L'amour des belles choses qu'est le mien, me pousse à vous parler de Laurent Gerdil.
Il est sculpteur sur bois, corne etc.. et spécialisé dans les manches de couteaux.

A n'en point douter, une sommité dans le domaine.

Je vous laisse admirer son remarquable travail, tout en finesse sur son site.
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Mais quand même quelques images...

Laurent Gerdil fait parti de mes références en matière de sculpture, je dirais même ma référence n°1. Toutes ses sculpture sont à tomber......

Il est à la coutellerie française ce que Pierre est à la pipe française....

Le top quoi...

Merci pour le lien watson!  

Et Laurent Gerdil sera intronisé à la Confrérie en octobre prochain

C'est vraiment superbe et j'ai bien sûr un grand faible pour le couteau avec manche dragon  

Tiens donc   . En outre il va très bien avec ta pipe "dragonesque". allez, laisse toi tenter ..., ou mieux ... tu l'offres à Dragonette pour sa fête des mères      

le dragon et la rainette sont évidemment superbes, mais ne sont valables, quant à moi, que pour des pièces de collection (difficilement maniables). Personnellement je leur préfère le troisième illustré. Bien qu'il ne s'agisse, je le répète, que d'un goût purement personnel.

Impressionnant ce que certains font avec leurs mains  

SmokingDragon a écrit:

C'est vraiment superbe et j'ai bien sûr un grand faible pour le couteau avec manche dragon  

je l'ai mise en pensant à toi ^^

watson a écrit:

SmokingDragon a écrit:

C'est vraiment superbe et j'ai bien sûr un grand faible pour le couteau avec manche dragon  

je l'ai mise en pensant à toi ^^

Ca m'étonne pas de toi   Dommage qu'elle ait été vendue ceci dit je me demande combien elle coûtait ?  

Vraiment superbe ce travail !

beau boulot.

Magnifique !
Cependant, ce que je leur reproche, c'est de ne pas être fonctionnels (peu voire pas maniable) et donc destinés exclusivement à la décoration et/ou la collection...

Mr Raines a écrit:

Magnifique !
Cependant, ce que je leur reproche, c'est de ne pas être fonctionnels (peu voire pas maniable) et donc destinés exclusivement à la décoration et/ou la collection...

ce qui me rejoint. Et je maintiens pourtant, ce sont de véritables œuvres d'art!

Ce sont de très beaux couteaux . Après il faut que la lame tranche nette, comme une belle pipe doit être une bonne fumeuse . Voili voilou  

Travaux de sculpture réalisés avec beaucoup d'adresse, mais beaucoup trop compliqués - torturés pour moi, qui suis un vrai ringard, et que toute heroic fantasy fait littéralement fuir (et puis, comme le dit Mr Raines, ce sont là des couteaux à poser sur un présentoir, mais qui ne sont pas fonctionnels.  . 
La comparaison avec Pierre Morel me semble même peu flatteuse pour l'artisan - piper, qui, lui, travaille ses formes avec une rare sobriété et une élégance apurée.
Pour moi, qui adore les beaux couteaux, si je devais faire un parallèle entre Morel et un coutelier français de génie : sans originalité, je citerais sans doute Jacques Mongin, dont j'ai cette petite chose dans la poche (une copie du couteau que Papa Diderot, coutelier, fabriqua pour le jeune Denis, en cadeau de mariage : manche ivoire, clous et mitres en argent guillochés, ressort aminci...)  et qui fait un travail discret, mais d'une élégance et d'une technicité folles ...
Comme quoi, des goûts et des couleurs....       

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à vue de nez, ça ressemble à un Laguiole, non?

Non, rien à voir. Le Laguiole est un couteau en lignes courbes;
Celui-là est un couteau droit, dit "couteau de gentilhomme," du XVIIIe siècle. 
Il était parfois muni d'une lame argent (l'inox n'existait pas; et les lames carbone en s'oxydant au contact des aliments leur donne un goût métallique - pour éviter cela, certains couteaux était donc munis d'une lame en argent).

Le Passeur a écrit:

à vue de nez, ça ressemble à un Laguiole, non?

Non, je crois que les vrais Laguiole ont toujours des manches en cornes sauf ceux entièrement en métal . Mais pas d'autres matières pour le manche .
De plus il y'a la fameuse abeille sur le dessus que l'on ne voit pas .

Les Laguiole que tu vois dans les cafés tabacs sont pour la plupart des imitations , c'est d'ailleurs tout le problème pour cette ville où il faut faire la différence entre le faux et le vrai .

Euh... Le "vrai" Laguiole (disons : le Laguiole d'origine - parce qu'ensuite, tout le monde se bagarre pour dire que "le sien" est le "vrai") pouvait aussi être en ivoire, comme c'est notamment le cas des célèbres couteaux taillés dans le temps par Calmels (1) ou Crocombette (2)

1. 
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2.
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En effet, beaucoup de contrefaçons pour ce superbe couteau. 
Marque déposée depuis 1927, le couteau Laguiole Rossignol est l’une des seules marques Laguiole de plus de 40 ans. Le couteau Laguiole Rossignol doit surtout à sa ville de naissance et de fabrication, la ville de Thiers. Il ne s'agit donc pas d'un véritable couteau de Laguiole.
Située en Auvergne, Thiers est la capitale de la coutellerie, avec près de 100 entreprises de confection de couteaux et un musée de la coutellerie. Le Laguiole Rossignol est donc né dans une grande ville de la fabrication de couteaux, capitalisant ainsi sur le savoir-faire de ses artisans.
Voici le mien (avec la gaine fabriquée pour) que je porte continuellement. Un Laguiole "Rossignol" pour fumeur de pipe.

En fait ce que je dis est ce qu'on m'a dit sur place . Mais c'est clair qu'il y'a une bataille sur place entre le "faux Laguiole" et le "vrai Laguiole" qui d'ailleurs est un peu pompante pour un touriste venant voir une ville de coutellerie comme moi et qui n'y connait pas grand chose.
A Saint-Claude, pas de problême avec les pipes , c'est beaucoup plus clair . De la bruyère , point barre et pas de chi chi

Joli Laguiole de fumeur de pipe, cher Denis.

Si les "couteaux de fumeur de pipe" t'intéressent, peut-être connais-tu celui qui est sans doute le plus célèbre d'entre eux : le Hemingway ?

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Histoire - Client de la coutellerie Kindal, 33 avenue de l’Opéra, Ernest Hemingway avait pour habitude, après ses achats, de traverser la boutique, pour se rendre au Ritz, place Vendôme.
Son couteau en bois de cerf, avec lame, scie, décapsuleur ouvre-boîte et tire-bouchon, était son compagnon de chaque jour, il tassait même son tabac et curait sa pipe avec.
Le bois de cerf se fendillant à son extrémité avec le temps et le tabac se prenant sans cesse dans les fentes, l’obligeant à nettoyer son couteau régulièrement, il y fit placer un pommeau  en ivoire. Puis il le donna de nouveau à affûter. Et il oublia de venir le rechercher.
Bien des années après sa mort, Mme May Kindal retrouva son couteau, laissé en réparation, au fond d’un tiroir. Elle le fit rééditer par Jacques Mongin, coutelier artisan et meilleur ouvrier de France.
Depuis, le couteau Hemingway est vendu exclusivement par la coutellerie Kindal, à Paris : toujours avec son pommeau en ivoire, qui peut servir de tasse-braise...   

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Je l'ai souvent manipulé, chez Kindal... C'est vraiment un magnifique couteau digne de l'excellentissime Mongin... mais, hélas, vendu 860 €. Snif.

superbe le couteau Mareste,et merci pour la petite histoire mais à se prix la je préfère prendre quelques pipes 

C'est clair , j'ai déjà acheté des beaux couteaux à 600 euros . A la place une superbe pipe m'aurait bien fait l'affaire , snif