Bonjour à tous,

J'adresse ce poste aux amateurs et professionnels de la rénovations de bouffardes...

En effet la majorité de mes pipes de tailles raisonnable (moins de 30 cm) viennent de brocantes, jusqu'à présent je n'ai jamais eu trop de problème de tuyauteries  ... Cependant, j'ai dernièrement fait l'acquisition d'une boîte à chaussure...

Oui oui, d'une boîte à chaussure, évidemment elle était pleine de quelques têtes de pipes et beaucoup de trucs bidules...

J'ai bazardé tout ce qui ne servait à rien, pensant trouver de quoi assembler ces petites merveilles, mais en fait non, il n'y avait qu'une belle tête de Bent en bruyère claire baguée argent, 2 Apple d'assez gros volume plutôt sympathiques et les 2 pièces de bruyères qui composent un corps de pipe de types montagnardes (pour 5 euros la boîte, on ne regarde pas trop...).

Je suis encore débutant dans les rénovations, et j'aimerais rassembler quelques renseignement sur les racines de bambou pour en utiliser afin de tuyauter tout ça...

En gros j'ai retrouvé un morceau de pseudo-sa-sa-Japonica que j'ai replanté dans une longue jardinière afin qu'il fasse des racine bien droite  , un peu fainéant ...

Ma première question est : combien de temps la racine doit-elle sécher (si elle doit être séchée)... ?

La deuxième est : le bambou doit-il être ciré à la Carnauba après avoir été poncé et poli ??

La troisième : Comment faire pour courber ce genre de matériaux sans l’abîmer ???

Quatrième mais facultative : a ceux qui ont déjà tenté l'aventure, me conseillez-vous plutôt le sertissage de tenon à froid (qui se dilatera au réchauffement de la pièce) ou le pas de vis afin de visser la lentille sur le bambou et le bambou sur la tête... (je dis facultative car je tenterai les deux quand même)

Merci d'avance pour vos réponses...

Atomix Rewind

Tu peux peut être trouver des infos dans la rubrique des ateliers, notamment celui de JR.
D'après mes souvenirs il utilise un insert en aluminium en guise de floc.

Atomix Rewind a écrit:

Bonjour à tous,

J'adresse ce poste aux amateurs et professionnels de la rénovations de bouffardes...

En effet la majorité de mes pipes de tailles raisonnable (moins de 30 cm) viennent de brocantes, jusqu'à présent je n'ai jamais eu trop de problème de tuyauteries  ... Cependant, j'ai dernièrement fait l'acquisition d'une boîte à chaussure...

Oui oui, d'une boîte à chaussure, évidemment elle était pleine de quelques têtes de pipes et beaucoup de trucs bidules...

J'ai bazardé tout ce qui ne servait à rien, pensant trouver de quoi assembler ces petites merveilles, mais en fait non, il n'y avait qu'une belle tête de Bent en bruyère claire baguée argent, 2 Apple d'assez gros volume plutôt sympathiques et les 2 pièces de bruyères qui composent un corps de pipe de types montagnardes (pour 5 euros la boîte, on ne regarde pas trop...).

Je suis encore débutant dans les rénovations, et j'aimerais rassembler quelques renseignement sur les racines de bambou pour en utiliser afin de tuyauter tout ça...

En gros j'ai retrouvé un morceau de pseudo-sa-sa-Japonica que j'ai replanté dans une longue jardinière afin qu'il fasse des racine bien droite  , un peu fainéant ...

Ma première question est : combien de temps la racine doit-elle sécher (si elle doit être séchée)... ?

La deuxième est : le bambou doit-il être ciré à la Carnauba après avoir été poncé et poli ??

La troisième : Comment faire pour courber ce genre de matériaux sans l’abîmer ???

Quatrième mais facultative : a ceux qui ont déjà tenté l'aventure, me conseillez-vous plutôt le sertissage de tenon à froid (qui se dilatera au réchauffement de la pièce) ou le pas de vis afin de visser la lentille sur le bambou et le bambou sur la tête... (je dis facultative car je tenterai les deux quand même)

Merci d'avance pour vos réponses...

Atomix Rewind

malheureusement pour toi mon , les professionnels sont 'partis' , donc je ne vois pas qui pourrait t aider, à part Boufardo , qui pourrait peut être te donner quelques conseils voila voila 

en professionnel il reste Tristan ! N'hésite pas a lui écrire je pense qu'il te répondra bien volontier

Arthim a écrit:

en professionnel il reste Tristan ! N'hésite pas a lui écrire je pense qu'il te répondra bien volontier

oups toutes mes confuses , merci d avoir rectifié le tir

Oulala ça commence à dater ce fil...

Je me permets de le déterrer...comme j'ai déterré hier quelques rizomes du jardin de la résidence

Objectif : fabriquer une rallonge bambou pour une tête que je suis en train de bricoler et que finalement va avoir un aspect plutôt minérale / naturel.

Comme beaucoup d'eau est passée sous les ponts depuis l'abandon de ce fil, qu'il y a eu des... rotations entre les contributeurs de ce forum (au moins pour les pseudo ) et que certains on même acquis le statut de magiciens du bambou - je ne fais pas de noms mais c'est superflu - je reviens à poser les questions de celui qui premier avait ouvert la discussion.

A savoir :
Séchage, pliage , traitement de bonification (et je m'arrête ici pour le moment )

Je vous promets, j'ai parcouru au moins les 2/3 de l'ancien fil de JR mais je n'ai pas réussi à déceler beaucoup de secrets, au moins pour ce qui en est des premières étapes du travail du bambou.

Tout conseil est bienvenu, et merci à ceux qui voudront partager quelques astuces !

Hello,
Y'a pas vraiment de secrets ... (seulement beaucoup de soirées d'exploration via la toile et de bidouillages live ensuite )

Le chaume frais (noeuds espacés) peu se courber au séchage, à l'étuvage ou à la flamme.
Par contre les rhizomes déterrés ont déjà la plupart du temps leur forme définitive (ce qui fait d'ailleurs leur charme), le rapprochement des noeuds rendant plus compliquée toute tentative d'étuvage.

Après faut gérer les différentes jonctions (scellage, démontage) entre la tête, l'allonge et le tuyau en sachant que le bambou capte les sucs de fumage et peut gonfler, donc relâcher les jonctions (d'où les inserts d'autres matières plus inertes : bruyère, ébonite, etc...)

Lecram Effuahc Zella a écrit:

Hello,
Y'a pas vraiment de secrets ... (seulement beaucoup de soirées d'exploration via la toile et de bidouillages live ensuite   )

Le chaume frais (noeuds espacés) peu se courber au séchage, à l'étuvage ou à la flamme.
Par contre les rhizomes déterrés ont déjà la plupart du temps leur forme définitive (ce qui fait d'ailleurs leur charme), le rapprochement des noeuds rendant plus compliquée toute tentative d'étuvage.

Après faut gérer les différentes jonctions (scellage, démontage) entre la tête, l'allonge et le tuyau en sachant que le bambou capte les sucs de fumage et peut gonfler, donc relâcher les jonctions (d'où les inserts d'autres matières plus inertes : bruyère, ébonite, etc...)

Merci pour les tuyaux (de bambou  ) JR !

Même si comme tu dis il n'y a pas de secrets, il y a quand même bien des choses à apprendre!

J'avais commencé à chercher sur la toile, et je vais continuer - le temps ne va pas manquer   -. Quant au bidouillage, je vais m'y mettre à fond : là aussi j'en aurai le temps, mais je vais devoir faire avec les moyens restreints de bord et qui ne pourront guère s'améliorer par temps de confinement et fermeture des magasins. Ça sera la bidouille^2 

Les rhizomes que j'ai extirpés sont en train de sécher tranquillement, attendant de perdre le vert (si le soleil nous fera l'honneur de montrer sa tête), et j'ai effectivement constaté qu'ils sont bien résistent à toute tentative de pliage - au moins "à cru" -.

Merci encore pour la mise en garde pour les jonctions : la pratique - que j'avais déjà bien constatée - d'utiliser des bagues et d'autres éléments de rapport trouve tout son sens avec cette considération, plus encore que d'un point de vue esthétique.

Que dire de plus ? Il n'y a plus qu'à s'y mettre!  

Pour ce qui est de la forme j'ai lu quelque part que les cannes et autres parapluies étaient faisaient un séjour dans l'eau bouillante un certain temps (qu'ils s'imbibent un peu j'imagine) avant d'être mis en forme progressivement et maintenu ensuite (sur une planche entre des clous par exple) jusqu'à  sèchage.

Dans ton cas je suppose que c'est pour donner une simple courbe, ça devrait suffire.

Oui mon idée était de pouvoir modifier si besoin la courbure des morceaux de bambou.

Merci Daymonts pour les suggestions! En effet j'ai l'impression que ça c'est aussi la méthode utilisée pour former les tuyaux en bois des pipes churchwarden en style "Seigneur des anneaux", j'en ai vu quelques vidéo sur youtube.

Dans mon cas, pour l'instant je vais travailler des rhizomes, donc il est bien plus difficile de le plier, mais aussi moins nécessaire comme dit JR car ils ont déjà leur forme propre - et je les ai choisis pour celle-ci en fait.

Une autre histoire va être le perçage des rhizomes courbés   : mis à part le fait que je manque encore de matériel, comme des mèches assez longues par exemple, je vais devoir expérimenter comment trouver la quadrature du cercle   ou plutôt la linéarisation du polynome poly-noeuds   (désolé c'est une déformation professionnelle)