Nashville county HU tobacco

Bon et bien un petit compte-rendu sur mon premier tabac de l'année 2014 créé par Hans Wiedemann, l'excellent blender allemand, le Nashville County.

Ami tasse-braiseux amoureux des aromatiques passe ton chemin. Ce blend 60% burley et 40% virginias rouges n'est pas fait pour toi. En revanche si tu aimes les saveurs franches, directes et rustiques tu pourras t'y retrouver.

N'étant pas, de base, un grand amateur de burley, je n'étais pas sur de trouver mon bonheur et pourtant...

Visuellement acajou, brun et chocolat noir. A l'ouverture c'est franc sans être trop pressant: ça sent le tabac, le vrai et en arrière plan le cacao torréfié avec peut-être une pointe de café mais vraiment subtile. Hans dans sa présentation parle de réglisse, je la cherche encore mais mon nez n'est pas un grand appendice olfactif. J'ai une envie de manger du pain grillé et des noisettes. C'est idiot mais ça m'est venu tout de suite après les premières senteurs.

Je me suis dit que ce tabac devait avoir du corps et que j'allais le sentir passer. Le burley est un peu comme un désert aride selon moi.
Et bien point du tout, l'alliance avec les virginias rouges est géniale: la fumée est onctueuse, c'est calme, ça rassasie, c'est un modèle d'équilibre. C'est constant du début à la fin mais dans le bon sens du terme. Pas de pic amer, de gavage gustatif. Le chocolat demeure du début à la fin, le café est plus prononcé au fumage.

La combustion n'est pas parfaite mais je viens d'ouvrir la boîte et j'ai fait preuve d'impatience.

Ça m'évoque au final une image: un cow-boy en plein Far-West qui déguste un café fort au petit matin dans une vaste étendue désertique.
Un tabac de tous les jours qui apaise et comble les besoins en nicotine. Une réussite, une autre, de Hans Wiedemann.

Le burley devient un ami.


Je suis en train de gouter son Makhuwa, encore un burley et vous écrirai une revue dès que possible.

Waow... C'est ce qui s'appelle de la revue! Merci, Grandslough!

J'avoue que je n'avais jamais entendu parler de ce tabac, ni de ce blender...
Où l'achètes-tu?

Eh bien, en voilà un doué pour nous raconter ses aventures gustatives et pipiesques. Excellente revue. Merci!