Je déterre un peu ce sujet.
Grâce à Stéphane qui m'a fait parvenir un échantillon de ce tabac.
ll m'en parlait comme d'un tabac assez proche d'un Scarferlati bleu.
Pour la partie ouverture de l'échantillon, oui ça ressemble à un tabac brun. Il n'a pas une odeur très forte au nez mais il est assez sec.
A l'allumage on reconnaît le burley et ses volutes bien épaisses, il n'a pas cette caractéristique torréfiée du bleu mais on décèle tout de même son côté rustique.
Au début il m'a intrigué, la torréfaction n'est pas là mais on sent des pointes fumées, par la suite (en cherchant un peu la composition) je les identifie pour du kentucky. Le mélange des deux saveurs est assez doux et de façon très personnelle rentre dans mes attentes. J'ai toutefois eu un arrière goût, une saveur en plus, indéfinissable. Un truc connu mais sur lequel je ne mettais plus de nom. La saveur en bouche, pipe éteinte, gagnait en intensité. Ce truc me faisait penser à un tabac mais lequel ?
Et là oh surprise, en regardant la composition, je tombe sur : oriental. Bingo ! L'arrière bouche des tabac anglais, ce petit truc qui rajoute une once d'épice et qui égaie les papilles. Certes, la teneur doit être légère, je ne le décèle même pas dans les bris restants en essayant de les regarder uns à uns.
C'est finalement un tabac très agréable, surprenant par sa composition, improbable.
Ils ont du goût ces italiens.
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“Dans ma pipe je brûlerai mes souvenirs d'enfance, Mes rêves inachevés, mes restes d'espérance.” J. Brel.
"La susceptibilité n'est pas signe d'intelligence" A. Taillard