J'ai ça sous la main (ça gratte) tiré d'un film




Je n'ose pas vous dire bon courage, car si ça tombe quelqu'un connait par coeur

Salut,

Un topic ou ont peut poster des images de cinéma et pipes, ça vous dit ?

Ici un film en ce moment sur drive in movie Channel (free) ,"the curse of faceless man", en français "la malediction de l'homme sans visage" vost

C'est l'histoire d'une momie etrusque qui se reveille et accompli sa malediction, avec la reincarnation de sa fiancée d'il y a 2000 ans, quand il fut enseveli lors de l'eruptio du Vesuvius a Pompeji.

En fait le film a été tourné a Los Angeles (climat mediteranéen egalement) en 1958.

Dans le film le Pr. Fiorilo qui etudie la maledictio, fume régulierement une pipe, surement une Peterson, je pense ?

En tout cas super film je vous le recommande 

Hello

Merci de cette trouvaille, le film peut aussi être vu sur archive.org https://archive.org/details/curseofthefacelessman

De mémoire, il s'agit d'un honnête série B, j'avais vu ça à la cinémathèque il y a des lustres...

D'autres trouvailles de ce genre, les gens?

Monsieur De Mesmaeker a écrit:

D'autres trouvailles de ce genre, les gens?

Ben oui, j'ai retrouvé le fil 

https://www.alanoblebouffarde.com/t5747p325-bouffarde-et-cinema

Sesomiris a écrit:

Ben oui, j'ai retrouvé le fil 

https://www.alanoblebouffarde.com/t5747p325-bouffarde-et-cinema

Ben voilà, y'a plus qu'à fusionner...

Monsieur De Mesmaeker a écrit:

Sesomiris a écrit:

Ben oui, j'ai retrouvé le fil 

https://www.alanoblebouffarde.com/t5747p325-bouffarde-et-cinema

Ben voilà, y'a plus qu'à fusionner...

Done  

Dans le film très etrange "portier de nuit" Italie, 1974, réalisée par Lilia Cavani,

Charlotte Rampling, qui est sublime dans cette bobine fume la pipe, enfermée dans l'appartement avec son amant...

Un film que je n'ai pas apprecié a cause du sujet, et de l'ambiance.

Dans le film "le moulin des supplices" Italie 1960 de Giorgio Ferroni, avec Pierre Brice et Scilla Gabel   il y a de la bouffarde fumée par le docteur, et du cigare.

Dans les films d'Audiard, très probablement ...

La Traversée de Paris (1956): Jambier (joué par Jean Gabin) 




Dans Les tontons flingueurs (1963), de Michel Audiard, Tomate, le "gérant de la partie" est en fait un fumeur de pipe. On l'aperçoit avec une bouffarde dans la célèbre scène de la péniche où par un coup de force de l'ordre est remis dans les affaires du Brésilien, bien sûr, avec le concours d'arguments assez convaincants (l'arme au poing).





Dans Edmond (2018) : dans la cène où les comédiens dépriment dans le Bistro d'Honoré; quelques figurants fument la pipe. Notamment une jeune femme adossée au comptoir qui met à la bouche une pipe très fine et très claire (est-ce vraiment une bruyère ?), mais qui s'avère ... éteinte ! On sent vraiment que c'est un accessoire pour les metteurs en scène, comme un chapeau.



Dans le même genre, dans le film J'accuse (sur l'affaire Dreyfus), on voit une bouffarde sortie lors d'un entretien, par un personnage secondaire.


L'intervention : la naissance du GIGN (2019) : Le personnage Pierre Cazeneuve, l'un des 5 tireurs d'élite, un moustachu élancé et élégant interprété par Sébastien Lalanne, est aussi un fumeur de pipe.




SÉRIES CANAL PLUS

Paris Police 1900 (Série Canal +) : Au moins une bouffarde par épisode. 

La plus marquante pour moi est celle de la scène de l'autopsie dans l'épisode 1. Une liseuse, munie d'un long tuyau brillant comme de l'acrylique ! (Un anachronisme ?)

Elle est très bien mise en scène, trouve bien sa place dans le cadrage et ajoute un vrai plus à cette scène morbide : je m'explique.

Cette bouffarde est un personnage à part entière : dans cette scène il n'y a que des personnages (très) secondaires et sans vraiment de consistance. (Il y a bien le professeur Bertillon, le méticuleux qui mesure tout, dont on entend plus le nom cité qu'on ne voit son visage à l'écran, et le commissaire Köcher, qui n'est qu'un des multiples personnages secondaire de cet univers policier). Tous les autres sont des inconnus sans importance. Le vrai personnage de la scène est donc le corps démembré sortis d'une valise,  qui lui est au cœur de l'intrigue et sur lequel la caméra n'hésite pas à faire des gros plans, et à montrer sans aucune pudeur les chairs découpées. Ce qui peut être gênant. Rien pour nous décentrer de ce corps mort : dans la pièce, la dizaine de personnes dont la plupart sont immobiles, ne diront rien et sont étrangement proches du corps. Les trois personnages qui prennent la parole sont préoccupés uniquement par des questions de chiffres, de mesures, de poids, de biopsie, se sont le médecin légiste et le professeur Bertillon. Le commissaire, lui leur renvoie la balle uniquement préoccupé par son enquête et intervient avec une ironie noire et cynique. La scène est donc vide d'humanité et vide d'humain. Il n'y a en fait aucun personnage, aucune vie (la lumière elle même est blafarde) et rien ne nous détournerait du corps s'il n'y avait cette longue bouffarde magnifique et reluisante mise là par le réalisateur en face du corps, dans la main du cynique Köcher :
C'est en effet elle qu'on voit en premier, en gros plan, comme pour attirer l'œil du spectateur : la scène s'ouvre sur son allumage.


Lorsque le corps est sortis de la valise, c'est encore elle que l'on montre.


Lorsqu'on aperçoit le corps dénudé, encore, la pipe liseuse est en coin de l'écran.

Dans cet univers figé il n'y a qu'un seul mouvement : les volutes émanant lentement mais vivacement du fourneau. Une seule chose attire l'œil, une seule : sa fumée. 
Le seul autre mouvement présent dans la scène est le flash aveuglant de l'appareil photo et qui fait la césure entre l'analyse du professeur Bertillon et celle du légiste, mais qui accentue la froideur et l'insensibilité de la scène.



Cette pipe, est donc présentée aux yeux du spectateur comme la seule chose vivante, le seul échappatoire, le point à fixer pour celui qui ne pourrait pas soutenir cette morbidité envahissante et cette absence de vie.

Comme la scène s'ouvre sur cette pipe, elle se clôt aussi avec elle : La fin de la scène se clôt sur un plan large du corps démembré et mort entouré d'hommes figés, le tout baigné d'une lueur pesante. Et dans ce paysage immobile et fixe se trouve à nouveau une seule chose vivante: cette fumée, comme un souffle, une respiration saccadé et régulière, qui s'échappe du commissaire Köcher.



Pour moi, c'est une magnifique scène pipesque qui dure à peu près 4mn.


[edit : il n'y a que la musique qui gêne, on aurait pus s'en passer ... mais bon, l'époque oblige.]
[edit 2 : chapeau au réalisateur et à l'acteur]

Autre Série Canal Plus mais qui cette fois ne donne pas un si beau traitement à ce bel objet : 
OVNI Saison 2. Dans cette scène de l'épisode 1, le nouvel expert du Gépan débarque avec une pipe en bouche 
C'est affreusement gênant : la tenue n'est pas du tout naturelle. Le comportement n'est pas celui d'un fumeur. On sent que l'acteur tire sur sa pipe pour produire de la fumée pour la caméra. On dirait qu'il cherche à se donner un style. J'ai trouvé ça ridicule. 

Dommage car la pipe a l'air intéressante : on dirait une pipe en Maïs colorée avec un tuyau transparent. 

Belle collection
Merci pour le partage

Capenosse a écrit:

Dommage car la pipe a l'air intéressante : on dirait une pipe en Maïs colorée avec un tuyau transparent. 

Il me semble que c'est une Jima  

Brase d'Anjou a écrit:

Capenosse a écrit:

Dommage car la pipe a l'air intéressante : on dirait une pipe en Maïs colorée avec un tuyau transparent. 

Il me semble que c'est une Jima  

Ah, je me disais bien que c'était intéressant... Merci pour le "tuyau". 

Voici un lien sur le forum a ce sujet https://www.alanoblebouffarde.com/t1786-pipe-jima

Mary Poppins (1964)
Que j'aime ce refrain chanté par le père de famille "The life i Lead", dans lequel l'art de fumer la Pipe trouve naturellement sa place dans l'art de vivre de la bourgeoisie britannique. Truculent de caricature :

https://www.youtube.com/watch?v=jV_25f-6z_o

Le premier chant se trouve dans la présentation du personnage, dans lequel il mentionne la pipe, et en prend une en main sur un ratelier de 3 pipes mises en évidence sur le bord de la cheminée.

Dans le second chant, il explique ses attentes d'une gouvernante convenable et tape la tête de sa pipe contre la cheminée en disant "L'avenir de l'Empire repose entre ses mains"

Premier chant : 
J'arrive à la maison à heure précise selon mon planning
à 6h01 je passe le pas de ma porte
mes pantoufles, mon porto et ma pipe sont mon dû à 6h02
Voilà la vie que je mène !
(il prend une pipe sur son ratelier)


Que c'est bon d'être un Anglais en 1910 !
Le Roi Edouard est monté sur le trône : 
et a sonné l'avènement de l'ère des hommes 
Je suis le seigneur de mon château
Le souverain ! Le Suzerain !


Je traite mes sujets, mes serviteurs, 
mes enfants, ma femme,
avec une main ferme, mais délicate,
noblesse oblige ! (en français dans la VO)


Il est 6h03, est les héritiers de mon règne
sont lavés, propres  
et nourris convenablement.
Je leur tapote donc la tête
et les envois au lit
Oh ! divine est la vie que je mène ! 

Deuxième chant : 
Une gouvernante anglaise doit être un colonel !
L'avenir de l'Empire repose entre ses mains (Il tappe sa pipe contre la cheminée)
Le type de personne dont on a besoin
Pour couler sa race dans un moule
C'est une gouvernante qui saît donner des ordres

Une banque anglaise est dirigée avec précision
Une maison anglaise nécessite rien de moins
Tradition, discipline et règles, 
doivent être ses instruments 
Sans eux : 
désordre! 
catastrophe! 
anarchie !


En gros, un bazar sans nom ! 

- A little bit of mess please Sir.
- For what
- For fun Sir
- We don't need any fun.
- Problem is here Sir: Without fun there is no happy life to lead. 


Ce n'est pas bien d'avoir rétrogradé la gouvernante!

william1941 a écrit:

- A little bit of mess please Sir.
- For what
- For fun Sir
- We don't need any fun.
- Problem is here Sir: Without fun there is no happy life to lead. 


Ce n'est pas bien d'avoir rétrogradé la gouvernante!

Excellent ! J'ai bien ris !

Je l'ai dégradée pour les besoins de la traduction.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Colonel_g%C3%A9n%C3%A9ral_(France)

Yes sir ...

Daymonts a écrit:

Yes sir ...

La classe avec une calabash 

Pour ceux qui s'intéressent à l'archéologie, il y a le film " The dig ", vu sur Netflix à l'époque, avec Ralph Fiennes dans le rôle principal ( l'acteur qui joue Voldemort dans Harry Potter ).

Et il fume la pipe :




Film assez tranquille, que j'ai bien aimé personnellement car le sujet m'intéresse énormément.

Voilà, c'est mon humble participation !

Il est toujours sur Netflix, Tim ?

Sherlock a écrit:

Il est toujours sur Netflix, Tim ?

Yep !

Et op, en commençant Peaky Blinders. Alan grant qui fume la pipe !

Et bien j'avais du retard ici. 

Bravo special a Capenosse. Dans Ovni ça m'avait pas tant dérangé, la série étant par essence excentrique et peu naturelle. 

@Tim je vais creuser pour the dig (oh quel calembour).

Pierrot Gourmand a écrit:

@Tim je vais creuser pour the dig (oh quel calembour).

C'est un film très très très calme, je le répète encore, car j'ai des amis qui l'ont regardé et qui à l'évocation du monde de l'archéologie, ont cru qu'ils allaient regarder un film dans le style d'India Jones.

TimB a écrit:

Pierrot Gourmand a écrit:

@Tim je vais creuser pour the dig (oh quel calembour).

C'est un film très très très calme, je le répète encore, car j'ai des amis qui l'ont regardé et qui à l'évocation du monde de l'archéologie, ont cru qu'ils allaient regarder un film dans le style d'India Jones.

Ah non tu l'as très bien dit des le début, et c'est ce qui me donne e'vie tant que la photo est belle ça le va