Bravo pour ce compte rendu très bien rédigé.
Mais vraiment je n'aime pas ces tabacs bruns.

J'ai gout" le 10 cors grâce à l'ami Ric; N'étant pas fan de brun, je l’ai cependant apprécié".

et bien je pense que nous avons là un autre " maitre " des revues. Merci Meri

Merci pour ta revue,
et LeGaulois : pas de brun du tout du tout ?ni le semois ni le 1637, le St Claude, le Caporal etc etc ?

Bonjour,
Bravo pour cette revue poétique et si bien écrite. En plus, elle est vraie et j'y ai retrouvé avec un plaisir certain les goûts, odeurs et images que suscitait le fumage de ce tabac lorsque je pouvais encore fumer il y a deux ans. Mais c'était avant le cancer . Il reste le souvenir et ton talent l'a ravivé . Merci encore.
Bien cordialement, Marc.

Merci pour vos encouragements les amis !

Méri Laynon a écrit:

Bonjour à tous,

Après quelques bols de dégustation, je pense pouvoir émettre un avis sur ce tabac, en toute humilité bien évidemment ;o)

Pour la dégustation, j'utilise une pipe Brebbia Junior Noce de forme Poker, avec filtre 9mm de type "écume de mer".

Le tabac provient de la maison d'Hondt à Tournai.

D'abord je m'arrête un peu sur le "packaging" comme on dit. Le pacquet de forme rectangulaire me fait penser aux temps anciens, où l'essentiel était dans le contenu et non dans le contenant. Le tabac est compressé dans un papier rigide, entouré lui même par une étiquette vintage faisant figurer un homme à la pipe, parfaite représentation du gentleman fumeur. De l'autre côté on a une demeurre au milieu d'une plantation de tabac, avec un côté Vieux Sud des Etats Unis. On n'a pas envi de déchirré le pacquet, mais plutôt de l'ouvrir délicatement sur le côté, comme si on cherchait à rester discret.

Ensuite le nez. Ca sent la campagne, la prairie... On est à la ferme de nos vacances quant on était petit ! C'est frais, doux, extrémement paisible en fait. On entend le chant du coq au matin, on voit le soleil se coucher derrière la colline.

La coupe est homogène et s'effiloche très facilement. Au touché c'est assez sec, ça crisse sous les doigts, c'est très agréable comme sensation. Le bourrage ne pose aucun problème, et l'allumage non plus.

Le fumage maintenant !
Même sensation qu'au nez, la douceur de la campagne. La première saveur que je perçois c'est le foin, l'herbe très sèche. Ca se complexifie très peu, néanmoins la saveur de foin se corse très légérement au fur à mesure du fumage. On en vient au goût du cuir, du sous-bois. C'est une vraie balade en fôret, en plein été. Ca me rappelle vraiment mon enfance, l'insouciance et la légèreté. Le fumage est linéaire sans avoir besoin de multiplier les ralumages.

Je trouve que ce tabac est fantastique. Il n'est pas très complexe mais il est de mon point de vue représentatif du tabac à pipe. Il me rappelle le tabac que fumait mon père, dans son fauteuil le dimanche après-midi. Il faut d'ailleurs que je lui demande très vite de retourner m'en chercher ;o)

Bouffardement
Méri

Cher Mery tu viens de façon bucolique et nostalgique nous faire part de ton ressenti pour le Vincent Manil, je n'en avais jamais fumé avant ce...Matin, oui, je viens de prendre mes toutes premières petites bouffées de Semois aujourd'hui, je vais poster un truc à ce sujet tantôt et essaierai de me montrer aussi descriptif que toi pour cette occasion. Merci cher ami

On dirai une plaquette de beurre

comme répondrait Thierry Lhermitte dans les bronzés: t'inquiète, ça casse pas ce qu'il y a dedans....

Allez un petit retour sur ce tabac à la suite du post de Norfing et de sa généreuse proposition de dégustation, et de son échantillon non moins généreux.
Mon premier Manil, même si grâce à Stéphane je vais avoir également l'opportunité de goûter la Brumeuse et la Volute dans les jours à venir.
Que dire : il est très difficile de départager les semois entre eux de façon très claire. On est toujours sur le même type de terroir que chez Martin et Couvert bien entendu, et les variations sont donc subtiles.
Au visuel quelques reflets verts sur certains brins sinon un brun de semois classique.
Nez assez discret je trouve.
J'arrive à dégager deux trois choses après quelques fumages : c'est un tabac assez subtil (je m'attendais à plus bourrin après lecture de quelques revues), avec des notes plus animales que les autre semois de mon registre.
La puissance est là (je ne parle pas de charge nicotinique) mais très maîtrisée, l'évolution  agréable avec cette puissance qui monte progressivement. D'ailleurs celle-ci n'est pas accompagnée d'une amertume ou âcreté qu'on peut souvent retrouver (pour le meilleur et le pire) dans plusieurs bruns.

Bref un très très bon semois à mon goût, merci beaucoup Norfing de m'avoir permis cette découverte!

Vauen Largo a écrit:

Bref un très très bon semois à mon goût, merci beaucoup Norfing de m'avoir permis cette découverte!

Merci VL pour ce retour ! Un tabac que j'ai découvert grâce à William et qui me plaît bien également.

Merci pour cette revue Vauen Largo, d'un tabac pour lequel je me retrouve dans ta dégustation 

Bonjour Vauen Largo,

Merci pour cette revue.  

Bonjour Le Village,

Dans sa croisade pour convertir l'Infidèle au semois, Stéphane a eu la gentillesse de me faire parvenir du Vincent Manil "Réserve du patron". J'en fais donc une revue à l'épée et bouclier.

Au nez : C'est une odeur de fermentation qui domine. 
Quelque chose qui se rapproche de l'étable en fin de journée, quand les chevaux sont rentrés, et, libérés de leur harnachement et du Chevalier qui leurs cassent les reins, se sont soulagés dans la paille.
En gros, ça sent un peu l'urée. Derrière j'y distingue un fruit à coque, quelque chose comme la noisette légèrement grillée.
J'y distingue aussi un côté bonbon genre berlingot très léger et agréable, mais très vite, ce côté fermenté, uréique remonte et prend le dessus.
Le nez m'a beaucoup plu je dois dire.

A l'allumage : Pfiou ! C'est rude ! Il est très apre au démarrage. J'avais hésité à le réhumidifier un peu, mais en fait c'est pas la peine.
Cet effet ne dure pas. Il s'adoucit très vite, s'arrondit dans un côté sucré très fruit à coque, noisette grillée.
Il continue de se sucrer et de s'adoucir au fil du bol. En fait, il s'installe tranquillement.
Il devient vraiment très agréable après le premier tiers.

A la moitié du bol apparait un côté mentholé déja perçu dans le "vieux Bohan" de chez J. Martin (enfin je crois, je ne retrouve plus ma revue.)
Le dernier tiers du bol est plus doux, ce côté mentholé se retire et reste cette saveur très agréable de noisette grillée. 
Je dis noisette mais je m'en tiendrai à un fruit à coque. Le tabac est costaud, charpenté et réussir à établir si c'est noisette ou pécan grillée, c'est trop pour moi. 
Enfin vous saisisez l'idée je pense. Mais toujours il sait rester assez rond derrière sa force.
Reste donc une saveur de tabac "brut", véritable, dénué de tout artifice, comme déshabillé de tout arôme.
Un tabac en slip quoi...

Pour conclure, je dirais qu'il m'a plu, en dépit de sa force et du démarrage assez désagréable (sur 2 ou 3 bouffées). Cependant, je le déconseille aux fumeurs novices (sans mépris aucun).
Plein de tabacs plus doux offrent aussi de beaux voyages.
C'est un tabac qu'on peut apprécier après plein d'autres, il est très bon, mais comme un aboutissement, après plein d'autres batailles.
(genre HH Rustica ^^ hein William ?)

Parce qu'il est costaud le bougre, je le vous le dis, ce tabac a du slip !

Bonnes volutes.

merci pour cette revue, ben oui c'est du kentucky en majorité mélangé avec d'autre dont Mr Manil a le secret, c'est du bon  qui dépote...
Après un  tabac plus simple a appréhender si on a déjà fumer le cigare, j'adore ce tabac !!!

+1 . Merci pour la revue. 

Merci Kubark !  

Merci Kubark.
Je me suis régalé.
Qu'est-ce qu'il est bon ce tabac!

Merci pour cette revue Olivier, un régal de lecture 

J'espère que je vais arriver définitivement à te convertir aux Semois 

Merci Kub pour cette belle revue !