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Je suis retourné à Samara 6 Illustration Brase d'Anjou
5 participants
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Je suis retourné à Samara 6 Illustration Brase d'Anjou
Nous rejoignons le hall des départs. INTERNATIONAL DEPARTURES.
Il y a pas mal de monde.
Panneau d’affichage DEPARTURES
PAA. Atlanta. 10.15. on time.
Huit heures quarante. L’ouverture du vol est affichée pour 08.45. Il y a déjà quelques personnes qui attendent. Hercule pose mon sac : « Vous serez accueilli à Atlanta. S’il n’y a personne attendez un quart d’heure et appelez ce numéro. »
Il me donne un petit bristol sur lequel est inscrit un numéro de téléphone américain.
Je jette un œil : indicatif de zone 202. Je connais. C’est celui de District de Columbia. Bizarre. Mais je commence à m’habituer. Je ne dis rien.
« Bon voyage » et il disparait à grandes enjambées vers les ascenseurs des parkings.
Washington ?
J’en suis à me demander si je vais vraiment prendre cet avion… quand l’enregistrement débute. Quelques personnes devant moi se présentent aux comptoirs. Personne ne va vers celui marqué First Class.
Plus le temps de réfléchir. Je pose mon sac sur le tapis roulant, billet et passeport sur le comptoir.
Une employée en uniforme de la Pan Am me rend mon passeport, mon billet avec le ticket bagage agrafé et une carte d’embarquement.
« Bon voyage monsieur. » me dit-elle en français.
Bon voyage, bon voyage. C’est une manie ou un code ?
Police, salle d’embarquement. Rien ! C’est pour quand la catastrophe ?
C’est sans doute ce qui m’étonne le plus dans tout cela.
Car enfin : Je voyage sous un faux nom, avec un passeport qui comporte un faux visa d’entrée aux Pays Bas. Et celui pour les USA ? Qu’est-ce qu’il se passera s’il est faux aussi (et il l’est forcément puisque ce n’est pas mon vrai nom qui figure dessus) et que la police américaine s’en aperçoive?
On est combien dans cette situation dans la salle d’embarquement hein?
Nous montons dans l’appareil après tous les autres passagers.
747. Première Classe. Premier étage. Beaucoup d’espace. Et les sièges peuvent se transformer en couchette !
Nous ne sommes pas nombreux. Huit seulement.
Je consulte mon billet. Arrivée prévue treize heures cinquante-cinq local time.
Pratiquement dix heures de vol. Je vais pouvoir travailler.
Bienvenue, gilets, roulage. Décollage.
Cling . Le signal ‘’Fasten your seatbelt’’ s’éteint.
Ladies and gentlemen Captain … speaking. Bla,Bla,Bla.
Je regarde autour de moi. Trois passagers ont déjà allumé une cigarette.
- Mademoiselle s’il vous plait
- Oui Monsieur.
Elle a un accent charmant
- Est-ce que vous acceptez les francs français ? (Je viens de réaliser que mes dollars font bande à part dans la soute.)
- Bien sûr Monsieur.
- Avez-vous du tabac à pipe ?
- Je reviens Monsieur
Retour de l’hôtesse avec un chariot sur lequel il y a toutes sortes de tabacs : cigarettes ; cigares et tabac à pipe.
- Avez-vous du Schippers
- Certainement.
Et elle me sort un lot de cinq paquets. Emballage siglé Pan Am
Je prends.
Elle repart avec son éventaire à roulettes.
J’ouvre la table pliante, j’installe mes documents, le papier de l’hôtel que j’ai embarqué et mon stylo.
Je sors pipe et blague. Le vol va me laisser le temps de travailler.
Totoche est en grande forme. L’avantage de l’avion c’est que la fumée est emportée par le système d’aération.
Au travail.
Je prépare ma tournée, interrompu seulement par les repas et les boissons.
En arrivant je vais devoir faire face au décalage horaire. Mais bon.
Arrivée à Atlanta. Les premières classes sortent…. les premières.
Je range Totoche et ma blague dans la poche de ma veste.
Retour dans la réalité du moment.
Immigration. File des passagers étrangers. « Next please » . Je tends mon passeport. Je m’apprête à entendre « This way please » en étant happé par le bras. Rien !
Je réponds au questions habituelles sur le motif de mon séjour et sa durée prévue. Je déclare mes cinq mille dollars (en espérant qu’ils sont toujours dans mon sac !) Tout se passe sans difficulté. « Good stay, Sir». Je suis partagé entre surprise et soulagement. Deviendrais-je un vrai pro du voyage sous couverture ?
J’entends Totoche : « Imbécile ! »
Je récupère mon sac en zone bagage et passe la douane où je présente mon petit pactole.
Arrivé dans le hall, même scénario : un chauffeur qui tient en évidence un carton avec « Jacques Fortrain » se dirige vers moi avant même que je l’ai repéré.
Je n’aurai pas besoin du bristol.
Il attrape mon sac de voyage.
« Bonjour Monsieur, si vous voulez bien me suivre. »
Et il part sans se retourner. Je le suis. Je commence à être fatigué. Ma carcasse me dit qu’il est vingt et une heure passé plus dix heures d’avion. Et hier la nuit a été courte.
Malheureusement, ce n’est pas le moment de flancher.
Je suis déjà venu plusieurs fois à Atlanta. Mais cet aérogare est nouveau, immense, sa distribution compliquée. On peut s’y perdre. Sérieux
Je suis ma balise, jusqu’à une porte de sortie. Nous nous dirigeons vers une zone réservée aux voitures officielles.
- ????
Une superbe cadillac noire. Il m’ouvre la porte arrière droite « Je vous en prie »
Je m’assois, il referme, va mettre mon sac dans le coffre, s’installe au volant.
« Le Consul Général a demandé de vous conduire à l’hôtel et ordonné que je me tienne ensuite à votre disposition ».
Lors de mes précédents voyages aux Etats-Unis je n’ai jamais eu affaire à la représentation française.
Même pas aux services commerciaux. Alors voiture et chauffeur à disposition, dans le contexte, vous pouvez comprendre que çela me surprenne un peu ? Beaucoup ? Ben… Oui !
Nous quittons la zone aéroportuaire d’Harstfield et nous dirigeons vers le nord.
Nous filons sur la 403 pendant une petite vingtaine de kilomètre et arrivons devant un hôtel. Le tout nouveau Ritz Carlton !
Je n’ai jamais dormi dans un hôtel de cette classe ! C’est pour cela qu’on m’a mis en costume ?
Le chauffeur m’ouvre la porte (oui madame !), récupère mon sac de voyage, et nous nous dirigeons vers la réception.
Mon cornac s’occupe de tout.
- Quand vous le souhaiterez, appelez la réception de l’hôtel et demandez la voiture du Consulat de France. Ils sauront où me trouver.
Il me laisse devant les ascenseurs.
Un jeune porteur noir avec sa galette rouge sur la tête, le cordon sous le menton, s’empare de mon sac. Je ne lâche pas ma serviette. Lui, ne me lâche pas non plus.
Il m’amène vers une cabine ouverte
J’entre.
Il dit au liftier
- fifth floor
Et il disparait avec mon sac (et les cinq mille dollars)
Et nous voilà partis.
La porte de l’ascenseur s’ouvre et je me retrouve au 5ème étage, dans un couloir de film des années soixante.
Mon bonhomme est devant l’ascenseur ! Avec mon sac ! Je le suis.
Arrivé devant une des portes il entre et la tient ouverte.
Je pénètre dans ma chambre. Pardon, ma suite.
Il pose le sac sur la moquette, ouvre les rideaux, fait le tour de la boutique, vient récupérer mon sac, le pose sur un magnifique rack à bagage en acajou, pose les clefs sur la table du salon, va près de la porte. Là, il me regarde avec un grand sourire et ne bouge plus…
Je réalise qu’il attend un pourboire. Je n’ai pas un centime de monnaie en dollars.
Grand seigneur, je vais à mon sac, prend un billet de cinquante dollars dans le porte-document, le lui tend.
Il le regarde, ouvre des yeux ronds, …le saisit, …. et le fait disparaître dans son gilet avec une rapidité de prestidigitateur
- Thank you Sir, thank you Sir.,
Il part comme une fusée dans le couloir.
Je crois qu’il court encore.
Il y a pas mal de monde.
Panneau d’affichage DEPARTURES
PAA. Atlanta. 10.15. on time.
Huit heures quarante. L’ouverture du vol est affichée pour 08.45. Il y a déjà quelques personnes qui attendent. Hercule pose mon sac : « Vous serez accueilli à Atlanta. S’il n’y a personne attendez un quart d’heure et appelez ce numéro. »
Il me donne un petit bristol sur lequel est inscrit un numéro de téléphone américain.
Je jette un œil : indicatif de zone 202. Je connais. C’est celui de District de Columbia. Bizarre. Mais je commence à m’habituer. Je ne dis rien.
« Bon voyage » et il disparait à grandes enjambées vers les ascenseurs des parkings.
Washington ?
J’en suis à me demander si je vais vraiment prendre cet avion… quand l’enregistrement débute. Quelques personnes devant moi se présentent aux comptoirs. Personne ne va vers celui marqué First Class.
Plus le temps de réfléchir. Je pose mon sac sur le tapis roulant, billet et passeport sur le comptoir.
Une employée en uniforme de la Pan Am me rend mon passeport, mon billet avec le ticket bagage agrafé et une carte d’embarquement.
« Bon voyage monsieur. » me dit-elle en français.
Bon voyage, bon voyage. C’est une manie ou un code ?
Police, salle d’embarquement. Rien ! C’est pour quand la catastrophe ?
C’est sans doute ce qui m’étonne le plus dans tout cela.
Car enfin : Je voyage sous un faux nom, avec un passeport qui comporte un faux visa d’entrée aux Pays Bas. Et celui pour les USA ? Qu’est-ce qu’il se passera s’il est faux aussi (et il l’est forcément puisque ce n’est pas mon vrai nom qui figure dessus) et que la police américaine s’en aperçoive?
On est combien dans cette situation dans la salle d’embarquement hein?
Nous montons dans l’appareil après tous les autres passagers.
747. Première Classe. Premier étage. Beaucoup d’espace. Et les sièges peuvent se transformer en couchette !
Nous ne sommes pas nombreux. Huit seulement.
Je consulte mon billet. Arrivée prévue treize heures cinquante-cinq local time.
Pratiquement dix heures de vol. Je vais pouvoir travailler.
Bienvenue, gilets, roulage. Décollage.
Cling . Le signal ‘’Fasten your seatbelt’’ s’éteint.
Ladies and gentlemen Captain … speaking. Bla,Bla,Bla.
Je regarde autour de moi. Trois passagers ont déjà allumé une cigarette.
- Mademoiselle s’il vous plait
- Oui Monsieur.
Elle a un accent charmant
- Est-ce que vous acceptez les francs français ? (Je viens de réaliser que mes dollars font bande à part dans la soute.)
- Bien sûr Monsieur.
- Avez-vous du tabac à pipe ?
- Je reviens Monsieur
Retour de l’hôtesse avec un chariot sur lequel il y a toutes sortes de tabacs : cigarettes ; cigares et tabac à pipe.
- Avez-vous du Schippers
- Certainement.
Et elle me sort un lot de cinq paquets. Emballage siglé Pan Am
Je prends.
Elle repart avec son éventaire à roulettes.
J’ouvre la table pliante, j’installe mes documents, le papier de l’hôtel que j’ai embarqué et mon stylo.
Je sors pipe et blague. Le vol va me laisser le temps de travailler.
Totoche est en grande forme. L’avantage de l’avion c’est que la fumée est emportée par le système d’aération.
Au travail.
Je prépare ma tournée, interrompu seulement par les repas et les boissons.
En arrivant je vais devoir faire face au décalage horaire. Mais bon.
Arrivée à Atlanta. Les premières classes sortent…. les premières.
Je range Totoche et ma blague dans la poche de ma veste.
Retour dans la réalité du moment.
Immigration. File des passagers étrangers. « Next please » . Je tends mon passeport. Je m’apprête à entendre « This way please » en étant happé par le bras. Rien !
Je réponds au questions habituelles sur le motif de mon séjour et sa durée prévue. Je déclare mes cinq mille dollars (en espérant qu’ils sont toujours dans mon sac !) Tout se passe sans difficulté. « Good stay, Sir». Je suis partagé entre surprise et soulagement. Deviendrais-je un vrai pro du voyage sous couverture ?
J’entends Totoche : « Imbécile ! »
Je récupère mon sac en zone bagage et passe la douane où je présente mon petit pactole.
Arrivé dans le hall, même scénario : un chauffeur qui tient en évidence un carton avec « Jacques Fortrain » se dirige vers moi avant même que je l’ai repéré.
Je n’aurai pas besoin du bristol.
Il attrape mon sac de voyage.
« Bonjour Monsieur, si vous voulez bien me suivre. »
Et il part sans se retourner. Je le suis. Je commence à être fatigué. Ma carcasse me dit qu’il est vingt et une heure passé plus dix heures d’avion. Et hier la nuit a été courte.
Malheureusement, ce n’est pas le moment de flancher.
Je suis déjà venu plusieurs fois à Atlanta. Mais cet aérogare est nouveau, immense, sa distribution compliquée. On peut s’y perdre. Sérieux
Je suis ma balise, jusqu’à une porte de sortie. Nous nous dirigeons vers une zone réservée aux voitures officielles.
- ????
Une superbe cadillac noire. Il m’ouvre la porte arrière droite « Je vous en prie »
Je m’assois, il referme, va mettre mon sac dans le coffre, s’installe au volant.
« Le Consul Général a demandé de vous conduire à l’hôtel et ordonné que je me tienne ensuite à votre disposition ».
Lors de mes précédents voyages aux Etats-Unis je n’ai jamais eu affaire à la représentation française.
Même pas aux services commerciaux. Alors voiture et chauffeur à disposition, dans le contexte, vous pouvez comprendre que çela me surprenne un peu ? Beaucoup ? Ben… Oui !
Nous quittons la zone aéroportuaire d’Harstfield et nous dirigeons vers le nord.
Nous filons sur la 403 pendant une petite vingtaine de kilomètre et arrivons devant un hôtel. Le tout nouveau Ritz Carlton !
Je n’ai jamais dormi dans un hôtel de cette classe ! C’est pour cela qu’on m’a mis en costume ?
Le chauffeur m’ouvre la porte (oui madame !), récupère mon sac de voyage, et nous nous dirigeons vers la réception.
Mon cornac s’occupe de tout.
- Quand vous le souhaiterez, appelez la réception de l’hôtel et demandez la voiture du Consulat de France. Ils sauront où me trouver.
Il me laisse devant les ascenseurs.
Un jeune porteur noir avec sa galette rouge sur la tête, le cordon sous le menton, s’empare de mon sac. Je ne lâche pas ma serviette. Lui, ne me lâche pas non plus.
Il m’amène vers une cabine ouverte
J’entre.
Il dit au liftier
- fifth floor
Et il disparait avec mon sac (et les cinq mille dollars)
Et nous voilà partis.
La porte de l’ascenseur s’ouvre et je me retrouve au 5ème étage, dans un couloir de film des années soixante.
Mon bonhomme est devant l’ascenseur ! Avec mon sac ! Je le suis.
Arrivé devant une des portes il entre et la tient ouverte.
Je pénètre dans ma chambre. Pardon, ma suite.
Il pose le sac sur la moquette, ouvre les rideaux, fait le tour de la boutique, vient récupérer mon sac, le pose sur un magnifique rack à bagage en acajou, pose les clefs sur la table du salon, va près de la porte. Là, il me regarde avec un grand sourire et ne bouge plus…
Je réalise qu’il attend un pourboire. Je n’ai pas un centime de monnaie en dollars.
Grand seigneur, je vais à mon sac, prend un billet de cinquante dollars dans le porte-document, le lui tend.
Il le regarde, ouvre des yeux ronds, …le saisit, …. et le fait disparaître dans son gilet avec une rapidité de prestidigitateur
- Thank you Sir, thank you Sir.,
Il part comme une fusée dans le couloir.
Je crois qu’il court encore.
Dernière édition par william1941 le Ven 4 Sep 2020 - 18:20, édité 1 fois
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 6310
Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Je suis retourné à Samara 6 Illustration Brase d'Anjou
Toujours aussi palpitant. Merci pour ce récit.
____________________________________________________________________________________________________________________________
Arnaud
Pétuneur Amateur
Arnaud57- Nouvelle tête
- Messages : 138
Date d'inscription : 18/08/2018
Age : 52
Localisation : Thionville
Re: Je suis retourné à Samara 6 Illustration Brase d'Anjou
Excellente cette histoire et écrite de main de maître!
Invité- Invité
Re: Je suis retourné à Samara 6 Illustration Brase d'Anjou
vite ...vite ...le 7
____________________________________________________________________________________________________________________________
C'est
parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son, que tant de
gens paraissent brillants avant d'avoir l'air cons !
loulou- Villageois
- Messages : 800
Date d'inscription : 31/12/2019
Age : 75
Localisation : normandie
Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
- Messages : 5816
Date d'inscription : 22/05/2020
Age : 58
Localisation : Campagne angevine à l'ouest d'Angers
Re: Je suis retourné à Samara 6 Illustration Brase d'Anjou
( Tu penses ! Il t'avais pris pour D.S.K. ... )william1941 a écrit:Il le regarde, ouvre des yeux ronds, …le saisit, …. et le fait disparaître dans son gilet avec une rapidité de prestidigitateur - Thank you Sir, thank you Sir., Il part comme une fusée dans le couloir.
Je crois qu’il court encore.
Daymonts- Tête connue
- Messages : 1843
Date d'inscription : 29/06/2017
Age : 73
Localisation : Ile de Frce
Re: Je suis retourné à Samara 6 Illustration Brase d'Anjou
C'espeut-être bien ce qu'il a pensé Do Save Kale.Daymonts a écrit:( Tu penses ! Il t'avais pris pour D.S.K. ... )william1941 a écrit:Il le regarde, ouvre des yeux ronds, …le saisit, …. et le fait disparaître dans son gilet avec une rapidité de prestidigitateur - Thank you Sir, thank you Sir., Il part comme une fusée dans le couloir.
Je crois qu’il court encore.
Et il a agi en conséquence
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 6310
Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Je suis retourné à Samara 6 Illustration Brase d'Anjou
Extra ce polar William 007! Et toi, as tu agi en conséquence (si ce n'est pas trop indiscret...)william1941 a écrit:C'espeut-être bien ce qu'il a pensé Do Save Kale.Daymonts a écrit:( Tu penses ! Il t'avais pris pour D.S.K. ... )
Et il a agi en conséquence
Invité- Invité
Re: Je suis retourné à Samara 6 Illustration Brase d'Anjou
J'ai un problème.Octave a écrit:Extra ce polar William 007! Et toi, as tu agi en conséquence (si ce n'est pas trop indiscret...)william1941 a écrit:C'espeut-être bien ce qu'il a pensé Do Save Kale.Daymonts a écrit:( Tu penses ! Il t'avais pris pour D.S.K. ... )
Et il a agi en conséquence
J'ai peur d'avoir utilisé un mot d'argot US.
Kale c'est bien sûr le fameux chou-frisé dont raffolent les Américains (enfin, pas tous mais beaucoup) mais en argot c'est aussi le fric. DSK correpond donc à ''sauver le fric'' ou "sauve du fric",selon le contexte..
J'ai trouvé ça amusant.
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 6310
Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Je suis retourné à Samara 6 Illustration Brase d'Anjou
J'ai oublié le ? Le ménage dans la chambre?
Invité- Invité
Re: Je suis retourné à Samara 6 Illustration Brase d'Anjou
TournezOctave a écrit:J'ai oublié le ? Le ménage dans la chambre?
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 6310
Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
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