On le sait déjà, je ne supporte pas la climatisation… je suis donc descendu de l'avion à Nantes, après une nuit de vol sans dormir (parce que, toute la nuit, deux bébés à l'âge du sein pleuraient; évidemment, je suis capable de comprendre et ne leur en tiens pas rigueur…), tentant de me refaire des forces, mais la climatisation de l'avion avait déjà fait son mal. Je suis donc descendu de l'avion avec un début de rhume. 
Après avoir récupéré la voiture (nettement plus confortable que celle de l'an dernier alors que j'avais, pour plier mon 1,80 m, une Fiat 500), une Hyundaï I-30; comparé à celle de l'an dernier, je suis donc en limousine! Je pars donc en direction de la Vendée, vers la région des Sables d'Olonne. Ma nuit blanche ne m'est pas d'un grand secours, devrais-je dire, et je valse sur la route…  
Arrivé à destination, chez les parents de Piagru (qu'on ne voit pas assez souvent dans les environs du Manoir), Maman Piagru me voit dans un sale état; après m'avoir littéralement enfoncé un casse-grippe derrière la glotte, elle me recommande d'aller m'étendre une heure ou deux, en attendant le dîner. Je ne suis pas en position de m'objecter, je me plie donc à ses "ordres"… sitôt levé, elle m'enfonce encore un casse-grippe dans le …gésier. Incapable de manger, j'ai des hauts-le-coeur sitôt que j'approche la fourchette de mes lèvres. Je me retire donc de table, tout aussi à jeun. Visite de courtoisie de Piagru chez ses parents, ce qui me plaît évidemment, mais mon état ne me permet pas de goûter pleinement cette visite. Visite aussi de sa soeur gendarme (je sais puisque l'an dernier je l'ai vue en uniforme qui lui va, soit dit en passant, à ravir), du mari de celle-ci et de leurs enfants, bref soirée pépère et, lorsque tout ce beau monde est parti, Maman Piagru m'enfonce jusqu'à l'estomac un nouveau casse-grippe et m'envoie au lit, comme un gamin trop peu sage. 
Lendemain matin, après une bonne douche, petit déjeuner, je me sens nettement mieux. Maman Piagru me tord un bras pour me faire ouvrir la bouche et m'y enfonce un nouveau casse-grippe, me donne le reste de la boîte et m'ordonne de les prendre trois jours de suite… Bisous-bisous, poignée de main avec Papa Piagru, et je remonte dans la voiture, direction Bretagne, le fin fond du Finistère… 

Cher ami, ce n'est pas de chance que d'attraper un refroidissement en arrivant.  presque sans me moquer, et si tu n'étais pas passeur de ton état, je dirais : Pauvre diable !  
Et justement lorsque on fait ce genre de voyages, on aimerait pouvoir concentrer un maximum de visites, mais si possible dans les meilleures conditions. 
Je te souhaite du mieux pour la suite de tes pérégrinations !

Oui, je sais bien, mes amis; c'est un problème inhérent aux longs parcours, chez moi. j'ai vécu plus ou moins la même chose l'an dernier, avec cette différence que je suis, cette fois-ci, dans un état nettement supérieur à celui de l'an dernier… et les soins et l'accueil de Bretonnette et Tabadoc ne sont pas sans valeur dans le dossier.
Allez, si j'ai encore un peu de temps avant de quitter demain, je poursuivrai mes "Relations de voyage"… 

little smoke a écrit:

Ménages-toi les premiers temps histoire de pouvoir en profiter sur la durée cher ami ! Ce serait con que tu choppes les mêmes saloperies cette année !

je suis d'accord avec toi; aussi je me surveille

Le Passeur a écrit:

little smoke a écrit:

Ménages-toi les premiers temps histoire de pouvoir en profiter sur la durée cher ami ! Ce serait con que tu choppes les mêmes saloperies cette année !

je suis d'accord avec toi; aussi je me surveille

Et nous aussi on le surveille……….. des fois qu'il fasse des bêtises...

Tabadoc a écrit:

Le Passeur a écrit:

little smoke a écrit:

Ménages-toi les premiers temps histoire de pouvoir en profiter sur la durée cher ami ! Ce serait con que tu choppes les mêmes saloperies cette année !

je suis d'accord avec toi; aussi je me surveille

Et nous aussi on le surveille……….. des fois qu'il fasse des bêtises...

C'est un fait que je me sens surveillé, mais ce serait égoïste de ma part de ne pas y voir une sincère amitié et une véritable tendresse. Bon, maintenant t'es satisfait, Tabadoc? tu peux laisser le bras que tu me tords dans le dos?

Le Passeur a écrit:

 Bon, maintenant t'es satisfait, Tabadoc? tu peux laisser le bras que tu me tords dans le dos?

J'espère bien que personne ne prend ça au sérieux. Et Bretonnette, et Tabadoc et moi savons parfaitement que ce n'est que foutaise 

Je suis loin, ce matin, d'avoir le coeur à rire, je demeurerai donc sérieux, même si certains espéreraient autre chose…
C'est que, comme je l'ai dit en titre, je pars ce matin et j'ai le coeur gros. Je ne sais pas si l'accueil qui m'a été fait est inhérent à la distance du Finistère par rapport aux autres bouffardeux qui fait que mes hôtes se sont montrés d'un tel empressement… Si je  ne suis pas l'unique membre du manoir à les avoir visités (la deuxième fois dans mon cas), nous ne devons pas être des masses, ne serait-ce qu'une fois!
En tout temps, Bretonnette et Tabadoc (tout comme leurs enfants que j'ai eu plaisir à revoir cette année), se sont montrés d'une gentillesse, d'une courtoisie au)delà de tout reproche. Visites avec Tabadoc à la boulangerie, apprenant l'art d'être français, s'asseoir à la terrasse pour y déguster une bouffarde en attendant qu'on nous apporte café et croissant, sans que personne ne s'insurge contre ce truc étrange qui nous sortait des lèvres et qui semblait envoyer des signaux indiens…
J'ai tellement bien appris ma leçon que, le lendemain; j'y allais seul et j'y agissais exactement de la même façon. Petit fait cocasse au passage, une des employées de cette boulangerie à Lannilis est originaire de l'Outaouais ontarien 
Visite avec Bretonnette et Tabadoc à Brest  à ce que je crois être une espèce de foire, visites seul à Lannion, retour à Lannilis (au passage, c'est là que l'an dernier, j'ai cru rendre l'âme… juste avant que, dans un moment de lucidité, je réalise qu'il y a longtemps que je l'ai rendu si tant est que j'en aie jamais eu une), au Conquet, à Plougastel-Daoulas, seul comme un grand, à Landerneau avec Bretonnette et j'en passe et j'en oublie.
Ce matin, donc, départ alors que même le ciel se sent triste! Quand aurai-je un autre clavier sous les doigts? je ne le sais pas et, de ce fait, je ne saurais vous dire quand je reviendrai moi-même… D'autres vous tiendront au courant de mes pérégrinations… en attendant, je remercie sincèrement mes hôtes pour l'accueil qu'ils m'ont fait.
Au plaisir de vous relire quand j'aurai un peu de temps de côté et un ordo devant...

Bon vent et bonnes volutes à toi cher Passeur !

Le Passeur a écrit:

Je suis loin, ce matin, d'avoir le coeur à rire, je demeurerai donc sérieux, même si certains espéreraient autre chose…
C'est que, comme je l'ai dit en titre, je pars ce matin et j'ai le coeur gros. Je ne sais pas si l'accueil qui m'a été fait est inhérent à la distance du Finistère par rapport aux autres bouffardeux qui fait que mes hôtes se sont montrés d'un tel empressement… Si je  ne suis pas l'unique membre du manoir à les avoir visités (la deuxième fois dans mon cas), nous ne devons pas être des masses, ne serait-ce qu'une fois!
En tout temps, Bretonnette et Tabadoc (tout comme leurs enfants que j'ai eu plaisir à revoir cette année), se sont montrés d'une gentillesse, d'une courtoisie au)delà de tout reproche. Visites avec Tabadoc à la boulangerie, apprenant l'art d'être français, s'asseoir à la terrasse pour y déguster une bouffarde en attendant qu'on nous apporte café et croissant, sans que personne ne s'insurge contre ce truc étrange qui nous sortait des lèvres et qui semblait envoyer des signaux indiens…
J'ai tellement bien appris ma leçon que, le lendemain; j'y allais seul et j'y agissais exactement de la même façon. Petit fait cocasse au passage, une des employées de cette boulangerie à Lannilis est originaire de l'Outaouais ontarien 
Visite avec Bretonnette et Tabadoc à Brest  à ce que je crois être une espèce de foire, visites seul à Lannion, retour à Lannilis (au passage, c'est là que l'an dernier, j'ai cru rendre l'âme… juste avant que, dans un moment de lucidité, je réalise qu'il y a longtemps que je l'ai rendu si tant est que j'en aie jamais eu une), au Conquet, à Plougastel-Daoulas, seul comme un grand, à Landerneau avec Bretonnette et j'en passe et j'en oublie.
Ce matin, donc, départ alors que même le ciel se sent triste! Quand aurai-je un autre clavier sous les doigts? je ne le sais pas et, de ce fait, je ne saurais vous dire quand je reviendrai moi-même… D'autres vous tiendront au courant de mes pérégrinations… en attendant, je remercie sincèrement mes hôtes pour l'accueil qu'ils m'ont fait.
Au plaisir de vous relire quand j'aurai un peu de temps de côté et un ordo devant…

C'est nous qui te remercions cher Passeur de nous avoir rendu une nouvelle fois visite. Les murs de la maison se souviendront de nos conversations passionnées autour de la pipe et d'ailleurs...

Le Passeur a écrit:

On le sait déjà, je ne supporte pas la climatisation… je suis donc descendu de l'avion à Nantes, après une nuit de vol sans dormir (parce que, toute la nuit, deux bébés à l'âge du sein pleuraient; évidemment, je suis capable de comprendre et ne leur en tiens pas rigueur…), tentant de me refaire des forces, mais la climatisation de l'avion avait déjà fait son mal. Je suis donc descendu de l'avion avec un début de rhume. 
Après avoir récupéré la voiture (nettement plus confortable que celle de l'an dernier alors que j'avais, pour plier mon 1,80 m, une Fiat 500), une Hyundaï I-30; comparé à celle de l'an dernier, je suis donc en limousine! Je pars donc en direction de la Vendée, vers la région des Sables d'Olonne. Ma nuit blanche ne m'est pas d'un grand secours, devrais-je dire, et je valse sur la route…  
Arrivé à destination, chez les parents de Piagru (qu'on ne voit pas assez souvent dans les environs du Manoir), Maman Piagru me voit dans un sale état; après m'avoir littéralement enfoncé un casse-grippe derrière la glotte, elle me recommande d'aller m'étendre une heure ou deux, en attendant le dîner. Je ne suis pas en position de m'objecter, je me plie donc à ses "ordres"… sitôt levé, elle m'enfonce encore un casse-grippe dans le …gésier. Incapable de manger, j'ai des hauts-le-coeur sitôt que j'approche la fourchette de mes lèvres. Je me retire donc de table, tout aussi à jeun. Visite de courtoisie de Piagru chez ses parents, ce qui me plaît évidemment, mais mon état ne me permet pas de goûter pleinement cette visite. Visite aussi de sa soeur gendarme (je sais puisque l'an dernier je l'ai vue en uniforme qui lui va, soit dit en passant, à ravir), du mari de celle-ci et de leurs enfants, bref soirée pépère et, lorsque tout ce beau monde est parti, Maman Piagru m'enfonce jusqu'à l'estomac un nouveau casse-grippe et m'envoie au lit, comme un gamin trop peu sage. 
Lendemain matin, après une bonne douche, petit déjeuner, je me sens nettement mieux. Maman Piagru me tord un bras pour me faire ouvrir la bouche et m'y enfonce un nouveau casse-grippe, me donne le reste de la boîte et m'ordonne de les prendre trois jours de suite… Bisous-bisous, poignée de main avec Papa Piagru, et je remonte dans la voiture, direction Bretagne, le fin fond du Finistère… 

Il me semble que tu es passé à côté de quelques volutes mon cher Passeur... en tous les cas mieux vaut être "passeur" que client du "passeur"
Maman Piagru: il faudrai lui dire de tout de même prendre la température

Je pense que depuis tu es bien rétablis et j'en suis heureux