Un petit mot de mon (notre) expérience de fumage sur la "pipe de la Saint-Valentin", lauréate du concours photo des 10 ans du forum. Je rappelle la méthode de fabrication: j'ai pris 2 pipes en maïs "pas chères", j'ai retiré le tuyau de l'une, percé un trou additionnel dans le foyer de l'autre, dans lequel j'ai inséré le tuyau de la première, puis j'ai colmaté le tout avec du mastic à bois.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]L'idée est romantique en soi, mais l'expérience de fumage est, je dois l'avouer un peu décevante.
Tout d'abord parce que j'ai cru bien faire - romantisme oblige - de la bourrer avec de l'Alsbo Cerise: idée à proscrire en soi (Saint-Valentin ou pas).
Ensuite, le tirage étant deux fois plus intense, la pipe (c'est logique) chauffe deux fois plus. Ce qui, pour une pipe en maïs s'avére fâcheux. La fumée elle-même nous brûlait la bouche! Du coup, rapé pour les nuances de cerise...
Ensuite, la position rapprochée n'est guère confortable sur la durée du bol. Les tuyaux sont trop courts: bon pour se regarder les yeux dans le yeux (ce qui est le principe de la Saint-Valentin, je l'accorde) mais guère pour fumer. L'idéal serait une churchwaden avec deux tuyaux de 26cm. Cette longueur aurait également contribué, je pense, à refroidir la fumée. Mais ça aurait coûté plus cher à fabriquer...
Enfin, il faut bien se synchroniser quand veut lâcher la pipe. Si on le fait ensemble et que personne ne la tient en main, la pipe tombe par terre
Bref, nous réessayerons une autre fois avec un tabac plus adapté (peut-être de l'EMP? mais Madame n'apprécie pas trop les Anglais...), et en tirant plus lentement. On vous tiendra au courant
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"Le poète doit être un professeur d'espérance. A cette seule condition il a droit au pain et au vin, à côté de l'homme qui travaille" (Jean Giono)