Merci pour toutes vos réponses. 
Je retrouve des symptômes comme le tabac trop humide et fumer trop vite. Je n'identifie pas de Sand pit mais au moins j'aurais appris un nouveau truc.
En fait, je dirai que Siramy doit voir juste. Avec des parois fines, je sais désormais que l'on peut plus facilement connaître l'effet de cerf ! Question de bois, me direz-vous !

!!

Excellente réponse, Or Pale, excellente !

Or Pâle a écrit:

Merci pour toutes vos réponses. 
Je retrouve des symptômes comme le tabac trop humide et fumer trop vite. Je n'identifie pas de Sand pit mais au moins j'aurais appris un nouveau truc.

Comme tu le sais, ma chère amie, le broussin duquel on tire ébauchons et plateaux dont on fera des pipes est sous le sol puisque ce n'est pas l'arbrisseau qu'on utilise mais une partie de sa racine, si on peut dire... Or, pendant son développement, il se produit occasionnellement qu'un grain de sable reste incrusté à l'intérieur de ce qui deviendra le broussin. Impossible à repérer dans l'un ou l'autre des stades de fabrication de la pipe (de l'extraction du broussin au polissage de la pipe), ça n'en demeure pas moins une faiblesse dans le bois, faiblesse dont l'unique "coupable" est Dame Nature. Pour identifier un possible "sand pit" (encore qu'il ne s'agisse pas d'une méthode à 100% efficace ni sûre), on peut constater que la chaleur ne se distribue pas de façon égale sur l'ensemble du pourtour du foyer. Ce n'est pas obligatoirement la "preuve" de l'existance d'un «sand pit», mais ça peut le rendre très plausible. 

Superbe leçon de biologie pipesque mon ami !

Drak Poy a écrit:

Superbe leçon de biologie pipesque mon ami !

+1

Je profite du ce fil pour poser ma question ( pas inutile  vu que je n ai pas la réponse:P ):

Je lis beaucoup de post qui parle d un tabac que vous citez par "KUB".
 Que veux dire cette abréviation?

Merci littlesmoke! 
Ça donne envie d'y goûter à cet aro haut de gamme 
Dommage qu il ne soit commercialisé qu en suisse! 
D'ailleurs, comment les français non frontaliers suisse du forum s' en procure? 

Parce que cette recherche et lecture ont attisé ma curiosité!

Pour le séjour helvétique,  ce serait vraiment intéressant mais je suis bloqué à cause d une luxation de l'épaule 
Je crois que je vais devoir être patient alors.

J'ai 6 tabacs différents à découvrir donc j'ai de quoi occuper mes longues journée...
Cependant, il me tarde de goûter ces tabacs à bonne réputation!

lagmax a écrit:

Pour le séjour helvétique,  ce serait vraiment intéressant mais je suis bloqué à cause d une luxation de l'épaule 
Je crois que je vais devoir être patient alors.

J'ai 6 tabacs différents à découvrir donc j'ai de quoi occuper mes longues journée...
Cependant, il me tarde de goûter ces tabacs à bonne réputation!

Répare bien cette épaule mon Ami !

bon allez je me lance....
J'ai varié les bourrages (peu tassé ou bien tassé), j'ai joué du tasse braise, utilisé les tabacs au sortir de la blague, fait sécher plus ou moins; j'ai varié ma vitesse de fumage, et pourtant j'ai l'impression de stagner 
Je rallume ma pipe bien trop fréquemment à mon goût (5 à 8 fois) mais n'ayant pas de point de comparaison difficile de savoir si ce chiffre est normal ou trop élevé.
Alors je sollicite vos expériences les bouffardeux, concernant le nombre de rallumage dans vos fourneaux de taille moyenne car là, je ne vois pas quel paramètre je dois retravailler 

Pour ma part, je rallume ma pipe environ 2 fois par bol. Voir une seule fois de plus en plus souvent. 
Le métier rentre!

sunkmanitu tanka a écrit:

bon allez je me lance....
J'ai varié les bourrages (peu tassé ou bien tassé), j'ai joué du tasse braise, utilisé les tabacs au sortir de la blague, fait sécher plus ou moins; j'ai varié ma vitesse de fumage, et pourtant j'ai l'impression de stagner 
Je rallume ma pipe bien trop fréquemment à mon goût (5 à 8 fois) mais n'ayant pas de point de comparaison difficile de savoir si ce chiffre est normal ou trop élevé.
Alors je sollicite vos expériences les bouffardeux, concernant le nombre de rallumage dans vos fourneaux de taille moyenne car là, je ne vois pas quel paramètre je dois retravailler 

Tel était mon vécu il y a encore 1 mois ou 2, et ce après 15 mois de reprise…
Actuellement j'arrive à allumer une seule fois et à tenir jusqu'au bout; je pense qu'outre la qualité du tabac (pas trop humide ni gras) les 2 secrets sont dans le bourrage (perso j'émiette mon tabac jusqu'à en individualise quasiment chaque brin, tu pourras demander au Passeur ce qu'il en pense:lol!:, je le laisse descendre naturellement dans le fourneau, éventuellement en tapotant les côtés du fourneau avec un doigt, et je ne tasse que lorsqu'il affleure le bord, et ce uniquement en périphérie et avec uniquement la pulpe du doigt) et dans le jeu du tasse-braises (tu n'attends pas que ton foyer s'éteigne pour en jouer, au contraire tu enfonce doucement et régulièrement ta cendre avec…). J'espère que tout cela t'aidera cher Sunkmanitu !

Je suis d'accord avec ce qui vient d'être dit. Tassage léger et en toute fin de remplissage du bol.
- Un premier allumage pour sécher les brins de tabac du dessus,
- tasse braise en douceur pour égaliser le dessus du bol, et pour avoir un tirage équivalent à celui d'une cigarette ou d'un cigare, l'air passe mais force un tout petit peu. Si l'air passe comme à traver une paille c'est pas bon non plus...
- Second allumage (et en ce qui me concerne quasiment toujours le dernier), toute la surface du bol doit être rouge et la première fumée est très épaisse.
- Tasse braise tout de suite après, pas forcément pour tasser mais souvent pour diminuer la prise d'air et augmenter la vitesse de l'air pénétrant dans le bol. le tabac doit bien prendre sur toute sa surface.
- En cour de fumage j'utilise le TB presque avant chaque tirage, de la même manière que précédement, c'est à dire pas forcement pour écraser la cendre, en tout cas chaque fois que le passage de l'air "s'allège" et devient trop "paille".
- De temps en temps, j'aplatis doucement (très doucement) la cendre qui forme progressivement un tapis au dessus de la braise, et qui, il me semble, la protège tout au long du fumage.
- si le tabac a été trop tassé j'ai remarqué que je devais rallumer plusieurs fois...
- Une chenillette est toujours à portée de mains pour sêcher la tige en cour de fumage.

Voila voila...

Pour ma part, tout dépend du tabac, autant un Semois ou un brun en général possède une combustion ne nécessitant aucun rallumage, autant certains aros (pour ne pas dire la plupart) ne peuvent se fumer d'une traite, même avec un bourrage parfait.

Tout à fait d'accord avec toi cher TomCat !

Drak Poy a écrit:

Pour ma part, tout dépend du tabac, autant un Semois ou un brun en général possède une combustion ne nécessitant aucun rallumage, autant certains aros (pour ne pâs dire la plupart) ne peuvent se fumer d'une traite, même avec un tassage parfait.

De plus la combustion est plus rapide avec le Semois je trouve .

Ma description s'applique pour les aro et les anglais.. Je ne suis pas adepte du brun ou du semois.....

Super les chevaliers! cela m'amène à penser que mon bourrage pourrait être en partie responsable; après le premier tassage (avec l'extrémité du doigt et pas la pulpe) je remet du tabac car je trouve que l'air circule trop librement; de plus je dois trop appuyé avec le tasse braise en cours de fumage;
@ Drak Poy: Du côté des tabacs, que ce soit aros ou anglais, même galère de combustion, ce qui, je vous le confesse, altère mon plaisir et la sérénité du moment.
@ Tabadoc et Tomcat11 j'essaierais vos technique dès demain et vendredi.

@ tous : Merci 

merci de tes conseils Little Smoke; il est vrai qu'après 10 mois de pratique, j'aimerais bien arriver à un mieux et voir ma réserve de Bic moins diminuer 
Peut être aussi que mon allumage n'est pas correct, bref beaucoup de questionnements en cette belle période automnale..

Comme tout le monde l'a dit, le secret, c'est vraiment le bourrage. Je partage pleinement les conseils de LS. Le fait de rallumer fréquemment sa pipe n'est pas le signe d'un mauvais fumeur, mais souvent le signe que la pipe est mal bourrée ou que le fumeur est distrait.