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Bombay Song de Siramy, votre feed back
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Le Passeur
El Che
SmokingDragon
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Bombay Song de Siramy, votre feed back
Et voilà le fil consacré à vos retours constructifs sur la nouvelle de Siramy pour ceux qui l'ont lu :
On attend vos retours avec impatience
On attend vos retours avec impatience
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On dit que l’homme se bat pour ce qui lui manque le plus. Pour le pirate, c'était la liberté.(La Voile noire - Mikhaïl W. Ramseier)
Re: Bombay Song de Siramy, votre feed back
Je viens de terminer ce recueil de nouvelles. Nul besoin d’être un critique littéraire aguerri pour apprécier à sa juste valeur, la plume du camarade Siramy.
À la lecture de ses nouvelles on est bercer, entre autres, sur les flots à bord de la Jeanne. Comment résister (moi je n'ai pas pu) à allumer sa bouffarde, au fil de notre lecture.
Mon appréciation : , car j'adore ce style d'écriture; et à vous tous, chers camarades, je vous recommande vivement "Bombay Song et autres nouvelles".
Foi de matelot !
____________________________________________________________________________________________________________________________
"Celui qui se perd dans sa passion perd moins que celui qui perd sa passion". - Saint Augustin
"Ce qui fait la vraie valeur d'un être humain, c'est de s'être délivré de son petit moi". - Albert Einstein
¡Hasta la pipa siempre, camarades!
El Che- Tête connue
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Age : 65
Localisation : La Patrie (Québec)
Re: Bombay Song de Siramy, votre feed back
Pour vous donner l'envie de lire cet oeuvre littéraire, je prends la liberté de vous citer un extrait d'une des Nouvelles de notre camarade Siramy :
"Je pris ma boîte d'allumettes, je craquai un de ces petits bouts de bois qui me donna une belle flamme, une flamme qui vint naturellement se promener au-dessus de ma pipe. Je tirai dessus trouvant là prétexte à garder le silence. Les premières bouffées furent délicieuses, douces comme le lait d'une mère."
À ces derniers mots, je n'ai pu résister à m'allumer une pipe et à me remémorer ce merveilleux poème de l'auteur Gibran Khalil Gibran, que j'ai découvert en lisant "Le Prophète"; et qui a pour titre :
Les mamans
Pour tout être sur terre,
le mot le plus limpide est celui de "mère"
et l'appel le plus doux celui de "maman".
Ces menues lettres aux sublimes valeurs
sont pétries d'espoir et d'amour
et de tout ce qui est beau et pur
dans le coeur de l'Homme.
La mère est tout dans la vie.
Elle est la consolation dans la tristesse,
le secours dans la détresse,
la force dans la faiblesse.
Elle est la source de la tendresse,
de la compassion et du pardon.
Celui qui perd sa mère,
perd un sein où poser sa tête,
une main qui le bénit et
un regard qui le protège.
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"Celui qui se perd dans sa passion perd moins que celui qui perd sa passion". - Saint Augustin
"Ce qui fait la vraie valeur d'un être humain, c'est de s'être délivré de son petit moi". - Albert Einstein
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El Che- Tête connue
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Localisation : La Patrie (Québec)
Re: Bombay Song de Siramy, votre feed back
c'est vraiment plein de promesse et il me tarde d'y plonger...
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La mort n'est pas la pire perte dans la vie;
le pire, c'est ce qui meurt en nous alors que nous vivons. — Norman Cousins
Re: Bombay Song de Siramy, votre feed back
Je le finirai ce week-end tranquillement ,
Je te fais un retour pour te livrer mes impressions.
Je te fais un retour pour te livrer mes impressions.
Invité- Invité
Re: Bombay Song de Siramy, votre feed back
Me voilà pris au piège. On peut difficilement demander à un écrivain ce qu'il pense de l'oeuvre d'un collègue. J'ai, par le passé, assisté à ce type de mise en cause et je dois reconnaître que la mesquinerie avait large place à table.
«Ouais, c'est pas mal dans le genre, mais ça aurait pu être mieux.»
«Tu t'en es assez bien tiré, mais si moi j'avais eu à traiter un tel sujet, ça aurait été quelque chose!»
«Ouais, j'ai vu ce que t'as fait, mais je n'émettrai pas de commentaire, je déteste descendre un collègue.»
«C'est pas mal, d'accord, mais je l'aurais fait, moi, aborder un tel sujet, je te jure que t'aurais vu une oeuvre magistrale.»
Il y a quelques années, un collègue et ami de longue date m'a offert son livre et m'a demandé de lui dire ce que j'en pensais. J'ai répondu que je lui trouvais belle facture. "Non, je veux dire quand tu l'auras lu..." Ah, merde, tu sais que je déteste ce genre de boulot...
Mélu a lu avant moi parce qu'elle lit plus vite. Elle a détesté... Ça augurait mal. J'ai donc pris un certain recul avant de commencer ma propre analyse. (Faut dire en passant que le copain et moi avons fait nos études de lettres ensemble; nous avons donc des techniques de lecture différentes des autres...) Ça ne change rien, je n'aime pas évaluer un livre, je trouve que ça rompt le charme, ça brime le plaisir de la lecture.
Comme j'ai des problèmes de santé par les temps qui courent, plutôt que de faire sécher notre ami Siramy et le faire attendre parce que je n'arrive pas à garder une position de lecture sur une longue période, j'ai pris entente avec lui à l'effet que je ferais un compte-rendu chapitre après chapitre de son recueil ce que, avec générosité, il a accepté. Avait-il vraiment le choix?
Alors plongeons, quitte à en souffrir encore davantage que lui. Je ne sais pas qui a écrit la présentation de l'auteur, si c'est lui-même (il arrive que les éditeurs en fassent demande aux auteurs), si l'éditeur a payé quelqu'un pour l'écrire sur la base de son c.v., ou platement la conjointe ou un ami de l'auteur. Si c'est l'auteur, je lui tire ma révérence. Je suis, personnellement, incapable de parler de moi. Qu'on me juge sur mes actes, sur mes propos, Mais juste à l'idée de me présenter, j'en deviens malade. On m'a d'ailleurs dit à maintes reprises que je ne savais pas me vendre. Mon éditeur me l'a dit, des amis me l'ont dit, ma fille me l'a dit, Mélu me l'a dit, alors ce doit être un peu vrai... Pour ma part je me limite à espérer que le lecteur en aura pour son argent quand il achète un de mes livres.
Quoi qu'il en soit, cette présentation ambiguë de Pierre Siramy / Maurice Dufresse me fascine par l'ambivalence à ce sujet. J'en aime l'écriture limpide, sans chi-chi ni fla-fla, sans la moindre prétention autre que de dire les choses telles qu'elles sont. Cette sobriété dans l'écriture se retrouve d'ailleurs dans le premier chapitre, Whisky.
...Whisky, ouais! On le sais, j'aime le rhum (mon côté marin) noir et particulièrement s'il est épicé, j'aime les liqueurs d'anis; c'est un secret de polichinelle. Mais je n'aime pas le whisky. Et me voilà dans la tête d'un lieutenant de vaisseau qui a pris son quart de travail sinon saoul, à tout le moins certainement pas sobre.
C'est sans doute ce manque de sobriété du lieutenant qui lui fait commettre la coquille en page 7, 12e ligne «sortit» devrait, plutôt qu'un "t", prendre un "s". Voilà pour ce qui est du whisky. J'attends maintenant mon verre de rhum noir et pas une rasade de fillette, je vous prie!!!
«Ouais, c'est pas mal dans le genre, mais ça aurait pu être mieux.»
«Tu t'en es assez bien tiré, mais si moi j'avais eu à traiter un tel sujet, ça aurait été quelque chose!»
«Ouais, j'ai vu ce que t'as fait, mais je n'émettrai pas de commentaire, je déteste descendre un collègue.»
«C'est pas mal, d'accord, mais je l'aurais fait, moi, aborder un tel sujet, je te jure que t'aurais vu une oeuvre magistrale.»
Il y a quelques années, un collègue et ami de longue date m'a offert son livre et m'a demandé de lui dire ce que j'en pensais. J'ai répondu que je lui trouvais belle facture. "Non, je veux dire quand tu l'auras lu..." Ah, merde, tu sais que je déteste ce genre de boulot...
Mélu a lu avant moi parce qu'elle lit plus vite. Elle a détesté... Ça augurait mal. J'ai donc pris un certain recul avant de commencer ma propre analyse. (Faut dire en passant que le copain et moi avons fait nos études de lettres ensemble; nous avons donc des techniques de lecture différentes des autres...) Ça ne change rien, je n'aime pas évaluer un livre, je trouve que ça rompt le charme, ça brime le plaisir de la lecture.
Comme j'ai des problèmes de santé par les temps qui courent, plutôt que de faire sécher notre ami Siramy et le faire attendre parce que je n'arrive pas à garder une position de lecture sur une longue période, j'ai pris entente avec lui à l'effet que je ferais un compte-rendu chapitre après chapitre de son recueil ce que, avec générosité, il a accepté. Avait-il vraiment le choix?
Alors plongeons, quitte à en souffrir encore davantage que lui. Je ne sais pas qui a écrit la présentation de l'auteur, si c'est lui-même (il arrive que les éditeurs en fassent demande aux auteurs), si l'éditeur a payé quelqu'un pour l'écrire sur la base de son c.v., ou platement la conjointe ou un ami de l'auteur. Si c'est l'auteur, je lui tire ma révérence. Je suis, personnellement, incapable de parler de moi. Qu'on me juge sur mes actes, sur mes propos, Mais juste à l'idée de me présenter, j'en deviens malade. On m'a d'ailleurs dit à maintes reprises que je ne savais pas me vendre. Mon éditeur me l'a dit, des amis me l'ont dit, ma fille me l'a dit, Mélu me l'a dit, alors ce doit être un peu vrai... Pour ma part je me limite à espérer que le lecteur en aura pour son argent quand il achète un de mes livres.
Quoi qu'il en soit, cette présentation ambiguë de Pierre Siramy / Maurice Dufresse me fascine par l'ambivalence à ce sujet. J'en aime l'écriture limpide, sans chi-chi ni fla-fla, sans la moindre prétention autre que de dire les choses telles qu'elles sont. Cette sobriété dans l'écriture se retrouve d'ailleurs dans le premier chapitre, Whisky.
...Whisky, ouais! On le sais, j'aime le rhum (mon côté marin) noir et particulièrement s'il est épicé, j'aime les liqueurs d'anis; c'est un secret de polichinelle. Mais je n'aime pas le whisky. Et me voilà dans la tête d'un lieutenant de vaisseau qui a pris son quart de travail sinon saoul, à tout le moins certainement pas sobre.
C'est sans doute ce manque de sobriété du lieutenant qui lui fait commettre la coquille en page 7, 12e ligne «sortit» devrait, plutôt qu'un "t", prendre un "s". Voilà pour ce qui est du whisky. J'attends maintenant mon verre de rhum noir et pas une rasade de fillette, je vous prie!!!
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La mort n'est pas la pire perte dans la vie;
le pire, c'est ce qui meurt en nous alors que nous vivons. — Norman Cousins
Re: Bombay Song de Siramy, votre feed back
Merci à Passeur de ce travail, un Passeur qui a eu bien du courage en tapant un long commentaire, un courage physique, un courage intellectuel aussi. En effet, comme lui, je redoute toujours le moment où un ami me présente un texte et me dit sans pudeur aucune "Qu'en penses-tu ?". Je redoute cette épreuve, partagé entre mon honnêteté et ma gentillesse naturelle. Alors je trouve des formules et j'essaye qu'elles soient élégantes.
Le Passeur s'est livré de bonne grâce à l'exercice et il a répondu à mon attente. Quelle est-elle ? Connaître le ressenti. Mes nouvelles appellent-elles des images ? Font-elles rêver ? Vous emmènent-elles ailleurs, dans mon univers ?
Je ne suis pas écrivain, mais photographe et j'ai un stylo en bandoulière. Mes nouvelles ne répondent pas exactement aux critères littéraires de la "short story" comme disent les Québécois . Bien sûr, il y a une histoire, une petite histoire, mais c'est le support pour essayer de mieux décrire un homme un peu décalé, tellement décalé que j'arrive à me regarder. Eh oui, je suis l'auteur de la présentation, de toute la présentation et, comme à chaque fois, à la demande de l'éditeur.
Maintenant ce n'est pas tout ça, mais si on prenait un verre en tirant doucement sur sa bouffarde.
Le Passeur s'est livré de bonne grâce à l'exercice et il a répondu à mon attente. Quelle est-elle ? Connaître le ressenti. Mes nouvelles appellent-elles des images ? Font-elles rêver ? Vous emmènent-elles ailleurs, dans mon univers ?
Je ne suis pas écrivain, mais photographe et j'ai un stylo en bandoulière. Mes nouvelles ne répondent pas exactement aux critères littéraires de la "short story" comme disent les Québécois . Bien sûr, il y a une histoire, une petite histoire, mais c'est le support pour essayer de mieux décrire un homme un peu décalé, tellement décalé que j'arrive à me regarder. Eh oui, je suis l'auteur de la présentation, de toute la présentation et, comme à chaque fois, à la demande de l'éditeur.
Maintenant ce n'est pas tout ça, mais si on prenait un verre en tirant doucement sur sa bouffarde.
Siramy- Villageois
- Messages : 882
Date d'inscription : 12/06/2014
Age : 69
Localisation : Saint-Lô Normandie
Re: Bombay Song de Siramy, votre feed back
Il me reste encore 2 nouvelles à lire. Je ne ferai donc pas ma "critique" aujourd'hui. Cependant, je peux dire que jusqu'à présent, j'adhère complètement au style fluide et aux histoires qui nous transportent en l'espace des 2 premières lignes seulement. D'un côté, il me tarde de finir ce recueil pour m'étendre un peu plus sur le sujet. D'un autre, je n'ai pas envie de le finir pour faire perdurer le plaisir...
Mr Raines- Tête connue
- Messages : 1524
Date d'inscription : 16/01/2014
Age : 40
Localisation : Troyes
Re: Bombay Song de Siramy, votre feed back
Voici la "critique" (j'aime pas ce mot !) que j'ai laissé sur Amazon :
Ces nouvelles sont en quelques sortes un appel au voyage dans la Marine Nationale. Les anecdotes (on se demande si ce sont des nouvelles tirées de l’imaginaire ou des anecdotes de l’auteur datant de son passé d’Officier de Marine) nous transportent dans des contrées exotiques, tout cela dans un récit fluide qui se laisse dévorer au fil des pages.
La pipe omniprésente dans toutes les nouvelles accentue l’impression de calme et de sérénité qui augmente encore un peu plus le plaisir de la lecture.
Seul ombre au tableau pour certains, ce recueil se lit rapidement (10 nouvelles de 4/5 pages chacune). Pour certains, cela peut représenter un défaut. Pour ma part au contraire, ça me permet de ne pas avoir à m’y plonger corps et âme, n’ayant pas beaucoup de temps à consacrer à la lecture.
Si vous aimez les voyages et/ou la pipe, n’hésitez pas à vous procurer ce recueil. Il ne pourra que vous combler.
Il va sans dire que tout ce qui est marqué, je le pense réellement. Ce n'est pas seulement par courtoisie, c'est avant tout sincère
Ces nouvelles sont en quelques sortes un appel au voyage dans la Marine Nationale. Les anecdotes (on se demande si ce sont des nouvelles tirées de l’imaginaire ou des anecdotes de l’auteur datant de son passé d’Officier de Marine) nous transportent dans des contrées exotiques, tout cela dans un récit fluide qui se laisse dévorer au fil des pages.
La pipe omniprésente dans toutes les nouvelles accentue l’impression de calme et de sérénité qui augmente encore un peu plus le plaisir de la lecture.
Seul ombre au tableau pour certains, ce recueil se lit rapidement (10 nouvelles de 4/5 pages chacune). Pour certains, cela peut représenter un défaut. Pour ma part au contraire, ça me permet de ne pas avoir à m’y plonger corps et âme, n’ayant pas beaucoup de temps à consacrer à la lecture.
Si vous aimez les voyages et/ou la pipe, n’hésitez pas à vous procurer ce recueil. Il ne pourra que vous combler.
Il va sans dire que tout ce qui est marqué, je le pense réellement. Ce n'est pas seulement par courtoisie, c'est avant tout sincère
Mr Raines- Tête connue
- Messages : 1524
Date d'inscription : 16/01/2014
Age : 40
Localisation : Troyes
Re: Bombay Song de Siramy, votre feed back
Merci Mr Raines. Je ne doute pas un instant de ta sincérité et elle me touche.Mr Raines a écrit:Voici la "critique" (j'aime pas ce mot !) que j'ai laissé sur Amazon :
Ces nouvelles sont en quelques sortes un appel au voyage dans la Marine Nationale. Les anecdotes (on se demande si ce sont des nouvelles tirées de l’imaginaire ou des anecdotes de l’auteur datant de son passé d’Officier de Marine) nous transportent dans des contrées exotiques, tout cela dans un récit fluide qui se laisse dévorer au fil des pages.
La pipe omniprésente dans toutes les nouvelles accentue l’impression de calme et de sérénité qui augmente encore un peu plus le plaisir de la lecture.
Seul ombre au tableau pour certains, ce recueil se lit rapidement (10 nouvelles de 4/5 pages chacune). Pour certains, cela peut représenter un défaut. Pour ma part au contraire, ça me permet de ne pas avoir à m’y plonger corps et âme, n’ayant pas beaucoup de temps à consacrer à la lecture.
Si vous aimez les voyages et/ou la pipe, n’hésitez pas à vous procurer ce recueil. Il ne pourra que vous combler.
Il va sans dire que tout ce qui est marqué, je le pense réellement. Ce n'est pas seulement par courtoisie, c'est avant tout sincère
Tu as entièrement raison, anecdotes et imaginaire se mêlent intimement. De mes escales (nombreuses), j'ai gardé des flashes que je m'efforce de retranscrire pour titiller le rêve chez le lecteur. Je cherche à le prendre par la main avant de le laisser "voguer" seul.
Elles sont volontairement courtes pour permettre à tous ceux qui n'ont pas beaucoup de temps de naviguer un peu.
En lisant ton commentaire, je me dis que mon objectif est atteint et j'en suis ravi. Je vais me bourrer une bonne bouffarde et, qui sait, me boire un verre de rosé de Provence. Ça va donner de la couleur au gris de mon ciel normand. Merci encore.
Siramy- Villageois
- Messages : 882
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Localisation : Saint-Lô Normandie
Re: Bombay Song de Siramy, votre feed back
J'ai oublié de dire que les précisions techniques (dont je ne comprend rien ) que l'on trouve par ci par là (on n'est pas noyé dans les détails indigestes à la Tom Clancy) ajoute de l'authenticité aux récits. Même si je n'y ai rien compris, ça a grandement contribué au voyage.
Mr Raines- Tête connue
- Messages : 1524
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48° 23 Nord - 15° 12 Ouest
Ce n'est sans doute pas très honnête, mais je profite de mon incapacité à réfléchir en raison d'une rechute de rhume pour me replonger dans le Bombay Song de Maurice Dufresse, i.e. notre ami Siramy.
(petite digression au passage, j'avoue qu'en plus du nez, je commence à en avoir plein le c°l de ces rhumes... un en arrivant en France cause de la climatisation de l'avion, un autre au retour sans doute conséquence d'un cumul d'excès de fatigue et de la clim de l'avion. Nouveau rhume à la mi-novembre que je ne peux attribuer à rien d'autre que la poisse qui me court derrière... La guigne, quoi! Arrive la mi-décembre où je me retrouve au Palais de Justice (Félix Leclerc avait bien raison quand il écrivait qu'«on lui construit des palais qu'elle n'habite même pas»), air climatisé, alors qu'est-ce qui se passe? vous avez deviné juste: nouveau rhume. À peine si j'ai eu le temps de changer la boîte de papier-mouchoirs. Tant bien que mal, je me soigne parce que je ne veux surtout pas traîner «ça» jusqu'à Noel. Enfin, pour faire une histoire courte, depuis celui du Palais de Justice, j'en suis à ma deuxième rechute qui agonise.
Bordel, si j'ai le malheur d'entendre quelqu'un parler d'aller faire des courses dans un endroit climatisé, je le fusille ) fin de digression
J'ai donc profité de cette ...indisposition pour m'avancer dans ma lecture. Oui je sais, je ne lis pas vite, mais faut dire qu'en plus je dors beaucoup (ce qui fait grand plaisir à Mélu parce que pendant que je dors, je ne dis ni ne fais aucune connerie). Ceci dit, subrepticement, l'air de rien, à nouveau nous nous éloignons du sujet...
Je ne sais pas si c'est le fumeur en moi (je présuppose que tout le monde ici sait que je suis fumeur impénitent...) ou le pêcheur en rade contre son gré (plus ou moins tout le monde dans les coulisses du Manoir connaît cette part de moi et ceux et celles avec qui j'ai parlé de mon exil sur la terre ferme ont largement compris, même si je n'en ai pas toujours fait état, à quel point la mer me manque) qui me rend ce chapitre fascinant, captivant.
Les descriptions, tant pour ce qui est de l'aspect fumeur: l'allumette de bois qui craque sous l'ongle, la pochette de cuir renfermant ce savant mélange de tabacs blond, brun, noir, la pipe, le nuage de volutes blanches entourant la tête de l'officier de pont, tout est là pour nous enivrer, nous donner envie d'en charger une, tout doucement, j'allais dire savamment, à l'image du personnage central; ou l'aspect maritime avec juste une dose acceptable (je suppose) pour le non initié, un peu racoleur pour l'autre, féru de choses maritimes, de quoi lui donner envie de, minimalement, partir, aller faire un tour sur le quai, écouter les mouettes, ces poubelles volantes ou ces rats du ciel comme les appellent les pêcheurs, piailler à l'approche des bateaux de pêche côtière. Ou, pour ceux qui, un peu comme les religieuses qui sont toutes mariées avec le Christ (avec qui sont mariés les religieux? Avec la Vierge? ...ça expliquerait pourquoi elle est vierge... ), ont la mer pour maîtresse, aller de bateau, de vaisseau en bateau ou vaisseau en partance, quémander une place pour un ailleurs inconnu, voilà un texte tout simplement captivant. Ça se lit comme une tranche de bonheur, comme une tranche de PUF pré-défaite, chargée dans votre meilleure pipe, que vous allumez évidemment avec une allumette de bois pour augmenter encore le mélange des arômes et que vous fumez tout en douceur, comme vous feriez l'amour.
(petite digression au passage, j'avoue qu'en plus du nez, je commence à en avoir plein le c°l de ces rhumes... un en arrivant en France cause de la climatisation de l'avion, un autre au retour sans doute conséquence d'un cumul d'excès de fatigue et de la clim de l'avion. Nouveau rhume à la mi-novembre que je ne peux attribuer à rien d'autre que la poisse qui me court derrière... La guigne, quoi! Arrive la mi-décembre où je me retrouve au Palais de Justice (Félix Leclerc avait bien raison quand il écrivait qu'«on lui construit des palais qu'elle n'habite même pas»), air climatisé, alors qu'est-ce qui se passe? vous avez deviné juste: nouveau rhume. À peine si j'ai eu le temps de changer la boîte de papier-mouchoirs. Tant bien que mal, je me soigne parce que je ne veux surtout pas traîner «ça» jusqu'à Noel. Enfin, pour faire une histoire courte, depuis celui du Palais de Justice, j'en suis à ma deuxième rechute qui agonise.
Bordel, si j'ai le malheur d'entendre quelqu'un parler d'aller faire des courses dans un endroit climatisé, je le fusille ) fin de digression
J'ai donc profité de cette ...indisposition pour m'avancer dans ma lecture. Oui je sais, je ne lis pas vite, mais faut dire qu'en plus je dors beaucoup (ce qui fait grand plaisir à Mélu parce que pendant que je dors, je ne dis ni ne fais aucune connerie). Ceci dit, subrepticement, l'air de rien, à nouveau nous nous éloignons du sujet...
Je ne sais pas si c'est le fumeur en moi (je présuppose que tout le monde ici sait que je suis fumeur impénitent...) ou le pêcheur en rade contre son gré (plus ou moins tout le monde dans les coulisses du Manoir connaît cette part de moi et ceux et celles avec qui j'ai parlé de mon exil sur la terre ferme ont largement compris, même si je n'en ai pas toujours fait état, à quel point la mer me manque) qui me rend ce chapitre fascinant, captivant.
Les descriptions, tant pour ce qui est de l'aspect fumeur: l'allumette de bois qui craque sous l'ongle, la pochette de cuir renfermant ce savant mélange de tabacs blond, brun, noir, la pipe, le nuage de volutes blanches entourant la tête de l'officier de pont, tout est là pour nous enivrer, nous donner envie d'en charger une, tout doucement, j'allais dire savamment, à l'image du personnage central; ou l'aspect maritime avec juste une dose acceptable (je suppose) pour le non initié, un peu racoleur pour l'autre, féru de choses maritimes, de quoi lui donner envie de, minimalement, partir, aller faire un tour sur le quai, écouter les mouettes, ces poubelles volantes ou ces rats du ciel comme les appellent les pêcheurs, piailler à l'approche des bateaux de pêche côtière. Ou, pour ceux qui, un peu comme les religieuses qui sont toutes mariées avec le Christ (avec qui sont mariés les religieux? Avec la Vierge? ...ça expliquerait pourquoi elle est vierge... ), ont la mer pour maîtresse, aller de bateau, de vaisseau en bateau ou vaisseau en partance, quémander une place pour un ailleurs inconnu, voilà un texte tout simplement captivant. Ça se lit comme une tranche de bonheur, comme une tranche de PUF pré-défaite, chargée dans votre meilleure pipe, que vous allumez évidemment avec une allumette de bois pour augmenter encore le mélange des arômes et que vous fumez tout en douceur, comme vous feriez l'amour.
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La mort n'est pas la pire perte dans la vie;
le pire, c'est ce qui meurt en nous alors que nous vivons. — Norman Cousins
Re: Bombay Song de Siramy, votre feed back
je viens de finir, et j'ai bien aimé. Du rythme, bien écrit, un style plutôt journalistique à mon avis.
En tous cas, lorsque l'on commence on a envie de finir et c'est déjà pas si mal.
En tous cas, lorsque l'on commence on a envie de finir et c'est déjà pas si mal.
Invité- Invité
Re: Bombay Song de Siramy, votre feed back
Moi c'est simple je l'ai quitté à regrets...ce qui est très bon signe! Et j'attends la suite! Parce que j'ai aimé cette atmosphère, ce style à la fois cynique et nonchalent ...donc bravo!
Harry Dickson- Villageois
- Messages : 752
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Age : 59
Localisation : Lyon
Re: Bombay Song de Siramy, votre feed back
---Toutes mes félicitations à l'auteur !
---Pour moi, Pierre Siramy sait manier l'écriture avec style & brio ! Je viens de terminer la dernière nouvelle, & à aucun moment je n'ai trouvé cette lecture ennuyante !
---Passionnante, oui ! Au bout de quelques lignes, on se plaît à se mettre à la place du narrateur & à vivre ses aventures ! Les descriptions sont très imagées, mais laissent aussi la place au rêve à la fin de chaque nouvelle, car on peut imaginer la fin qui nous plaira ...
---J'ai pratiqué un peu la voile dans ma jeunesse, & même si je ne comprends pas ici tous les termes de marine & de navigation, je me prends au jeu ...
---" L'escale à Djibouti " m'a remis en mémoire une autre escale, aéroportuaire, mais dans la même ville ! Je devais avoir environ 10 ans, je voyageais en avion avec mes parents sur la ligne Tananarive - Paris ; l'avion a fait une escale technique à Djibouti vers minuit, & on nous a fait sortir pour se dégourdir les jambes & prendre l'air ... sauf qu'il faisait environ + 30° Celsius & que l'ont était finalement pas si mal dans une carlingue climatisée, non ?
---Bien sûr que je suis prêt maintenant, si l'occasion se présente, à lire de nouvelles aventures de notre ami Pierre Siramy !
---Pour moi, Pierre Siramy sait manier l'écriture avec style & brio ! Je viens de terminer la dernière nouvelle, & à aucun moment je n'ai trouvé cette lecture ennuyante !
---Passionnante, oui ! Au bout de quelques lignes, on se plaît à se mettre à la place du narrateur & à vivre ses aventures ! Les descriptions sont très imagées, mais laissent aussi la place au rêve à la fin de chaque nouvelle, car on peut imaginer la fin qui nous plaira ...
---J'ai pratiqué un peu la voile dans ma jeunesse, & même si je ne comprends pas ici tous les termes de marine & de navigation, je me prends au jeu ...
---" L'escale à Djibouti " m'a remis en mémoire une autre escale, aéroportuaire, mais dans la même ville ! Je devais avoir environ 10 ans, je voyageais en avion avec mes parents sur la ligne Tananarive - Paris ; l'avion a fait une escale technique à Djibouti vers minuit, & on nous a fait sortir pour se dégourdir les jambes & prendre l'air ... sauf qu'il faisait environ + 30° Celsius & que l'ont était finalement pas si mal dans une carlingue climatisée, non ?
---Bien sûr que je suis prêt maintenant, si l'occasion se présente, à lire de nouvelles aventures de notre ami Pierre Siramy !
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---J'aime beaucoup ce proverbe indien : """ Une pipe ne sert qu'allumée ! """
JF10- Tête connue
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