Est-ce que tous les pécheurs normands étaient des fumeurs de pipe ?

Sympa toute ces vieilles photos
Et pour répondre à ta question, visiblement oui 

On dirait que le tabac conserve...

Dis-donc ! L'Ile d'Oléron c'est chez moi et c'est pas en Normandie, non mais ! Jolies photos à part ça !

Alex12 a écrit:

On dirait que le tabac conserve...

Je pense plutôt que le métier de marin fait vieillir prématurément.

Joseuvic a écrit:

Alex12 a écrit:

On dirait que le tabac conserve...

Je pense plutôt que le métier de marin fait vieillir prématurément.

D'accord avec toi, surtout à cette époque...

C'est en effet une interprétation possible.

Jolies photos 

Merci du partage 

Tabadoc a écrit:

Joseuvic a écrit:

Alex12 a écrit:

On dirait que le tabac conserve...

Je pense plutôt que le métier de marin fait vieillir prématurément.

D'accord avec toi, surtout à cette époque...

+1 !
Parce qu'ici, les marins fument des clopes ou des trucs interdits... Une véritable plaie pour les patrons pêcheurs...

Vous avez noté la curieuse façon de fumer de nos anciens, pipe sur le côté, pour faire face au vent de travers ?

Merci pour ce beau sujet.

belles photos et belles remarques

En effet Bételgeuse, j'ai même vu la pipe portée complètement à l'envers sur certaines vieilles photos !

Yvain a écrit:

En effet Bételgeuse, j'ai même vu la pipe portée complètement à l'envers sur certaines vieilles photos !

Bein oui justement tu t'en souviens mon cher Yvain, lors d'une précédente discussion je cherchais à remettre la main dessus sans succès, la seule étant celle proposée par Tomcat que je reposte ci-dessous,



donc si quelqu'un retrouve un de ses cliché avec un fier marin posant avec sa pipe foyer tête en bas, il sera bienvenu de la poster sur ce fil.

Qu'il soit d'Oléron ou d'ailleurs.

Manifestement, une fois la pipe bien bourée cela fonctionne. Mais je suis perplexe sur l'utilité du procédé. Si quelqu'un parmi vous en connais la raison ... ?

Betelgeuse a écrit:

Manifestement, une fois la pipe bien bourée cela fonctionne. Mais je suis perplexe sur l'utilité du procédé. Si quelqu'un parmi vous en connais la raison ... ?

Je recopie les propos de notre cher Bandit,

Bdt1200n a écrit:

... bah oui, on peut fumer une pipe le foyer ouvert vers le bas ! ! ! Il suffit de regarder certaines gravures de marins bretons pour s'apercevoir qu'ils fumaient leurs pipes en terre avec le foyer tourné vers le bas . . . pourquoi ? parce que fumer une pipe en mer sous la drache impose que le foyer ne soit pas exposé aux paquet d'eau de mer qui s’abattent sur le pont et aux trombes d'eau de pluie que déverse le ciel. Comment ? avec une pipe en terre, préalablement mouillée, intérieur et extérieur, on la rempli de tabac, on l'allume, on la tasse puis on la retourne, comme par miracle, le tabac reste en place et se fume presque comme d'habitude . . . bon, on évitera de tenter l'expérience dans son salon ou dans une fenière . . . par contre, je vous invite à essayer dans le jardin, avec un petit peu d'habitude, ça marche et ça fume frais ! ! !

Merci beaucoup cher Algir. Je ne connaissais pas du tout cette technique de fumeurs de pipes en terre. Avec des bruyères, je n'ai jamais vu faire cela. Tout au plus protéger le fourneau des embruns et paquets de mer avec la main. Mais de toute manière par gros temps, sur le pont d'un voilier on est trop occupé pour fumer, sauf l'homme de barre ou le Capitaine.

Invité a écrit:

Merci beaucoup cher Algir. Je ne connaissais pas du tout cette technique de fumeurs de pipes en terre. Avec des bruyères, je n'ai jamais vu faire cela. Tout au plus protéger le fourneau des embruns et paquets de mer avec la main. Mais de toute manière par gros temps, sur le pont d'un voilier on est trop occupé pour fumer, sauf l'homme de barre ou le Capitaine.

Je viens de redécouvrir ce fil.
Je confirme que ça marche aussi avec les pipes en bruyère: je pratique souvent cette technique quand il pleut. Rien de plus délicieux que de fumer en automne sous la pluie - à condition de retourner le fourneau bien sûr. J'aime à citer ce poème de Jean Richepin (Eau forte, in La Chanson des Gueux):

Il tonnait. Il pleuvait. Les ruisseaux soulevés
Rebondissaient en boue aux angles des pavés.
Calme, un voyou sifflant recevait l’avalanche,
La casquette collée au front, la face blanche,
La pipe retournée et rouge par-dessous.
Il avait vu sauter une pièce cent sous...

Merci de ce beau déterrage Jaufre 

Je ne sais plus qui avait également évoqué cette technique comme usité en temps de guerre, pour masquer le rougeoiment du tabac la nuit