« Alors, son nom ?
(Elle lève la tête et regarde Laurmier)
Laisse-nous.
Continue ta visite. 
(Laurmier repart dans la chambre)
Je vous écoute
- C’est Pierre Mazières
(Chapelier reste un instant la bouche ouverte.)
- Pierre Mazières le patron de la S1 à la DGSI.
- Oui. Je crois que je vous dois quelques explications. »
Chapeler ne répond pas.
Il essaie de rassembler ses idées et d’évaluer les conséquences de ce qu’il vient d’apprendre.
 
Son téléphone sonne.
« Oui Grindier.
-…
- Redis moi ça !


-…
- F-MG ? Tu es sûre ?
-…
- S’il te plait, demande confirmation.
(Un bruit de fond dans l’écouteur)
-….
- Merci Grindier.
- …
- Je crains qu’ils n’arrivent pas
- …
- Ce n’est plus important.
Laisse-les partir.
-…
- Parce que les appareils immatriculés F-MG suivi de deux lettres sont des appareils de la Gendarmerie Nationale.
Et je crois que je tiens le début d’une explication.
Dis à Lambert qu’ils peuvent rentrer.
Et renvoie Pelletier récupérer Lacombe et Karespi à La Brosse.
Je te rappelle dans quelques minutes. »
 
« Commissaire, j’ai bien vu quand vous m’avez demandé le nom de mon compagnon que vous aviez changé d’attitude.
Qu’est- ce qui vous a alerté ?
- La pipe
- Je ne comprends pas.
- Vous m’avez dit que votre frère fume la pipe.
- C’est vrai.
- Oh ! mais je vous crois.
- Qu’est-ce que cela a de curieux ?
- Dans l’appartement de votre frère on n’a rien trouvé qui puisse faire penser que la personne qui vivait là – si quelqu’un vivait là – fumait la pipe.
Rien. Pas de tabac, pas de pipe, pas de cendrier, pas de briquet…
Avec les vêtements en double les bijoux en double et les sacs à main en double
Avec la porte de votre appartement qui n’a pas été forcée
Avec les filatures dont vous étiez l’objet qui étaient menées de façon à ce que nous nous en apercevions…
Je continue ?
- Inutile Commissaire.
Comme je vous l’ai dit, il est temps de mettre carte sur table. »
Elle sort un portable de la poche de son blouson et s’apprête à numéroter.
Chapelier lui retire le téléphone des mains.
Elle le regarde mi-surprise, mi- courroucée.
« Non Madame.
Vous allez venir avec moi à la brigade.
J’ai quelques questions à vous poser.
Et n’oubliez pas d’emporter les clefs de La Brosse.
Je suis sûr que vous les avez.
- Commissaire, vous mettez les pieds dans une affaire qui vous dépasse.
- Il ne fallait pas m’inviter. Moi,on m'a juste chargé d’une enquête sur la mort de deux ex-agents de la DGSI. 
Donc j’enquête.
Et je vais de surprise en surprise.
Les morts, que je n’ai pas vu, dont on m’a donné les photos dans les dossiers, ne sont pas ceux qu’un légiste a examiné sur place dans les hôtels. Et les photos de votre frère et de Marie-Hélène Kléber que vous nous avez communiquées ne sont celles d’aucune de ces quatre personnes
J’ai donc quatre morts réels – deux hommes et deux femmes – attestés par deux légistes qui ne se connaissent pas, et deux personnes – un homme et une femme – théoriquement votre frère et son amie qui pour l’heure sont des mystères. Morts ? disparus ? Je n’ai rien qui me permettent d’étayer l’une ou l’autre hypothèse.
Or moi, Madame, je suis policier. 
On m’a demandé d’enquêter sur la mort de Léopold Déprisieux et de Marie-Hélène Kléber – tous deux ex-agents de DGSI.
Alors, comme je vous l’ai dit, j’enquête.
J’ai donc un premier point à éclaircir
Dérprisieux et Kléber sont-ils morts ou ont-ils disparus ?
Et selon la réponse à cette première question, la deuxième est bien sûr :
S’ils sont morts : Qui les a tués ?
S’ils ont disparu : Où sont-ils ?
(Elle ne réagit pas.)
Là-dessus vous venez me voir avec une histoire ma foi, bien ficelée, qui aurait pu me conduire à perdre mon enquête dans les marécages des affaires non-résolues et puis classées.
Et ce bon Commissaire Chapelier aurait endossé l’échec de l’enquête de police criminelle.
Pas de chance j’ai éventé l’affaire.
Donc nous allons-nous rendre à la brigade.
Je garde votre téléphone pour le moment.
(Elle se lève pour partir)
Vous venez de votre plein gré ou je vous place en garde à vue pour obstruction l’enquête.
J’ai juste à passer un coup de fil au substitut du procureur. »
Elle prend son sac de marin sans un mot et se dirige vers la porte de son appartement.
« Vous oubliez quelque chose.
- Quoi ?
- Les clefs de La Brosse.
Ça nous évitera de forcer la porte. 
(Elle ouvre le tiroir d’un petit meuble d’entrée et sort un trousseau de clefs.
Elle le tend à Chapelier d’un geste sec.)
Je vous remercie (le ton est narquois)
Laurmier, tu termines la visite et tu me fais un rapport précis. Avec photos.

"« Oui Grindier.
-…
- Redis moi ça !"

Brase d'Anjou a écrit:

"« Oui Grindier.
-…
- Redis moi ça !"

Je ferai bien un petit voyage avec!
Surtout que cet appareil pose un problème.
Merci Brase.

Pas tout compris William,
C'est un roman de ton cru que tu publies là ?

chibouk a écrit:

Pas tout compris William,
C'est un roman de ton cru que tu publies là ?

C'est mieux de commencer par l'épisode 1 et de poursuivre par les suivants pour tout comprendre 
Bonne lecture !

https://www.alanoblebouffarde.com/t15446-le-piege-1-l-illustration-est-de-brase-d-anjou

chibouk a écrit:

Pas tout compris William,
C'est un roman de ton cru que tu publies là ?

Une simple élucubration livrée brut de décoffrage et au fur et à mesure qu'elles fleurit dans mon cerveau victime de la nicotine et du calendrier que Brase me fait l'honneur et le plaisir de doter de ses illustrations et cela semble amuser quelques membres du forum qui jette un oeil sur le produit de cette collaboration.
Dans cette affaire, celui qui a du talent, c'est Brase crois-moi.

D'ailleurs il est temps de vous livrer un scoop !!
William utilise ChatGPT pour ses écrits et les illustrations sont réalisées par Midjourney.

Bon, je blague. Mais encore combien de temps avant que tout ça ne devienne monnaie courante    

Brase d'Anjou a écrit:

D'ailleurs il est temps de vous livrer un scoop !!
William utilise ChatGPT pour ses écrits et les illustrations sont réalisées par Midjourney.

Bon, je blague. Mais encore combien de temps avant que tout ça ne devienne monnaie courante    

On a tort de se faire autant de souci.
Chat machin et Mid bidule ne sont en fait que des systèmes de compilation qui utilisent l'existant.
Notre put... de cerveau, lui, est capable de créer à partir du néant.
Tout ces logiciels ne sont que des perroquets savants.
Aucun n'aurait été capable d'imaginer la vis sans fin ou le calcul infinitésimal.
Laisse de côté la circulation du sang ou l'inconscient. Ni même l'idée de la TVA
Laisse encore une revue sur un NOUVEAU tabac.
Aucun n'aurait eu l'idée de mettre le rhum dans une complainte de Jehanne de Belleville. Jaufré oui!
Quelqu'un m'a dit un jour:"Moi, j'aurai peur des ordinateurs quand j'en verrai un qui aura envie de pleurer.
Bon, après un voyage  genre expédition punitive sur 4 jours: Montpellier, paris, Reims, Paris, Strasbourg, Paris, Montpellier agrémenté de réunions plus pénibles les unes que les autres, mais avec un moment de grand plaisir où j'ai pu retrouver un membre de notre forum qui m'a accompagné jusqu'en Allemagne et avec qui nous avons pu échanger sur le tabac, mais aussi sur bien d'autres choses (Merci encore Olivier pour ta gentillesse et ta disponibilité), Après tout cela donc, me voilà de nouveau de retour pour permettre à Chapelier de poursuivre son enquête.

Et je mets au défi chat bidule de produire des élucubrations aussi imprévisibles que celle de mes fichus neurones, voire de mes neurones fichus sous l'influence de ma pipe, de son tabac et occasionnellement d'un bon tourbé.
Dans tous les cas je suis persuadé qu'il est plus amusant d'écrire ses propres sottises que d'en faire compiler par un logiciel.
"Quoi, qu'est-c qu'il y a Totoche?
N'insiste pas. Pendant 4 jours tu as été seule avec moi, alors laisse -s- en un peu pour les autres!"
Un peu tard pour une grosse bête.
Une petite Dunhill avec du blue note.
Va en rester c'est sûr.
S'il y a quelques amateurs pour un échantillon, faites signe.
Bonne nuit à tous

william1941 a écrit:

Et je mets au défi chat bidule de produire des élucubrations aussi imprévisibles que celle de mes fichus neurones

Bien d'accord, un William qu'a pétuné n'a rien à voir avec ce Chat qu'a pété. 
Et c'est pas Totoche qui dira le contraire !