femme.
On doit aller à la chambre 314.»
Ils remettent tout dans le cartable et quittent la chambre de Lannié pour aller deuxétages plus bas.
Ils passent par l’escalier. 
Leur main droite est dans la poche de leur veste.
Elle tient le Glock.
Ils repèrent les numéros. Pairs à droite.
Arrivés devant le 314, Jansomme se plaque contre la cloison près de la porte et Lannier avance la main
La porte s’ouvre avant qu’il n’ait frappé :
« Entrez. Vous aussi Jansomme, dépêchez-vous. »
La femme qui est devant eux grande, blonde la quarantaine resplendissante, mais le regard bleue-acier derrière des lunettes qui mettent son visage en valeur, leur montre une carte de la DGSE.


«Annie de Fréville. »
Elle leur montre un coin salon dans la suite qu’elle occupe.
« Asseyez-vous.
Vous pouvez rendre sa liberté à votre main droite.
Vous avez sans doute beaucoup de questions à me poser.
Vous n’aurez pas de réponses ce soir.
Je suis là juste pour que vous sachiez que vous n’êtes pas dans le bleu.
Allez dîner, faites un tour en ville et rentrez à l’hôtel.
Profitez-en pour vous familiariser avec les instructions écrites que vous avez dans ce cartable.
Je vois que vous ne laissez rien traîner.
Demain trouvez-vous au zoo à dix heures-trente près des grands singes.
Il y a toujours beaucoup de monde.
On vous abordera.
La personne vous dira « Ces animaux me donnent la chair de poule. »
Suivez-la quand elle partira. »
Jansomme se lève.
« Vous ne croyez pas que tout cela est un peu…  mélodramatique ?
- Le but est de nous assurer que pour l’instant vous n’êtes pas identifiés.
Et cette procédure est destinée à cet effet.
C’est indispensable pour la suite de votre mission. »
Lannié se lève à son tour et ils se dirigent vers la porte.
«  Suivez-moi. »
Elle les conduit jusqu’à un escalier qui monte à l’étage supérieur dans un bureau qui fait partie de la suite.
Elle ouvre la porte et jette un œil dans le couloir.
« Allez-y »
Ils sortent. Elle referme la porte derrière eux.
Ils se regardent et d’un commun accord, se dirigent vers l’ascenseur.

"«Annie de Fréville. »"

Les choses sont claires avec l'illustration, Brase. 
Madame de Fréville n'est pas femme à s'en laisser accroire 

Brase d'Anjou a écrit:

"«Annie de Fréville. »"

Finalement, je vais peut-être me lancer dans l'infiltration!
Merci Brase.
ET toujours le détail réaliste.
C'est bien une authentique carte d'agent de la DGSE!
Annie de Fréville est donc bien un authentique agent de la DGSE!