la gadoue, la gadoue, la gadoue .....

Quant l'illustration sonore est raccord avec un sport, on publie ....







Alors, késaco ?
Une spécialité boueuse née avant guerre, bien sûr, outre manche : le " trial car ".
Cette pratique de franchissement sur quelques centaines de yards existe toujours avec des engins modernisés et assez réglementés, par, entre autre, le Sporting Trial Car ( http://750sportingtrials.co.uk/regulations/ ) ou plus libre (voire revival)  comme sur la vidéo au dessus.




En quelque sorte, le pendant des "gentlemen drivers" sur terrain gras dans la peau de "farmer driver"

Pour la petite histoire, les débuts de Lotus/Colin Chapman commencèrent dans ce type d'épreuve de maniabilité lorsqu'il a modifié et allégé quelques Austin Seven pour aboutir à la Lotus Mk1







(NB : Quel #@€£ pour trouver la bonne rubrique où publier !!! )

Elle est bien placée finalement lol. 

Sympa et merci pour l'historique de cette pratique qui a donc donné l'origine de certaines voitures cultes si j'ai bien compris. 

Tu as pratiqué ?

Un bel exemple de pilotage "aux fesses" (ndlr. Louxor)  

Hello

Le trial en anciennes est incompréhensible pour les collectionneurs français, qui se contentent généralement de passer le polish et de faire quelques kilomètres le dimanche, alors que c'est très populaire outre Manche.

Il fut un temps où j'ai pratiqué la chose avec la Dellow d'un copain, (lorsque je n'avais pas encore une colonne vertébrale en polycarbonate de schtroumpf).

Alors perso, pas pratiqué (je me contente de sautiller sur ma tondeuse auto-portée pour récupérer de l'adhérence)

En Franchouland-saucisso-pinard, ce qui s'en rapprocherait le plus actuellement serait le 2cv cross :

https://2cvcross.fr/

mais bon .... c'est davantage de la vitesse en monomarque et combi fluo sous l'égide d'une fédé ...
(un peu comme comparer le trial moto à l'ancienne avec du supercross voltigeant )

Brase d'Anjou a écrit:Un bel exemple de pilotage "aux fesses" (ndlr. Louxor)  

 Le pilotage "aux fesses" permet surtout de bien sentir l'amorce du survirage, et donc d'anticiper le contre-braquage, pour éviter une glissade trop prononcée, toujours néfaste au chronomètre, en circuit. En rallye c'est autre chose, de longues glissades sont au contraire, parfois nécessaires. Deux mondes différents, deux styles de pilotage différents.

John Ross a écrit:Alors perso, pas pratiqué (je me contente de sautiller sur ma tondeuse auto-portée pour récupérer de l'adhérence)

En Franchouland-saucisso-pinard, ce qui s'en rapprocherait le plus actuellement serait le 2cv cross :

https://2cvcross.fr/

mais bon .... c'est davantage de la vitesse en monomarque et combi fluo sous l'égide d'une fédé ...
(un peu comme comparer le trial moto à l'ancienne avec du supercross voltigeant )

 Les pilotes de karting aussi sautillent dans leur baquet, à la fois pour retrouver de l'adhérence en sortie de courbe, mais aussi en allégeant le train arrière, de faire monter plus rapidement le moteur dans les tours...

Merci pour ce fil sympathique. Les anglais et les sports mécaniques, c'est quelque chose: autos, motos, et avions.

Et oui, Colin Chapman à commencé comme cela. La particularité de ses constructions en F1, était toujours de voitures à la limite du poids inférieur, ce qui les rendaient fragiles, en particulier au niveau des suspensions. Plusieurs pilotes y ont laissé leur vie. Jochen Rindt, poussé par sa femme Nina, du fait de cette fragilité, avait perdu confiance dans sa monoplace, après avoir été victime de plusieurs accidents dûs à des casses diverses. IL avait décidé en 1970, de ne pas renouveler son contrat avec Lotus. Hélas, il s'est tué à Monza, cette même année, après vraisemblablement une rupture du système de freinage et de l'axe qui relie les roues aux freins. Une rupture du cylindre de frein l'avait déjà envoyé dans le mur à Jarama. Chapman était toujours en conflit avec ses pilotes qui lui reprochaient de construire des voitures très rapides, mais très dangereuses, pouvant casser très facilement du fait de la légèreté des pièces.

Louxor a écrit:

Brase d'Anjou a écrit:Un bel exemple de pilotage "aux fesses" (ndlr. Louxor)  

 Le pilotage "aux fesses" permet surtout de bien sentir l'amorce du survirage, et donc d'anticiper le contre-braquage, pour éviter une glissade trop prononcée, toujours néfaste au chronomètre, en circuit. En rallye c'est autre chose, de longues glissades sont au contraire, parfois nécessaires. Deux mondes différents, deux styles de pilotage différents.

Si ma mémoire est bonne, je crois que c'est Jean-Luc Thérier qui pilotait tout en glissades.

Brase d'Anjou a écrit:

Louxor a écrit:

Brase d'Anjou a écrit:Un bel exemple de pilotage "aux fesses" (ndlr. Louxor)  

 Le pilotage "aux fesses" permet surtout de bien sentir l'amorce du survirage, et donc d'anticiper le contre-braquage, pour éviter une glissade trop prononcée, toujours néfaste au chronomètre, en circuit. En rallye c'est autre chose, de longues glissades sont au contraire, parfois nécessaires. Deux mondes différents, deux styles de pilotage différents.

Si ma mémoire est bonne, je crois que c'est Jean-Luc Thérier qui pilotait tout en glissades.

En rallye, il n'était pas le seul... Les Finlandais étaient les spécialistes de ce style de pilotage. Le style de Jean_Luc Thérier, était complètement opposé à celui de Jean-Claude Andruet, très coulé, ancien de l'école Winfield, dont il fut finaliste du "Volant Shell" en 1969. C'est pour cela que Jean-Claude Andruet était très performant en circuit.