Finalement il décide de se rendre auprès de son équipe pour voir personnellement ce qu’il en est.
Il ne demande pas de voiture, sort à pied et appelle un taxi.
En l’attendant, il appelle la Directrice.
« Tu as du nouveau ?
- Oui. J’allais t’appeler.
Viens à mon bureau dès que tu peux.
- J’étais en route pour rejoindre mon équipe sur l’enquête chez Kléber.
Il semble que son domicile était sur écoute.
Je veux voir cela de près.
Quinze heures, ça ira ?
- Je t’attends. A tout à l’heure »
Le taxi arrive
 
Arrivé sur place, Chapelier rejoint Lambert et Grindier dans l’appartement de Kléber
Les autres inspecteurs sont en train de faire du porte-à-porte dans l’immeuble et dans les rues avoisinantes
« Venez voir Patron
Il y en a dans toutes les pièces. Y compris la salle de bain et les toilettes. »
Chapel entreprend de faire le tour de l’appartement.
« Qu’est-ce que vous pensez de ça ? – demande-t-il à Grindier et Lambert
- C’est bizarre. Les écoutes ne se font plus en filaire.
- Exact Grindier. Sauf si l’on veut être sûr de ne pas être piraté. ou si l'on nous prend pour des billes
Il y a un fixe ?
- Oui.
- Vous l’avez ouvert ? -Lambert et Grindier se regardent.-
Qu’est-ce que vous attendez.
Et dites-moi si c’est un PTT ou un internet. »
Et il commence à déambuler dans la première pièce à sa portée : L’entrée.


Un imperméable, une veste, suspendus à un porte-manteau sur pied
Par acquis de conscience il fouille les poches. Rien. Vides.
C’est plutôt surprenant. En général on y retrouve des bricoles. Un paquet de mouchoirs jetables, un ticket de métro, une facture d’achat en supermarché, un bout de papier avec un numéro de téléphone ou un nom, ou les deux, quelques miettes de pain. Là rien. Tout est net.
Sauf un pin’s agrafé au revers de la veste.
Il prend son téléphone et photographie la veste. Il le récupère et le met dans sa poche
Un porte parapluie près de la porte d’entrée.
Deux parapluies et... une canne.
Grindier revient.
« Il y a un fixe PTT. Mais il n’y a pas de mouchard à l’intérieur. Enlevé ou jamais mis…
- Sans doute jamais mis.
Tu as vérifié s’il y a une tonalité ?
- La ligne est morte.
- Il ne me semble pas avoir vu de fadette pour une ligne PTT chez Kleber
- Moi non plus -intervient Lambert.
- Lambert,rappelle tout le monde ici.
Pendant ce temps je continue dans l’appartement.
Vous avez trouvé quelque chose d’anormal. ?
 
- Non. Il faut dire qu’on s’est concentré sur la recherche des fils des écoutes. 
- Vous avez vu la canne dans l’entrée ?
- Heu ! non Patron – dit Lambert l’air penaud.
- Faites une photo du porte-parapluie puis prenez cette canne et emmenez-là à la brigade.
Vous savez si Kleber en utilisait une
- Heu ! Non, je n’ai vu ça nulle part – dit Grindier.
- Il faudra se renseigner. »
Il se rend dans le salon.
Lambert et Grindier appellent les inspecteurs.
Chapelier reste sur l’entrée du salon et fait une inspection circulaire de la pièce.
Méthodiquement, lentement. Ces yeux se fixe attentivement sur tous les meubles, tous les objets.
Il entre dans le salon quand Lambert l’appelle.
« Tout le monde est là »
Chapelier ressort du salon.
« Allons dehors. -ils le regardent l’air surpris
Je veux que l’on nous voie. Tous ensemble.

Brase d'Anjou a écrit:

"Et il commence à déambuler dans la première pièce à sa portée : L’entrée."

Rien dans les poches.
Tout dans la canne!
Merci brase.
On est encore en vadrouille avec Chapelier.
Pas beaucoup de temps.
Mais j'ai découvert un truc qui a peut-être me changer la vie: Tu lui lit ton texte ET IL L'ECRIT!
Bon, ça cafouille un peu. Parait qu'il faut le ''calibrer" à ma voix. MAis si j'arrive à le convaincre que l'accent du midi est un accent français pur jus, ça va peut-être marcher. Et là...