BobyLaGanache a écrit:

Pierrot Gourmand a écrit:

Je prends note 

Et une rencontre avec MdM ? Une grande echaupe du velour au murs, du whisky des ecumes...des pipes à glouglou

Des vitrines, des plaids écossais, des bouquins partout et encore des vitrines. 

roark a écrit:

BobyLaGanache a écrit:

Pierrot Gourmand a écrit:

Je prends note 

Et une rencontre avec MdM ? Une grande echaupe du velour au murs, du whisky des ecumes...des pipes à glouglou

Des vitrines, des plaids écossais, des bouquins partout et encore des vitrines. 

Sans oublier, stationnée à proximité, une belle anglaise - tableau de bord ronce de noyer - compteur ronds et sièges en cuir !

Je ne vois pas du tout ce dont vous parlez, là  

Bon, j'ai allumé le bayou morning. Je suis un peu handicapé par une allergie de printemps, donc mes sens sont un peu moins aiguës que d'habitude, ce qui est frustrant pour le gourmand que je suis, mais bon..

Avant même l'allumage, l'odeur du périque me vient au nez, toujours une sensation curieuse, on se demande si c'est animal ou végétal. Je le sèche une ou deux minutes sur mon "drying paper" Peterson avant de bourrer ma grosse calebasse et d'allumer.

Comme d'habitude avec le virginia, je le fume tout doux tout doux, histoire de ne pas le faire chauffer. Là, j'en suis au premier tiers et il commence à délivrer ses saveurs... la suite plus tard.

Tu es précisément à ce moment de ton existence où tu es sur le point de choisir tes amis. 

Je viens apporter ma contribution de débutant pour décrire ce tabac dont tout le forum parle (et en particulier deux fanatiques qui entraînent les autres dans leur vice périqué).

J’ouvre le sachet de mixture gentillement envoyé par Boby le gourou des bayous. Merci Boby pour cette découverte.

À l’oeil, une mixture de coupe moyenne présentant un camaieu de bruns très foncés à très clair, j’ai réussis à distinguer quelques brins de périque, ce pourquoi j’en suis là (il en comporte quand même 25%)

Au nez, l’acidité domine de manière douceureuse. Cette odeur de renfermé me rappelle des effluves de tente queshua pliée sous la pluie puis bien chauffée par le soleil. Celà me rappelle aussi le bois en décomposition, un vieux plancher. Mais je sens aussi un peu d’épices.

Je vais apprivoiser ce Monsieur dans une bruyère no name droite réservée aux VA/PE.
Je bourre bien ce mélange et le tasse plus fort que la moyenne.

L’allumage est très facile, les premières bouffées sont pétillantes : du piquant, du piquant, du piquant. Pas de morsure mais le piquant des boissons gazeuses qui affolent les papilles. Le périque occupe l’espace. 


La nicotine est très présente dès les premières dix minutes j’ai légèrement la tête qui tourne. 


Le virginia reste néanmoins en bon soutient et apporte des notes de pain grillé.
Je trouve que le tabac évolue peu, la nicotine continue son action ça commence à taper.


Toujours pas de morsure mais ce piquant qui ne cesse pas.


Mi pipe la fumée grisonne un peu,les virginias reviennent sur le devant de la scène, me serais-je habitué à ce piquant? 
Le tabac change étonnament, le virage est marqué et très agréable.


Le mélange devient terreux, tourbé. Le piquant diminue et le bayou s’addoucit jusqu’a offrir des notes d’encens très prononcées, il m’a donné l’impression de s’envoler. 


La nicotine me descend sur l’estomac, pas de nausée mais comme une légère sensation de faim et ma tête se voit tanguer comme lors d’un apéro sans petits salés. Il est costaud ce bonhomme.


3ème tiers la fumée prend une teinte légèrement ocre le tabac se corse sans devenir âpre.


Fin de bol l’acide se mèle à la terre au revoir Bayou

Conclusion : Très belle découverte, cette revue a été rédigée lors de mon troisième fumage. Le premier a été assez decevant, je ne sais toujours pas le pourquoi du comment. Le deuxième a été très agréable mais trop arrosé de tourbe liquide de l’ile de Skye et donc peu propice à la revue. Ce troisième essai a été réalisé au calme en intérieur sans boisson et ce fut une tout autre expérience. Cette mutation en milieu de parcours est aussi agréable que surprenante. C’est sans doute réservé aux tabacs d’exception.

J’en achèterais si j’en trouve. 

Je lui donne une note de 3,4/4 pas plus car (trop) fort en nicotine, et la première partie du bol se révèle assez « non-indispensable » lorsqu’on attend le réveil du géant.

C’est un tabac que je fumerai tranquille confortablement instalé en fin d’après midi.

Décidément Popeye c'est ta soirée-revues   

Yes et tout ça sur ma tablette !!!

Bon c’est un ipad pro grand écran avec clavier, presque un ordi...

Détestable chose que cette infâme chimère, que l’on brise les jambes de ses avocats, pour que le court chemin du bûcher leur soit une éternité. 



 


Ca va, si tu l’aimes bien après trois bols, méfie toi du quatrième ... 
Ça pourrait bien être le premier.   

( Excellente revue !   )

roark a écrit:

Détestable chose que cette infâme chimère, que l’on brise les jambes de ses avocats, pour que le court chemin du bûcher leur soit une éternité. 



 


Ca va, si tu l’aimes bien après trois bols, méfie toi du quatrième ... 
Ça pourrait bien être le premier.   

( Excellente revue !   )

Venant de toi, Merci

La OK! La je suis dak ! Je comprends pas le côté pétillant d'une boisson gazeuze mais t'es pas loin de la vérité.

Le démarrage est indispensable à mon sens, qu'il sert de tremplin fruité. Pas de sublimation de la tourbe sans ce départ.

Jolie revue Pop!


Merci pour le gourou des bayou... 

Merci Ô grand Gourou !

Popeye Magritte a écrit:

Yes et tout ça sur ma tablette !!!

Bon c’est un ipad pro grand écran avec clavier, presque un ordi...

Je l'ai essayé, j'en suis tombé sur le cul. Dès que j'ai un peu de sous, je plonge 

une revue rapide, je viens de finir mon bol et je suis en pleine montée de nicotine. J'en trembllllleeeee.

Alors, qu'en dire ?
A l'ouverture des brins de bonne forme, d'une couleur assez uniforme d'un beau brun.
Au nez, assez indéfinissable au début. Un premier nez qui rappelle le vinaigre, puis une vague idée de feuilles mortes. Certains ont parlé de cerises. Oui, je peux le comprendre mais sans l'avoir lu je n'y aurais pas pensé.

L'hygrométrie est parfaite et je ne laisse pas reposer le tabac.
Un bourrage facile, comme on les aime.
Allumage aisé et PAF ! le vinaigre m'inonde le nez.
La fumée est dense, belle mais impossible de reprendre mon souffle. A chaque inhalation j'ai l'impression de faire un excès de moutarde. Le nez me pique affreusement
Je laisse passer la crise et je reprends, doucement. En bouche c'est rond, presque sucré et PAF ! rétro-olfaction involontaire, à nouveau la moutaaaaarde...
De Dieu ! il est pas commode le bougre.
Je reprends à nouveau, je contrôle ma respiration pour la garder loin des volutes mortelles.
C'est à nouveau rond, plaisant, un peu linéaire en fait.
J'ai l'impression que c'est plus un tabac pour aller marcher tranquille au fond des bois. Le goût des feuilles mortes est là.
La combustion est parfaite, aucune chauffe, la fumée est dense tout du long, une mâche que j'apprécie.
Le vinaigrier s'éloigne au fur et à mesure que la fin du bol approche et le deuxième effet kiss cool se profile... La nicotine.
Un tabac d'hommes c'est sûr, ça tabasse de plus en plus, je suis groogy.
La pipe s'éteint sur des grésillements, provenant de l'humidité accumulée en fin de bol. Je tente un rallumage.
Pauvre fou ! Abandonne toute espérance en rallumant ainsi ! Un dernier upercut et je file me vider 
La tête me tourne, des sueurs froides me parcourent, les doigts tremblent, un peu plus et je vomis.

Bref, une super expérience à renouveler un jour, peut-être. 

Il faut accepter son classement au rang des petites natures. C'est la vie.

Ernie a écrit:

Il faut accepter son classement au rang des petites natures. C'est la vie.

C'est amusant que vous écriviez tous ça, car pour ma part, il est passé comme une lettre à la poste, absolument ivresse tabagique, même légère.

En revanche, je ne suis pas encore arrivé à en tirer tout le plaisir que j'en attends, je pense que mon goût et mon odorat ne sont pas encore pleinement revenus depuis la fin de mon allergie de printemps.

bizarrement j'avais particulièrement ressenti la nicotine la première fois, mais pas depuis, par contre je concède son coté viril et ample mais c'est ca qui est bon

Brase d'Anjou a écrit:

Popeye Magritte a écrit:

Yes et tout ça sur ma tablette !!!

Bon c’est un ipad pro grand écran avec clavier, presque un ordi...

Je l'ai essayé, j'en suis tombé sur le cul. Dès que j'ai un peu de sous, je plonge 

Super avec stylet en plus, je l’ai reçu pour Noël de ma femme l’annee Dernière

Y'a pas de doute, plus on en lit sur ce tabac, plus il fait envie.

Vous avez pas honte de nous mettre l'eau à la bouche comme ça, dites ?

Chouette revue Ernie !

Je rejoins le poulpe communiste, la premiere fois, peut-être même les premières fois, j'ai pris un coup "intéressant".

Si tu le côtoit de nouveau je te conseil de le fumer calmement, tout doucement. Parce que qu'aujourd'hui j'aurais du mal à le classer comme un tabac fort.
C'est sur c'est pas light, mais pas vraiment une brute qui vient dmte chercher des noises !

Tout doux, un délice de cerise aigres et ensuite la tourbe !

Mais c'est un all day plutôt, faut le laisser conter ces histoires exquises !

'tain dès que ça cause Bayou, je peux pas m'empêcher d'apporter mon bout de sel. 

Phase 1 - 2 ou 3 1ers bols  : oh misère, ça a rien à voir avec un Va/Pe ce machin là, c'est pas ce que je voulais.

Phase 2 - LE bol pivot, la virgule : fumé sans réfléchir ni trop en attendre, en bouquinant, et BAM !   A mi-bol, comme une vague de quelque chose d'inconnu, mi-figue mi-réglisse : Ouate de phoque + kessek c'bordel. 
 
Phase 3 - Tous les bols suivants : stupeur et tremblements, obsessions nocturnes, syndrome de Bécassine.

roark a écrit:

'tain dès que ça cause Bayou, je peux pas m'empêcher d'apporter mon bout de sel. 

Phase 1 - 2 ou 3 1ers bols  : oh misère, ça a rien à voir avec un Va/Pe ce machin là, c'est pas ce que je voulais.

Phase 2 - LE bol pivot, la virgule : fumé sans réfléchir ni trop en attendre, en bouquinant, et BAM !   A mi-bol, comme une vague de quelque chose d'inconnu, mi-figue mi-réglisse : Ouate de phoque + kessek c'bordel. 
 
Phase 3 - Tous les bols suivants : stupeur et tremblements, obsessions nocturnes, syndrome de Bécassine.

Dis donc... Ça fait envie !
J'espère en goûter tout bientôt

Roark, évidemment c'est une luciole ce truc, ça clignote dehors comme dedans ! 

Comme dirait eul'pere : ça t'fait des gentillesses dans la tête, tu veux qchti dise, ça rend meilleur ! 


Cirgae et Victor, Mp pour deux petits échantillons si ça vous dit. (pas de quoi aller jusqu'au bout de processus par contre... Désolé)

C’est vrai que ce moment à mi bol où il se transforme c’est vraiment exceptionnel au premier sens du terme.

Je crois qu’il, m’en (re) faut.

Question à Roark: est ce que celà représente un risque de fumer du bayou après minuit? J’ai été traumatisé par les Grimlins étant petit, alors je préfère demander.

Regarde il bosse chez C&D chuis sur !

J'ai retrouvé mes notes quand j'ai découvert le Bayou Morning l'été dernier (merci à Serge)

Et bien je suis comme MDM, " il est passé comme une lettre à la poste".
J'avais noté :
Une belle douceur acidulée, florale. Perique bien présent pour une note de poivré sucré en toile de fond.
Et par la suite, toujours autant de plaisir  

Popeye Magritte a écrit:

C’est vrai que ce moment à mi bol où il se transforme c’est vraiment exceptionnel au premier sens du terme.

Je crois qu’il, m’en (re) faut.

Question à Roark: est ce que celà représente un risque de fumer du bayou après minuit? J’ai été traumatisé par les Grimlins étant petit, alors je préfère demander.

Regarde il bosse chez C&D chuis sur !

Après minuit, j'évite.
J'ai ouï dire d'un risque sérieux de se voir pousser une barbe aussi soudaine que déroutante !