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Six personnes sont là.
Guerménec reconnait Delvigne.
Celui-ci leur fait signe de venir s’asseoir sur les deux chaises encore inoccupées autour de la table.
« Bien. Je vous présente Madame et Monsieur Durand.
Ce sont des policiers de de l’Office de lutte contre le trafic d’armes.
Ils vont participer à l’organisation de l’opération destinée à faire tomber une maffia de trafiquants albanais.
On vous a demandé de laisser vos téléphones et tablettes à votre arrivée ici.
Le secret est l’un des éléments majeurs de la possibilité de réussite de notre opération.
Un coup de fil, même sans rapport avec notre affaire, pourrait tout compromettre.
C’est pourquoi nous avons pris ces précautions.
Bien, à présent passons au briefing de l’opération.
- Amalia Barloti est la directrice adjointe d’EUROPOL.
Europol coopère avec nous dans cette affaire pour l’emploi éventuel de forces de police sur l’ensemble du territoire de l’UE.
Voulez-vous nous exposer les moyens dont nous pourrons disposer pour assister si besoin nos agents sur le terrain. »
S’ensuit la présentation du dispositif prévu pour le côté police de l’opération.
La séance se poursuit.
Les spécialistes de l’Entcen expliquent à Guerménec et Camprecu le déroulement prévu de leur mission de faux intermédiaires.
A 16h30 la réunion est terminée.
Pendant que chacun va récupérer qui son téléphone, qui sa tablette, qui les deux, Delvigne s’approche des deux policiers.
« Merci pour votre aide dans cette affaire.
Pour l’heure, je vais vous demander de retourner dans les chambres.
On viendra vous chercher le moment venu.
Ce ne sera pas très long.
Une autre réunion.
S’il y a un problème, utilisez le téléphone sur vos tables de nuit
Inutile de numéroter, c’est un simple interphone.
Décrochez et le gendarme de service répondra.
Et rassurez-vous, le dîner est prévu. »
Et il sort à son tour du bâtiment.
Camprecu regarde Guerménec :
« Bon, nous voilà fixez.
Comme on n’a pas pu prendre la moindre note, je propose qu’on s’installe dans ma chambre et qu’on se fasse un petit debrief perso.
- Allons-y »
Ils entrent dans la chambre et s’asseoient autour de la table.
Guerménec vas jusqu’au téléphone.
« Est-ce qu’on pourrait avoir à boire ?
Il regarde Camprecu et lui demande à mi-voix : Périer
Périer, ce sera très bien.
On est dans la chambre de gauche. »
Une bonne dizaine de minute se passe.
Guerménec se prépare à aller rappeler quand on frappe à la porte.
« Entrez »
Le gendarme entre avec deux grandes bouteilles de Périer et deux verres.
Il pose le tout sur la table.
Il y ajoute une grosse enveloppe.

Meurtre à Lodève 51 Illustration Brase d'Anjou Envelo11

« On m’a demandé de vous remettre ceci.
- Merci, disent en cœur les deux policiers. »
Le gendarme repart.
Ils ouvrent l’enveloppe.
Elle contient un memo de plusieurs pages qui récapitule le contenu de l’opération.
Une note est agrafées à la première page :
‘’A retourner au directeur du SEAE, lors du dîner, après consultation
Pas de notes écrites ou audios’.
Ils entreprennent aussitôt de l’exploiter.

"« On m’a demandé de vous remettre ceci."

Brase d'Anjou a écrit:: "« On m’a demandé de vous remettre ceci."

C'est un cadeau de Noël? Elle est timide Camprecu!
Merci Brase

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