Ca me fait penser à une petite mésaventure qui m'est arrivée il y a quelques années et qui, je l'espère, vous distraira un moment du mal qui vous afflige.

Circulant à moto sur la file réservée à la circulation des véhicules ordinaires, je m'arrête sur la droite de la file car le feu venait de passer à l'orange. Survient alors une camionnette de la police qui circulant sur la file plus à droite, réservée aux taxis, bus, ambulances et autres véhicules prioritaires, vient s'arrêter à l'extrême gauche de sa voie, à cheval sur la ligne blanche et plus précisément en écrasant mon pied droit avec sa roue avant gauche (ne se rendant même pas compte du soulèvement de cette roue résultant de la présence de mon pied). Voyant qu'il ne réagit pas, je klaxonne brièvement sans aucun résultat . . . Je réitère alors de plusieurs coups de klaxon plus ou moins longs. Au bout d'un certain temps, le conducteur regarde vaguement dans ma direction un bref instant puis vers le feu avant de reprendre sa discussion avec son passager . . . La douleur devenant de plus en plus intense, je me mets à tambouriner sur la portière du véhicule et, ayant obtenu l'attention du policier, je lui fais signe de descendre sa vitre . . . Le feu étant passé au vert il me fait signe de circuler ce que, bien évidemment, je suis dans l'incapacité de faire, sa roue immobilisant toujours mon pied . . . Voyant qu'il ne se décide toujours pas à avancer ni à ouvrir sa foutue fenêtre, je tambourine de rechef sur la portière,  le passager descend alors, me menaçant de me coller une amende, je peux alors enfin lui signaler que la camionnette est garée sur mon pied et que c'est très douloureux. Sans s'excuser le moins du monde, il fit alors signe à son collègue d'avancer (il eut été préférable qu'il reculât . . . ) avant de m'ordonner de circuler. A aucun moment ils ne se sont enquis de mon état ni ne se sont excusés, fort heureusement je portais des bottes de moto qui ont atténué les conséquence de cet écrasement mais je suis néanmoins tout à fait à même de savoir ce que tu as pu ressentir.