...l'intégrale ci-dessous :




Le bolide conduit par Steve McQueen dans le film de 1968 s’est pris un coup de jeune…




Steve McQueen était connu pour son amour des belles calandres. Le comédien l’a prouvé à plusieurs reprises, mais jamais de manière aussi légendaire que dans Bullit. Le film réalisé par Peter Yates en 1968 a donné naissance à la poursuite automobile moderne au cinéma.

L’épave exhumée d’une décharge de la Californie du Sud?

Steve McQueen y dévalait les rues de San Francisco au volant d’une Ford Mustang GT vert bouteille de 1968, rentrée depuis dans la légende au côté des véhicules les plus emblématiques de l’Histoire du cinéma, de l’Aston Martin DB5 de James Bond à la De Lorean de Retour vers le Futur.


Deux Mustang ont été utilisées pour le tournage. L’une est la propriété d’un particulier. Quant à l’autre véhicule, disparu depuis des décennies des radars, il vient de réapparaître dans une forme olympique.


C’est en tout cas ce que prétend le L.A. Times en racontant l’histoire de deux archéologues de la pop culture qui auraient récupéré l’épave de la Ford dans une décharge de la Californie du Sud avant de la retaper intégralement.

La belle histoire d’Eleanor

La Ford Mustang GT de Bullit est tellement légendaire que Nicolas Cage lui avait rendu un bel hommage dans 60 Secondes Chrono, remake médiocre sorti en 2000 du Gone in 60 Seconds de H.B. Halicki  sorti en 1974. Mais médiocre ou pas, il y a conduisait une Mustang GT de 1968 qu’il baptisait tendrement Eleanor. 


C’est d’ailleurs parce qu’ils retapaient des "Eleanor" que Ralph Garcia Jr. et Hugo Sanchez se sont retrouvés avec les restes du bolide conduit par Steve McQueen. « J’allais la transformer en ”Eleanor”, mais mon partenaire a cherché le numéro du moteur sur Google, a raconté Ralph Garcia Jr. au L.A. Times. Et c’est comme ça qu’il a découvert que c’était la voiture de Bullit. Il m’a dit "N’y touche pas!" ». C’est après l’inspection d’un expert que les deux garagistes ont eu confirmation de ce qu’ils supputaient : il s’agissait bien de la voiture de la célèbre course-poursuite de Bullit! 




Ken Gross, historien et expert automobile, considère que cette découverte équivaut à avoir déterré le « Graal des Mutang » et estime que le véhicule, désormais retapé et en parfait état de marche, pourrait coûter la coquette somme de 1 million de dollars. Pour peu que son authenticité soit bel et bien vérifiée !

Comme quoi, ça vaut le coup de faire les poubelles ! 

Mais il y a aussi et surtout ce film qu'il a tourné au Mans, quelques semaines après avoir terminé second des 
12 h de Sebring. C'était un vrai passionné de sport automobile, et un très bon pilote. Il n'a pas pu participer au 24 h du Mans, l'année où il devait les faire, car il s'était fracturé un pied, et les assurances ont refusé son engagement

Mike 41, fan des Mustangs ?

Ce genre d'article - enfin plutôt de publi-reportage dopé au plan d'com' qui permet d'ailleurs au journal de remplir facilement ses colonnes - pose plusieurs questions....

1 - Dopage artificiel de la future vente aux enchères (cf le fameux coup de la vente de la collection Baillon en 4 étapes : a/ construction d'une fausse découverte d'un tas de rouille que le "milieu spécialisé" connaissait déjà... b/ relais complaisant et peu regardant des médias grand public pour diffuser l'opération  .... c/ des "spéculateurs" externes au milieu de l'auto enchérissent pour ce placement fiscalement intéressant .... provoquant en d/ le franc succès de cette vente, plaçant désormais la maison de vente comme un incontournable du milieu, devenu soudainement LE baromètre artificiel de la côte du marché... )

2 - Augmentation injustifiée de la côte des Mustangs plus courantes (mais comprenez mon bon Monsieur : la Mustang de Steeeeeeve vaut 1 M $ ...) ..... et quand on connait la pléthore de variantes, d'options et de bidouilles au niveau des n° de châssis et de CG faisant varier du simple au double un modèle à la silhouette similaire    


PS : et je cause d'expérience, ma femme dans sa carrière, a déjà eu l'occasion de traiter un dossier d'expertise où un ex-pilote de circuit s'est fait entuber grave sur l'origine de sa Stang par un garage peu regardant....

Je me doutais que tu allais décortiquer l'article... 

J'adore cette voiture (sans en connaitre tous les détails techniques sur le bout des doigts) au même titre que j'adore l'Aston Martin de James Bond : mythique, au ciné comme en réel.

Et bien mon cher Mike ce post est intéressant, sans compter les échanges de Louxor et de JR qui ont suivis . Merci pour le partage.

Mike41 a écrit:

Je me doutais que tu allais décortiquer l'article... 
J'adore cette voiture (sans en connaitre tous les détails techniques sur le bout des doigts) au même titre que j'adore l'Aston Martin de James Bond : mythique, au ciné comme en réel.

J'ignore totalement si c'est de moi ou de Louxor dont tu t'attendais à un décorticage en règle de l'article
Sinon, question tire, en "James Bond", j'ai plutôt un net penchant pour la Lotus Esprit 1 (si, si le prototype roulant de Chapman, mal fignolé, couinant de partout et mal ventilé .... produite ainsi de série) et en général pour les bagnoles des feuilletons british des 70's (The Persuaders, The Avengers II, etc..)


Dans Bullitt, la Charger des gros-méchants-plein-de-poils a davantage mes faveurs qu'Eleanor (match : muscle car vs pony car). D'ailleurs, même en "barn find" (sortie de granges) une Charger surtout en version Daytona de compét conserve tout son charme d'un kitchissime baroque.

Je l'avais presque oubliée, quelle voiture cette Mustang
GT 390 modèle Fastback (un V8 de 320 chevaux.)