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Le piège 51 L'illustration est de Brase d'Anjou
2 participants
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Le piège 51 L'illustration est de Brase d'Anjou
Ils restent silencieux jusqu’à la station et ressortent sur l’avenue Jean Jaurès
Ils s’installent à l’intérieur du Jaurès, juste à côté de la sortie.
« Tu m’expliques ? »
Un garçon s’avance.
« Deux cafés -lance Chapelier
- Mais enfin Claude, tu vas me dire ce qu’il se passe ?
Tu as l’air furieux. Et en même temps soucieux.
- Attends que les cafés arrivent. »
En attendant, il sort une chemise de son cartable et la pose sur la table.
Le garçon apporte les cafés que Chapelier s’empresse de régler avec des pièces de monnaie qu’il sort de sa poche.
« Bon, tu accouches., »
Chapelier sort de la chemise des photos de Déprisieux et Kleber pris dans les chambres où ils ont été trouvez morts.
Il y a les photos des corps et des agrandissements des visages.
Il les pose devant Gourmelle.
« Ce sont des cadavres. Et après ?
- Tu ne les reconnais pas ?
- Pas que je me souvienne.
C’est ancien ?
- Six mois. Ce sont ceux dont tu as fait les examens préliminaires et sur lesquels tu m’as renseigné.
- Ça c’est intéressant. Parce que je n’ai jamais vu ces oiseaux.
- Tu es sûr ?
- Tu penses bien qu’avec ce qu’il s’est passé je reconnaîtrais leurs têtes.
- Merci Louis !
Tu viens de me donner un sacré coup de main.
J’avais un soupçon. Maintenant je suis sûr.
La DGSI c’est foutue de nous dans les grandes largeurs.
Ce sont les photos que j’ai eu en accompagnement des pseudo-rapports d’autopsie.
Donc je n’ai pas de photos des corps de Kleber et Déprisieux.
- En tout cas, si ce sont eux, alors, ce ne sont pas eux que j’ai examiné.
- Je pense que ce ne sont pas eux.
En faisant du porte-à-porte mes enquêteurs ont trouvé des voisins qui ont reconnu les noms.
Jamais les photos – qu’on leur a présentées séparément.
Je peux donc supposer que je n’ai pas les vraies photos des ex-agents de la DGSI.
- Te voilà dans une drôle d’affaire. La DGSI planquerait ses macchabées ?
Bizarre.
- Comme tu le dis.
Et encore plus bizarre, comme je te l’ai dit, j’ai l’impression que mes hommes et moi sommes suivis.
- Tu penses que la DGSI….
- Je ne sais pas. Mais tu sais, l’instinct.
C’est pour cela que je t’ai donné ce rendez-vous baroque.
Dans la station République, j’espère avoir semé mon un suiveur éventuel en montant au dernier moment dans la rame.
- C’est rocambolesque ton affaire.
- En tout cas merci d’être venu tout de suite.
- Je crois que tu devrais te calmer un peu.
Et pour mémoire, je prends du déca.
- Excuse-moi.
- Tu sais bien que c’est toujours un plaisir de te voir.
Je vais aller prendre le métro à Laumière »
Et Gourmelle quitte le bar.
Les cafés ont refroidi sur la table
Chapelier le regarde s’éloigner.
Il ne semble pas être suivi.
Cela le rassure.
Il prend son téléphone et appelle un taxi.
Ils s’installent à l’intérieur du Jaurès, juste à côté de la sortie.
« Tu m’expliques ? »
Un garçon s’avance.
« Deux cafés -lance Chapelier
- Mais enfin Claude, tu vas me dire ce qu’il se passe ?
Tu as l’air furieux. Et en même temps soucieux.
- Attends que les cafés arrivent. »
En attendant, il sort une chemise de son cartable et la pose sur la table.
Le garçon apporte les cafés que Chapelier s’empresse de régler avec des pièces de monnaie qu’il sort de sa poche.
« Bon, tu accouches., »
Chapelier sort de la chemise des photos de Déprisieux et Kleber pris dans les chambres où ils ont été trouvez morts.
Il y a les photos des corps et des agrandissements des visages.
Il les pose devant Gourmelle.
« Ce sont des cadavres. Et après ?
- Tu ne les reconnais pas ?
- Pas que je me souvienne.
C’est ancien ?
- Six mois. Ce sont ceux dont tu as fait les examens préliminaires et sur lesquels tu m’as renseigné.
- Ça c’est intéressant. Parce que je n’ai jamais vu ces oiseaux.
- Tu es sûr ?
- Tu penses bien qu’avec ce qu’il s’est passé je reconnaîtrais leurs têtes.
- Merci Louis !
Tu viens de me donner un sacré coup de main.
J’avais un soupçon. Maintenant je suis sûr.
La DGSI c’est foutue de nous dans les grandes largeurs.
Ce sont les photos que j’ai eu en accompagnement des pseudo-rapports d’autopsie.
Donc je n’ai pas de photos des corps de Kleber et Déprisieux.
- En tout cas, si ce sont eux, alors, ce ne sont pas eux que j’ai examiné.
- Je pense que ce ne sont pas eux.
En faisant du porte-à-porte mes enquêteurs ont trouvé des voisins qui ont reconnu les noms.
Jamais les photos – qu’on leur a présentées séparément.
Je peux donc supposer que je n’ai pas les vraies photos des ex-agents de la DGSI.
- Te voilà dans une drôle d’affaire. La DGSI planquerait ses macchabées ?
Bizarre.
- Comme tu le dis.
Et encore plus bizarre, comme je te l’ai dit, j’ai l’impression que mes hommes et moi sommes suivis.
- Tu penses que la DGSI….
- Je ne sais pas. Mais tu sais, l’instinct.
C’est pour cela que je t’ai donné ce rendez-vous baroque.
Dans la station République, j’espère avoir semé mon un suiveur éventuel en montant au dernier moment dans la rame.
- C’est rocambolesque ton affaire.
- En tout cas merci d’être venu tout de suite.
- Je crois que tu devrais te calmer un peu.
Et pour mémoire, je prends du déca.
- Excuse-moi.
- Tu sais bien que c’est toujours un plaisir de te voir.
Je vais aller prendre le métro à Laumière »
Et Gourmelle quitte le bar.
Les cafés ont refroidi sur la table
Chapelier le regarde s’éloigner.
Il ne semble pas être suivi.
Cela le rassure.
Il prend son téléphone et appelle un taxi.
Dernière édition par william1941 le Lun 30 Jan 2023 - 19:40, édité 1 fois
william1941- Poète, barde, troubadour...
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Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
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william1941- Poète, barde, troubadour...
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