« BABORD=GAUCHE. TRIBORD = DROITE »

merci bien, mais dis-toi bien que tout le plaisir a été pour moi !!!

Ah, la langue française, comme l'EMP, un velours !!!

Plutôt mignonnes

Surtout Poutrelle, comme quoi, même dans une maternité on n'est jamais à l'abri

Les calibres de fusil sont, en ordre décroissant de puissance, le 4, 8, 10, 12, 14, 16, 20, 24, 28, 32 et 36 et .410. À l'exception du calibre .410, qui indique le diamètre intérieur du canon en pouce, le chiffre indique le nombre de sphères du diamètre du canon qu'il serait possible de faire avec une livre de plomb. Par exemple, le calibre 12 indique que douze sphères, du diamètre du canon, pourraient être fabriquées à partir d'une livre de plomb2. De nos jours, les calibres les plus courants sont le 12, le 16, le 20, le 28 et le 410.

Les calibres "africains", dont les deux plus utilisés sont le 375 HH magnum et le 416 Rigby, exigent des carabines à verrou d'une haute qualité de conception et d'une grande rigueur de réalisation.

Au XIXé siècle, quand l'Afrique s'ouvrit aux premiers « chasseurs blancs », un des plus célèbres d'entre eux, Frédéric Selous tirait les éléphants avec un gigantesque calibre 4 de 6,3 kgs qui, à chaque tir...le jetait à terre. Le soir venu, il fallait longuement lui masser l'épaule pour qu'il puisse tirer le lendemain. L'avènement de la cordite en 1890 accompagna la vogue des premiers « safaris » pour des Britanniques fortunés principalement équipés d'express juxtaposés à bascule Holland-Holland dans des très gros calibres pour notre époque : 416 Rigby (version améliorée du 404 Jeffery), 577 et 600 Nitro express; Toutes ces armes employaient des grosses balles de plus 30 grammes qui, sans aller très vite (jamais plus de 650 m/s) fournissaient une grosse énergie (autour de 6000 joules) pour tirer pachydermes et grands fauves, il est vrai, souvent de près, voire de très près. Leur poids devait être très élevé, déjà par conception (jusqu'à 7 kgs) pour rendre le recul supportable, mais sans jamais s'affranchir de bien épauler, au risque de ne pouvoir doubler rapidement en cas de charge soudaine d'un animal blessé, auquel cas le « guide » devait veiller au grain...

En France à la même (belle ?) époque dite « des Colonies », le catalogue de la Manu proposait des pétoires similaires sous les noms évocateurs de « Formidable », « Géant » et autres « Colosse ». Encore dans les années 60, la célèbre firme stéphanoise proposait une carabine à répétition, la Rival, en 10,75X68. Elle préfigurait les armes à répétition exotiques qui se sont développées autour du calibre « africain » par excellence, le 375 Holland-Holland et que l'on réserve au « big five » : 378 WM, 460 W, 458 WM, etc. Toutes ces armes atteignant une puissance de 5 à 7000 joules (rappel : 1500 requis pour le chevreuil), à 200 métres, et sont toujours intrinséquement lourdes : plus de 5 kgs avec l'optique qui va bien pour mieux encaisser un recul disons « viril », et un prix de munitions tout aussi « costaud »...11 euros au bas mot la cartouche !

C'est aussi des années 80, instillée par les militaires à usage antimatériel au début que date une montée en puissance pour des armes d'épaules de munitions de très gros calibre, notamment du 50 BMG, c'est-à-dire la cartouche de la mitrailleuse de 12,7. Là on tape les 12 000 joules. C'est en 1993 aux USA que naquit, fabriqué par A Square, le 577 T Rex qui a longtemps tenu le rôle d'arme d'épaule la plus puissante du monde. Il s'agit d'un fusil très lourd qui tire une balle de presque 60 grammes, assez rapide (750 m/s), qui dépasse un peu (13 000 joules) le 50 BMG. En safari, au mains d'un guide expérimenté, elle est sans doute capable d'affronter toutes les situations, même les plus scabreuses soient-elles. Mais il faut s'appliquer car le recul est tel qu'il est sûrement difficile de doubler ! Elle est encore disons "épaulable"....Mais faut s'appliquer !

Depuis, cette arme déjà extraordinaire a été battue par le 950 JDJ de SSK Industries qui lui, envoie encore plus fort : balle de 230 grammes (dix fois nos balles Brenneke) à 670 m/s, et une colossale énergie de 52 000 joules. C'est la même puissance, mais en deux fois moins rapide que les anciens canons de 20, antichars et avions ! Autre record, la balle à 32 euros la bête, et le poids de l'engin (36 kgs) qui oblige donc à tirer couché...pour coucher tout ce qui arrive en face ! La lunette apparaît minuscule au beau milieu de cette barre à mine...