Eh bien...
A part des conclusions vaguement empiriques, nous aurons bien du mal à affirmer quelque chose de scientifique sur les deux premières questions, car :
- la notion de variété de tabac est déjà trop vague : les compositions sont rarement dévoilées, mais il faut aussi connaître le traitement et la provenance, et là c'est secret presque partout (il peut y avoir marqué "Virginia" pour peut-être un mélange de 10 sous-variétés de Virginia cultivées un peu partout autour du globe et traitées de façon complètement différentes, sans compter les conditions de culture) ;
- la notion d'aromatisation est également très vague, car ce qui est affiché dépend d'abord de la législation, et le détail réel n'est également presque jamais dévoilé. Au mieux on peut se faire une idée avec le % d'agents de texture et de saveurs... mais qu'est-ce qu'il y a dedans ?
Pour la troisième piste de réflexion, je ne sais pas trop. M'est avis que là aussi, il n'est pas forcément facile de se faire un avis toutes choses égales par ailleurs. On rencontre des tabacs qui chauffent beaucoup, mais quel est le paramètre qui joue, ça...
En laboratoire, il faudrait faire l'expérience avec deux pipes identiques, avec deux tabacs identiques à l'aromatisation près, et à l'hygrométrie identique, et mesurer les températures. V'là déjà la galère.
Sachant qu'en pratique, le fumeur s'adapte à l'hygrométrie, à la réaction de sa pipe, à la température de la fumée et rallume quand il en a envie, une telle expérience n'apporterait pas grand chose.
Déso pour la non-réponse
____________________________________________________________________________________________________________________________
Mais ce n'est que mon petit avis, et encore, j'suis bourré.