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Tiens voilà du boudin! 46 Illustration Brase d'Anjou
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Tiens voilà du boudin! 46 Illustration Brase d'Anjou
Jérôme a regardé avec les jumelles. C’est à ce moment qu’ils nous ont tiré dessus.
il a été touché à l’épaule. On a couru vers la voiture. Juste avant d’y arriver, il a été touché à la jambe.
Je l’ai traîné jusqu’au pickup et j’ai démarré aussitôt. Ils nous ont encore tiré dessus. Il y a deux trous dans les ridelles du pickup. Il faut savoir ce que c’est pour les repérer. J’ai filé sur le chemin, puis à travers la garrigue. J’ai voulu tranquiliser Jérôme. Je lui ai dit : On va à l’hôpital. Il m‘a répondu non, chez toi. Je me suis arrêté et j’ai allumé la lumière intérieure. Son mollet pissait le sang. J’ai pris ma ceinture et je lui ai fait un garrot sous le genou. J’ai posé ma chemise, je l’ai enroulée autour de son épaule. Ça ne saignait pas trop. J’ai serré les manches et je suis reparti. Arrivé chez moi j’ai transporté jérôme à l’intérieur et je l’ai couché sur mon lit.
Il était inconscient. J’ai pris mon téléphone et j’ai appelé Françoise. Par chance, elle était là. Je lui ai demandé de venir tout de suite. Je l’avais tirée du lit. En arrivant dans ma chambre elle a vu Jérôme. Je lui ai dit qu’il avait reçu deux balles.
L’infirmière est tout de suite entrée en action.
Elle repartie chez elle et est revenue avec une trousse de premiers secours.
Elle a commencé à s’occuper de Jérôme et m’a dit d’appeler Germain.
Il est arrivé tout de suite, mal réveillé. Quand il a vu Jérôme il a dit qu’il fallait l’amener à l’hôpital.
Je lui ai dit qu’il m’avait demandé de ne pas l’y amener. Germain a examiné son l’état et donné des instructions à Françoise.
Puis il est parti en nous disant qu’il allait chercher ce qu’il fallait pour le soigner ici.
Je vous passe la suite. Germain a pu apporter tout ce qu’il fallait comme matériel et Françoise comme produits de soin.
Et on l’a soigné en attendant qu’il puisse parler pour nous dire ce qu’il voulait faire.»
Chanlier ajoute, j’ai vu Flavier tirer.
Ils se regardent et cherchent à trouver une logique dans tout ce que vient de dire Rouvier.
Lannié dit : « Donc deux types du GSPR et Flavier étaient en embuscade dans l’enceinte du camp.
Là où la veille Chanlier et toi (il regarde Rouvier) avaient vu des individus entrer à partir de la route, en rencontrer deux autres venus de l’intérieur du camp et après avoir trafiqué vous ne savez pas quoi, repartir tous les cinq par la route dans un fourgon. C’est bien ça.
Chanlier et Rouvier répondent tous les deux : « Oui ».
Lannié les regarde : « On va laisser Chanlier se reposer. Françoise tu vas rester encore avec lui je suppose?
- Oui »
Autour de la table personne ne parle.
Chacun essaie de mettre de l’ordre dans les évènements.
Rouvier se lève : « On pourrait faire le point tout en mangeant »
il a été touché à l’épaule. On a couru vers la voiture. Juste avant d’y arriver, il a été touché à la jambe.
Je l’ai traîné jusqu’au pickup et j’ai démarré aussitôt. Ils nous ont encore tiré dessus. Il y a deux trous dans les ridelles du pickup. Il faut savoir ce que c’est pour les repérer. J’ai filé sur le chemin, puis à travers la garrigue. J’ai voulu tranquiliser Jérôme. Je lui ai dit : On va à l’hôpital. Il m‘a répondu non, chez toi. Je me suis arrêté et j’ai allumé la lumière intérieure. Son mollet pissait le sang. J’ai pris ma ceinture et je lui ai fait un garrot sous le genou. J’ai posé ma chemise, je l’ai enroulée autour de son épaule. Ça ne saignait pas trop. J’ai serré les manches et je suis reparti. Arrivé chez moi j’ai transporté jérôme à l’intérieur et je l’ai couché sur mon lit.
Il était inconscient. J’ai pris mon téléphone et j’ai appelé Françoise. Par chance, elle était là. Je lui ai demandé de venir tout de suite. Je l’avais tirée du lit. En arrivant dans ma chambre elle a vu Jérôme. Je lui ai dit qu’il avait reçu deux balles.
L’infirmière est tout de suite entrée en action.
Elle repartie chez elle et est revenue avec une trousse de premiers secours.
Elle a commencé à s’occuper de Jérôme et m’a dit d’appeler Germain.
Il est arrivé tout de suite, mal réveillé. Quand il a vu Jérôme il a dit qu’il fallait l’amener à l’hôpital.
Je lui ai dit qu’il m’avait demandé de ne pas l’y amener. Germain a examiné son l’état et donné des instructions à Françoise.
Puis il est parti en nous disant qu’il allait chercher ce qu’il fallait pour le soigner ici.
Je vous passe la suite. Germain a pu apporter tout ce qu’il fallait comme matériel et Françoise comme produits de soin.
Et on l’a soigné en attendant qu’il puisse parler pour nous dire ce qu’il voulait faire.»
Chanlier ajoute, j’ai vu Flavier tirer.
Ils se regardent et cherchent à trouver une logique dans tout ce que vient de dire Rouvier.
Lannié dit : « Donc deux types du GSPR et Flavier étaient en embuscade dans l’enceinte du camp.
Là où la veille Chanlier et toi (il regarde Rouvier) avaient vu des individus entrer à partir de la route, en rencontrer deux autres venus de l’intérieur du camp et après avoir trafiqué vous ne savez pas quoi, repartir tous les cinq par la route dans un fourgon. C’est bien ça.
Chanlier et Rouvier répondent tous les deux : « Oui ».
Lannié les regarde : « On va laisser Chanlier se reposer. Françoise tu vas rester encore avec lui je suppose?
- Oui »
Autour de la table personne ne parle.
Chacun essaie de mettre de l’ordre dans les évènements.
Rouvier se lève : « On pourrait faire le point tout en mangeant »
Dernière édition par william1941 le Lun 19 Avr 2021 - 15:30, édité 2 fois
william1941- Poète, barde, troubadour...
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william1941- Poète, barde, troubadour...
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