Tous les tabacs que je fume ne m'apportent plus aucun plaisir, tout est insipide, je ne retrouve rien.

cela vous est il déjà arrivé ?

C'est le moment de se mettre aux anglais.
























































































 

je débute donc pour moi le problème ne se pose pas mais j'aimerai pas que ça arrive.

Là tu m'inquiètes cher ami  !

T'es sûr que c'est que pour le tabac que tu n'as plus de goût...? Cela ne me regarde pas mais... tu m'inquiètes    !!
Si je le prend ça sur le côté de l'humour, je dirais qu'une petite cure de Küttel Blend te ferait du bien  !

Le titre de ton fil est assez clair, ma prochaine bouffarde sera allumée pour toi en signe de soutient et mes pensées t'accompagneront  !

Aromaniac a écrit:

Tous les tabacs que je fume ne m'apportent plus aucun plaisir, tout est insipide, je ne retrouve rien.

cela vous est il déjà arrivé ?

Quelquefois bien sûr.
Une diète de quelques jours et ça repart.
La saturation peut provenir d'un excès.

Wow!!! À non hein!!! Tu ne vas pas déclencher un burn-out pipesque???
Serait ce à force de fumer que du bon? N'ayant qu'une année de bruyère cela ne m'est arrivé et j'espère ne rencontrer aucune lassitude!
Fais toi un paquet d'Amsterdamer et de Clan à la chaîne et reprend avec du bon peut être faut il soigner le feu par le feu!

Haut les coeurs et sus aux ondes négatives, je suis certain qu'il s'agit d'un bref passage à vide comme nous en vivons tous !
Balaye-le d'une bonne biture, d'une bonne nuit de sommeil et au réveil une bonne soupe à l'oignon !

Dr LightMyFire   

Pike a écrit:

Aromaniac a écrit:

Tous les tabacs que je fume ne m'apportent plus aucun plaisir, tout est insipide, je ne retrouve rien.

cela vous est il déjà arrivé ?

Quelquefois bien sûr.
Une diète de quelques jours et ça repart.
La saturation peut provenir d'un excès.

Je dirais la même chose...
Comme dirait Little Smoke, est-ce que ce n'est que pour la pipe ou ça le fait aussi pour d'autres choses comme l'alimentation où tu perdrais des saveurs ?

je dirais que cela arrive pour les choses auxquelles ont porte trop attention. Il y a des jours où on a envie de les oublier. C'est un problème que ne connaissait pas nos grand-pères : ils négligeaient leurs pipes, ils n'en prenaient pas soin, ils n'y pensaient jamais, elles étaient là, c'est tout.

je dirais que cela arrive pour les choses auxquelles ont porte trop attention. Il y a des jours où on a envie de les oublier. C'est un problème que ne connaissait pas nos grand-pères : ils négligeaient leurs pipes, ils n'en prenaient pas soin, ils n'y pensaient jamais, elles étaient là, c'est tout.


+2 il faut savoir oublier quelques fois, pour pouvoir mieux revenir

A mon sens 3 réponses possibles:
- cette perte de goût est-elle physique (c'est à dire que tu ne ressens objectivement plus rien) mais dans ce cas elle s'étendrait aussi aux aliments et aux boissons, ou plutôt psychique (plus de plaisir subjectif retrouvé) ?
- n'as-tu pas trop forcé sur le tabac (mais tu es un fumeur d'habitude et çà m'étonnerait quand même, mais toi seul le sait…) ?
- n'es-tu pas simplement crevé, physiquement et peut-être psychiquement ? (tu as quand même un boulot fatigant ne serait-ce qu'avec la voiture) ?
MP si tu veux...

Il y a des moments dans la vie ou ce genre de chose arrive mais ce n'est que passager. Il m'est parfois arrivé, alors que j'oeuvrais dans la restauration gastronomique, d'avoir une période de "blanc" tant aux niveaux gustatif, que créatifs. La panne sèche, envie de rien, capable de rien. C'est aussi un moment propice pour se détacher, faire une pause, jusqu'a ce l'envie et le plaisir soient suscités de nouveau.
En ce qui me concerne, avoir arrêté de fumer quelques mois m'a été bénéfique. Mes gouts se sont affinés au détriment de la gourmandise exacerbée du débutant, mon fumage mieux maitrisé ainsi que mon bourrage, plus de sagesse, de maturité et surtout de satisfaction !
Courage mon ami, les voies de la pipe sont peu être elles aussi impénétrables.

le cure hivernale les mec, la cure hivernale, mes anglais ne sont que meilleurs au printemps !

Enfin, j'espère pour toi l'ami que ce n'est que passager et que tu rechopperas du poil de la bête!

Aether a écrit:

Il y a des moments dans la vie ou ce genre de chose arrive mais ce n'est que passager. Il m'est parfois arrivé, alors que j'oeuvrais dans la restauration gastronomique, d'avoir une période de "blanc" tant aux niveaux gustatif, que créatifs. La panne sèche, envie de rien, capable de rien. C'est aussi un moment propice pour se détacher, faire une pause, jusqu'a ce l'envie et le plaisir soient suscités de nouveau.
En ce qui me concerne, avoir arrêté de fumer quelques mois m'a été bénéfique.  Mes gouts se sont affinés au détriment de la gourmandise exacerbée du débutant, mon fumage mieux maitrisé ainsi que mon bourrage, plus de sagesse, de maturité et surtout de satisfaction !
Courage mon ami, les voies de la pipe sont peu être elles aussi impénétrables.  

Je me rallie à ton avis, qui est plein de prudence et de recul. Comme il est difficile de se passer de nos compagnes de fumage, essaie de prendre une grande plage de temps et de ne penser qu'à cette action, comme une méditation, voire médication et non comme un acte habituel. C'est comme pour un repas, soit on se nourrit juste, soit on prend le temps d'apprécier, par ex. au resto. Aussi comme le vin, si on le considère juste comme boisson ou si on prend conscience que c'est un brevage issu du travail de toute une chaîne de gens qui ont oeuvré pour livrer un produit fini. Je veux dire par-là que si tu ne fais rien d'autre que de prendre ton pied avec ta pipe, choisie pour la circonstance, le tabac qui te convient à ce moment et que tu ne fais que ça, en occultant tout le reste, peut-être que les saveurs ou en tout cas la magie de cette séance te réconciliera avec ces goûts perdus. Take it easy  amigo !

Ça m'est arrivé aussi et plus d'une fois et ça résultait d'une saturation due à un excès de fumage . Une petite diète effectivement et c'est vite revenu.  

La flore buccale est sensible et son équilibre peut être momentanément perturbé. C'est mon cas, pour l'instant, je goûte et sens moins les arômes, mais je sais que ce n'est qu'une petite perturbation bactérienne qui finira par s'estomper. Ménageons nos papilles, que diable !  

Du reste, lorsque tu dis ne plus rien ressentir, je pense à l'anhédonie, déformation professionnelle oblige... Alors, dans le cas d'un trouble psychogène, rien de grave. Sur ce plan, pris isolément, cela ne veut rien dire. Cela arrive parfois à cause d'un abus de sollicitations, de stress ou d'anxiété. Je ne parlerai pas ici de "burn-out" car il s'agit d'une pathologie fourre-tout, d'une étiquette hermétique et ne permettant aucun approfondissement.

Ce n'est quoi qu'il en soit qu'un symptôme et l'équilibre peut être rapidement rétabli. Dans un cas comme dans l'autre, prends soin de toi et tiens-nous au courant 

PS : et si tu veux discuter, évidemment...