SAUTRY EST MORT 49 L'illsutrationest de Brase d'Anjou

william1941 Dim 7 Aoû 2022 - 0:33

- On va peut-être les rencontrer alors, dit Lannié.
- Je ne crois pas. Ils étaient pressés.
Ils avaient rendez-vous et ne voulaient pas d’être en retard.
C’est la conseillère qui m’a appelé, elle a mon numéro.
Elle était chez elle. Ce n’est pas loin du restaurant alors j’ai été vite sur place.
Elle est descendue avec le Français et ils étaient pressés.
Je les ai laissés devant le musée et il y avait ne voiture qui les attendait.
C’était une voiture diplomatique hongroise.
- Vous connaissiez la voiture ?
- Non mais 069 c’est la Hongrie.
- Vous connaissez les plaques diplomatiques ?
- Pas toutes. Mais celles qu’on voit le plus oui.
Par exemple 003 c’est la France.001 c’est l’Amérique, 05 c’est l’Allemagne, 095 c’est Israël…
- Et la Slovénie ?
- Celle-là je la connais bien. C’est la voiture de la Conseillère 090.
- Eh bien, vous êtes observateur, lance Jansomme
- C’est le métier. On remarque toutes ces choses.
- Bien vous pouvez nous conduire au musée.
- Bien sûr. »
Tout en roulant, Lannié demande :
« Vous pourrez venir nous reprendre vers dix-sept heures pour nous ramener à l’hôtel.
- Je suis désolé mais je ne serai pas libre.
Je dois conduire la conseillère à Chopin. Elle prend l’avion pour Cracovie.
Enfin, elle va à Zakopane.
- Elle vous l’a dit ?
- Non mais elle fait souvent se trajet. Et elle est souvent accompagnée d’une ou deux personnes.
Souvent des Hongrois. D’autrefois des Polonais.
Ils parlent de leur voyage, de leur location de voiture pour aller à Zakopane.
C’est comme ça que je sais qu’ils ne vont pas à Cracovie mais à Zakopane.

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Voilà le musée.
Si vous voulez je peux vous envoyer un collègue pour vous ramener à votre hôtel.
- Oui, merci. On l’attendra devant le musée à dix-sept heures, répond Lannié précipitamment.
On vous doit combien pour toutes vos courses ? »
Ils règlent le chauffeur et le taxi repart.
« Pourquoi tu lui as dit OK pour son collègue ?
- Parce que sinon, il nous aurait donné un téléphone et soit on appelait avec notre cellulaire, et il aurait notre numéro, soit on ne l’appelait pas et il pourrait se poser des questions.
- C’est vrai qu’il parle beaucoup mais je n’ai pas eu l’impression qu’il nous cadrait
Qu’est-ce que tu en penses ?
- J’en pense qu’on a une heure et demie à se promener en fumant un peu.
On reviendra devant le musée à dix-sept heures. »
Et ils prennent leur pipe et se mettent à marcher.
A seize heures cinquante ils sont devant le musée.
Un taxi arrive peu après et s’approche d’eux sans hésiter.
Son collègue a dû les décrire.