Voici un extrait d'un article du site fumeurs de pipe sur ce sujet, mais je cherche une copie numérisée du brevet très sérieux qu'Alfred Dunhill avait déposé sur ce sujet (si quelqu'un a une idée où l'on peut dégoter cela, ça me ferait très plaisir  !):


"En ce qui concerne le culottage au miel, les avis divergent : les membres de la Confrérie de Saint-Claude jurent, entre autres, qu'ils ne culotteront jamais une pipe au miel. Certains parlent de blasphème. Mais cette méthode est recommandé par Alfred Dunhill, dans son livre "gentle art of smoking" - qu'aucune maison d'édition française n'a eu encore la bonne idée de traduire. Et chez Mastro de Paja, pour certains modèles, on dépose, dans la partie basse du fourneau, sur une hauteur de 8 à 12mm, une fine couche de miel qu'on laisse sécher. Sous l'action de la chaleur, le miel caramélise et protège la base du fourneau. Pipe après pipe, cette couche disparaît et est remplacée par le carbone. La précarbonisation des fourneaux au miel a d'ailleurs fait l'objet d'un dépôt de brevet par un pipier danois du nom de Schwab en 1941."

Je vous avoue que j'ai bien entendu testé cela de manière très fine et douce et que ça marche très bien sans altérer la bruyère, le goût et le fumage! Pour cela, je recommande un miel le plus neutre possible en goût  !

Certains vont hurler, mais que m'importe... Puisque c'est Alfred qui l'a dit  !

J'avais lu cet article il y a des mois, bien avant de m'inscrire sur ce forum, et il est vrai que la technique semble excentrique. Ceci dit, je n'ai pas la moindre appréhension quant au goût laissé par le miel et, vu que tu as personellement testé cette méthode, cher Little Smoke, je suis d'autant plus intéressé par la chose.

Merci en tout cas d'avoir soulevé le sujet 

Moi qui adore le miel, je ne connaissais pas cette utilisation...

Et pour satisfaire ce cher Passeur, le sirop d'érable fonctionne tout autant  !

Chez un fumeur d'aro la technique semble acceptable, mais en ce qui concerne les fervents adeptes des mélanges anglais ? ... j'ai comme un  doute...    

Et pourtant les premiers à tester cette technique ne fumaient absolument pas d'aros cher ami, mais bien exclusivement des mélanges anglais  !

jamais au grand jamais je ne culotterai une pipe avec quoi que ce soit dedans

watson a écrit:

jamais au grand jamais je ne culotterai une pipe avec quoi que ce soit dedans

+ 10 000

excepté du tabac bien évidemment   

un aro de surcroît, c'est encore mieux   

heureusement que tu l as préciser,parce que ca me brulait les doigts,de te le demander    

Pour effectuer cette opération, il faut une très fine couche de l'un ou l'autre (sirop d'érable ou miel) sur l'index, environ jusqu'à la deuxième phalange, puis méticuleusement effectuer une pression assez forte et soutenue en nappant le plus régulièrement possible l'intérieur du fourneau en tournant votre doigt dans le fourneau sans y laisser une seule goutte ou coulée, et encore moins boucher le départ du conduit de la tige, évidemment (très important!)!

watson a écrit:

jamais au grand jamais je ne culotterai une pipe avec quoi que ce soit dedans

  pour un membres de la confrérie le contraire m'aurais étonné    




+1 bien-sur

Très vite et sans aucun a priori idéologique: si l'hypothèse de l'huile ou celle de l'alcool me paraissent franchement absurdes (on frit ou on flambe le bois, tout simplement...), celle du miel me semble techniquement défendable: une substance dont la combustion est acceptable, à la fois quant au goût et à la consistance, est intercalé entre le bois vierge et la braise de tabac...
Mais on peut comprendre l'indignation des bouffardeux: ce n'est pas nécessaire... Et si on n'est pas capable de culotter proprement une pipe, on n'a qu'à fumer des clopes...
 

Ouais, je ne suis pas non plus fan de ce genre de culottage spécial et je n'ai d'ailleurs jamais eu l'idée de tester. Par contre pour le brevet il doit facilement être trouvable sur le site internet des brevet européen et mondiaux, surtout qu'il n'est pas si vieux comme brevet =)

little smoke a écrit:

Il me le faudra tôt ou tard et je me réjouis déjà de le lire car il paraît que c'est une très belle, bonne et intéressante lecture, ce dont je ne doute nullement!

dommage qu'il sois pas en français car mon anglais est trop médiocre

little smoke a écrit:

Pour ceux que cette formule rebute, soit, mais sachez que cela ne fais aucun mal ni à vos pipes ni à vous  !

Je suis persuadé que si Alfred Dunhill a breveté cette invention, lui qui fut l'auteur de bien des innovations encore suivies aujourd'hui dans notre domaine de prédilection, c'est que ça tiens la route!

  

Hum... j'avoue que sans avoir un avis aussi tranché que celui des membres de la Confrérie, cette façon de faire m'interpelle...
Cependant les techniques modernes, en pré-culottant au carbone certaines de nos chères bouffardes, auraient probablement tendance à pousser doucement le culottage au miel vers l'obsolescence.
Cela dit il se pourrait que je tente, pourquoi pas, l'expérience un jour...

Tant que ça fait du carbone sans endommager la pipe, tous les moyens sont bons...

Mr Raines a écrit:

Tant que ça fait du carbone sans endommager la pipe, tous les moyens sont bons...

tous les moyens ne sont pas bon .

demande a nos cher membres de la confrérie

McHysius a écrit:

Très vite et sans aucun a priori idéologique: si l'hypothèse de l'huile ou celle de l'alcool me paraissent franchement absurdes (on frit ou on flambe le bois, tout simplement...), celle du miel me semble techniquement défendable: une substance dont la combustion est acceptable, à la fois quant au goût et à la consistance, est intercalé entre le bois vierge et la braise de tabac...
Mais on peut comprendre l'indignation des bouffardeux: ce n'est pas nécessaire... Et si on n'est pas capable de culotter proprement une pipe, on n'a qu'à fumer des clopes...
 

Je suis assez d'accord… dans ma pipe, du tabac, et rien que çà !

J'entendais par là "tous les moyens non néfastes pour nos chères bouffardes, et évidemment pour nous-mêmes". Qui ne brûle pas le bois ou donne un goût même le culottage fini...

Mr Raines a écrit:

J'entendais par là "tous les moyens non néfastes pour nos chères bouffardes, et évidemment pour nous-mêmes". Qui ne brûle pas le bois ou donne un goût même le culottage fini...

j'avais bien compris ne temps fais pas  

Justement, mise à part les objections purement personnelles, est-ce que ce genre de culottage est réellement à déconseiller ou au final ce n'est pas si grave ?