Note préliminaire:Je ne suis pas tout à fait sûr que ce sujet aille bien dans ce registre, mais comme j'y parle quand même moultement de bouffardes, d'avance j'implore à genoux le pardon des maîtres de céans, et les prie humblement de bien vouloir retenir leur juste courroux.Bien chers camarades, nobles serviteurs de la dive bouffarde, amoureux du pétun, de la bruyère, de l'écume et de la terre, promoteurs de la patience dans un monde sans cesse en mouvement, amateurs de la bonne chère et du bien boire,
Voilà bien longtemps que je n'ai pas donné signe de vie, à l'exception de quelques messages de bienvenue, lâchés ici et là. Vous m'en voyez navré, mais entre mon mariage (eeeeeh oui, je vais sans doute briser là bien des cœurs....), le voyage de noces qui a suivi (voir plus loin), un déménagement
à l'arrache en conduite entre Bourges et l'Ain, et une prise de fonctions haletante (et toujours pas finie, deux mois après avoir repris), je n'ai guère eu le loisir de m'atteler à la lourde tâche que j'envisageais, et que ne permettait pas mon téléphone portable, aussi intelligent soit-il.
Tout d'abord, reprenons cela dans l'ordre, là où je l'avais laissé, c'est à dire en gros après les intronisations de juin.
Le lendemain des dites intronisations, je suis monté en pèlerinage jusque chez Chacom, où, après avoir visité la fabrique avec Denis McKie(où nous avons croisé l'un des grands patrons de chez Tsuge, si si), j'ai fait l'acquisition de cette charmante Rafting:
Je cherchais en effet une pipe courte et courbe, pour pouvoir fumer sans trop utiliser mes mains, pour lire essentiellement, éventuellement en conduisant. Donc j'ai craqué. Je la fume avec le délicieux Nightcap de chez Dunhill, c'est un vrai bonheur, même si au début il a fallu non seulement enlever le système, mais également déboucher le tuyau du résidu de plastique résultant du forage de ce f%#?$ pas de vis qui encore aujourd'hui accroche les poils de ma chenillette.
Suite de mes aventures. Ayant décidé d'emmener l'élue de mon cœur en Crête après notre mariage, j'ai profité de l'occasion pour acheter sur place une pipe locale (j'entends déjà les ricanements de vos esprits mal tournés, bande de chenapans!). En effet, la Crête possède une énorme industrie du bois d'olivier, et je me suis donc procuré une bouffarde taillée dans le bois en question. Et, ma foi, je ne le regrette pas du tout! Comme elle est percée en 9mm, je peux la bourrer bien tranquillement, sans craindre de la boucher, bien au contraire! Evidemment, j'ai également acheté sur place un paquet de tabac à pipe grec, de l' "Epos" vert (produit par Wolfway Tobacco). C'est un tabac blond, très léger, et qui convient parfaitement pour l'été, bref, je me suis régalé.
Enfin,
last but not least, comme disent nos vieux ennemis, j'ai reçu ce samedi la pipe que j'avais confiée à notre ami Tristan le soir des intros, en juin dernier. Bien que très occupé, il me l'a magnifiquement réparée, lui rendant une classe brièvement perdue:je l'avais trouvée l'an dernier à Bourges, dans une brocante, et m'en étais porté acquéreur pour la modique somme de 5 euros.... Compte tenu de son gabarit et de son peu de praticité, je pense que je vais la garder pour chez moi, avec le Wellauer Latakia de Sebch.
Me voilà donc avec cinq pipes et autant de tabacs sinon plus (les plus courageux irons rechercher ma présentation), me permettant une rotation des plus tranquilles, d'autant que je n'ai plus beaucoup le temps de fumer, sinon pendant la fin de semaine, dans mon fauteuil. J'en profite pour dire ici que je recherche sans trop me presser un présentoir à pipes, du genre pas trop encombrant, assez simple, et surtout pas trop onéreux pour éviter les foudres de Madame.
Voilà la fin de mon intense bavardage, amis pétuneurs, et je vous laisse reprendre votre souffle.
Bien à vous, et que la bouffarde vous guide,
MOUFUR