Il y a quelques jours, l'élection de Donald Trump (j'hésite à lui accorder des majuscules) a été évoquée ici et peu de gens ont semblé lui faire confiance quant à l'avenir du pays qu'il s'apprête à diriger à compter du 20 janvier prochain, jour de son assermentation. Qu'est-il, au fond?
Comme nous l'avons abordé, lors d'une entrevue journalistique à la fin du siècle dernier, il avait déclaré que s'il décidait de se lancer en campagne pour les présidentielles, il le ferait pour le compte du parti républicain parce que «ce sont des abrutis qui croient tout ce qu'on leur dit et qu'ils seraient prêts à voter pour moi, peu importe ce que je leur dirait et le résultat pourrait être assez spectaculaire.» .
Comment interpréter ces paroles? Cherchait-il à faire passer son message ou à se faire élire? et si c'était les deux??? Il a accusé plusieurs de ses colistiers républicains de n'avoir aucune expérience en la matière. Mais quelle est l'expérience de Trump en matière politique? Tout aussi nulle que celle de ceux qu'il ridiculisait. C'est un financier (pas si brillant que ça puisqu'il a six faillites à son actif), pas un politicien.
Alors, comme le dirait Molière, «qu'allait-il faire dans cette galère» qu'est la politique? Et si c'était pour gérer le monde de la même façon qu'il gère ses entreprises? «You're fired ! » "tu es viré", je vais mettre à ta place quelqu'un de plus compétent que toi. Il a déjà commencé à préparer ses pions, ce qui est d'autant plus facile que, pour les deux prochaines années, il a littéralement carte blanche puisque la Chambre des Représentants et le Sénat sont acquis au parti Républicain. Il peut donc faire absolument tout ce qu'il veut. Et s'il faisait ce qu'il a annoncé pendant la campagne électorale?
Voici un article paru dans le HuffingtonPost hier qui, personnellement, me donne froid dans le dos. Qu'en pensez-vous, franchement?

Froid dans le dos s'il fait ce qu'il a dit, à voir. Donald Trump a su utiliser les médias beaucoup mieux qu'Hillary Clinton qui a fait une très mauvaise campagne. Nous sommes dans l'ère de la communication, de l'info zapping et les individus ne réfléchissent plus. De ce fait, n'importe qui peut accéder aux plus hautes fonctions.
En revanche il est faux de dire que les plus pauvres ont voté Trump.
Ce qui m'inquiète c'est que cette tendance ne concerne pas que les Etats Unis.

Bon.

L'article dit que Bolton pourrait être choisi.

Puis il en raconte de belles sur Bolton.

Déjà c'est un bel exemple de manipulation bien dégueulasse.

Sauf que c'est Guiliani et pas Bolton qui est pressenti.

Mon avis, c'est donc qu'il s'agit d'un bon gros article de merde.
Comme 90% de ce que j'ai pu lire dans ce papelard d'ailleurs.


Je veux dire, y'a des trucs plus importants. L'amour, la langue française, le désir. En plus les trois sont en danger.

On aime vraiment se faire peur. Il fera jour demain. Le reste c'est pour vendre.

Je me demande si on a pas tout bonnement écarté Hillary Clinton

de la présidence par sexisme. En fin de compte, je me demande si

Donald Trump ne savait pas déjà depuis le début qu'il serait élu face

à une femme ! 

grandslough a écrit:

On aime vraiment se faire peur. Il fera jour demain. Le reste c'est pour vendre.

+1 

OLAF a écrit:

Je me demande si on a pas tout bonnement écarté Hillary Clinton

de la présidence par sexisme. En fin de compte, je me demande si

Donald Trump ne savait pas déjà depuis le début qu'il serait élu face

à une femme ! 

Je ne suis pas prêt à te donner tort systématiquement, loin de là; Trump est sexiste et ne voit d'intéressant chez la femme que son physique et son sexe; ce n'est pas sans raison qu'il a marié un mannequin. par ailleurs, ses propos à l'endroit des femmes reflètent le côté vulgaire d'une certaine couche de la société américaine. Il est assez étrange de remarquer que ses commentaires relativement aux femmes relèvent de leur physique "elle est trop grosse", "elle est laide", "elle n'a pas la santé pour ce boulot" alors que chez les hommes, c'est leur cerveau qu'il met sous son microscope déformant "c'est un con", "c'est une mauviette", "c'est un abruti", ainsi de suite.

De nombreuses années de crises, économique, financière, politique, morale, ont détourné les gens des élites qui n'ont pas su résoudre les problèmes (mais le pouvaient-ils ?). Alors, en espérant un monde meilleur, il ont décidé de faire le grand saut. C'est assez dramatique quand on y pense. C'est un petit peu la même démarche qu'avaient eu les Allemands en 1933. Alors, même si je ne suis pas le moins du monde ni anglophile ni anglophone, disons "wait and see".