Mort de rire

Asmascega a écrit: Excellent!

Je ne connais pas l'histoire d'origine, mais celle ci est fort bien racontée. Je pense donc que tu as eu bien raison de la remanier. Merci!

merci bien, mais dis-toi bien que tout le plaisir a été pour moi !!!

inzemix a écrit:Effectivement, joli remaniement !!

J'ai bien aimé celle-ci :

Ah, la langue française, comme l'EMP, un velours !!!

Laifour a écrit:Chers amis,
Revenues en mémoire aussi, je vous les retranscris. C'est un peu  hard, mais bon, elles obtenaient toujours leur petit succès. J'ajoute qu'elles ne gagnent rien à être écrites/lues mais je serais heureux que vous puissiez les interpréter comme elles le méritent .
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Une jeune femme, victime d'un accident de la route, s'est retrouvée amputée des deux jambes. Bien qu'elle soit clouée à son fauteuil, elle a pu faire la connaissance d'un beau garçon qui est tombé fou amoureux d'elle. Ils s'entendent bien, sortent ensemble, et apprennent doucement à se connaître. Une belle rencontre. Un après-midi, alors qu'ils se promènent tous deux dans les bois le long d'une allée forestière, lui poussant le fauteuil, elle lui suggère que peut-être, puisqu'ils sortent ensemble depuis un certain temps, ils pourraient faire l'amour. Lui, bien qu'heureux à cette idée, demande comment il vont bien pouvoir s'y prendre. "Tu vois ces sangles qui m'aident à me maintenir sur le fauteuil, lui dit-elle, il te suffirait de les utiliser pour m'accrocher à une branche basse et ainsi...". Alors, il suit cette idée qui, finalement, leur permet de vivre un merveilleux moment. Le jeune homme, à la fin, retire les sangles, ramène sa partenaire et la réinstalle dans son fauteuil. Et voilà qu'elle se met soudainement à pleurer. "Mais qu'est-ce qui t'arrive ? Ce n'est pas ta première expérience, n'est-ce pas ?". "Non, répond-elle, mais c'est la première fois qu'on me décroche."
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Un dimanche matin, une adorable petite fille d'une dizaine d'années entre dans une pâtisserie. La voyant arriver, le pâtissier remarque que la fillette souffre d'une déformation au niveau de sa bouche, qui est comme tordue. Il en éprouve aussitôt une grande tendresse.
- Qu'est-ce que je peux faire pour toi ma jolie ?
- Bonjlour monchlieur, jle voudrais un gâteau d'anniverchlaire, ch'il vous plaît (la fillette s'essaie régulièrement la bouche, car hélas cette déformation fait qu'elle bave un peu)
- Mais bien sûr ma belle, on va te faire un gros gâteau. C'est pour quelle occasion ?
- Chl'est pour ma petite chsœur. Elle va avoir chlix ans. Chlurp.
- Alors voilà, un beau gros gâteau et six jolies bougies. Et puis tu sais quoi ? J'écrirai un message avec de la crème sur le gâteau : "Bon anniversaire ...", mais elle s'appelle comment ta petite sœur ?
- Pétale. Elle chl'appelle Pétale.
- Ha, que c'est joli ! Eh bien je marquerai "Bon anniversaire Pétale". Mais au fait, comment tes parents ont-ils eu l'idée de ce charmant prénom ?
- Alors ma petite chlœur elle est née au printemps. Et à la maternité, par la fenêtre ouverte, est entré un petit pétale qui est venu chle poger chur le berchleau de ma petite chsœur. Et voilà. Chlurp.
- Ah quelle belle histoire ! Mais et toi alors, comment t'appelles-tu ?
- Moi jle m'appelle Poutrelle.

Plutôt mignonnes

Surtout Poutrelle, comme quoi, même dans une maternité on n'est jamais à l'abri

Laifour a écrit:Rien à voir avec toutes ces adorables gambettes ...

Lors d'un repas regroupant une vingtaine de personnes, la maîtresse de maison sent bien que l'ambiance n'y est plus, que les conversations s'effilochent. Afin d'éviter l'ennui à ses convives, elle s'adresse alors à son voisin, un vieux général en retraite, qui de surcroît était un célèbre chasseur de fauves et qui a voyagé partout dans le monde. Outre leur vieille amitié, la dame l'invite aussi pour cette raison.
- Dîtes-moi, Général, vous qui avez participé à tant de chasses, quel serait le souvenir qui vous a particulièrement marqué et que vous voudriez bien partager avec nous ?
- Oui, ils sont nombreux, mais il me revient en mémoire cette chasse au tigre, en Inde. Des villageois m'avaient demandé de tuer un terrible tigre, un de ces mangeurs d'hommes, qui revenait rôder autour de leur village, et qui avait dévoré déjà plusieurs d'entre eux...
Tout le monde tend l'oreille !
- J'avais pris avec moi mon fidèle fusil Saint Etienne, un calibre 16 à canons juxtaposés, et comme j'avais repéré un passage du tigre, je m'étais mis en embuscade. C'était le soir, j'attendais depuis une paire d'heures sans un mouvement, silencieux...
- Et alors ?
- Alors je fus alerté par le bruit de la respiration du fauve. Il s'approchait doucement, prudemment, et je pouvais maintenant voir les branchages bouger tandis qu'il avançait. Je ne le voyais pas encore...
- Et alors ?
- Voilà que sa tête apparaît de derrière un buisson, l'animal est majestueux, ses pupilles dilatées, il renifle, il flaire, puis il me voit.
- Et alors ?
- Alors il s'avance, ondulant. Je le mets en joue, je vise calmement entre les deux yeux, j'appuie sur la première détente.
- Et ?
- Clic. Le coup ne part pas !
- Ah aïe aïe !!!
- L'animal continue son approche chaloupée vers moi, il se ramasse sur lui-même...
- Et alors ?
- Je vise toujours entre ses deux yeux, j'appuie sur la seconde détente...
- Et vous le tuez !
- Non. Clic. Le deuxième coup ne part pas...
- Mon dieu, mon dieu !!! Et alors ?
- Alors, le fauve monstrueux s'est encore davantage ramassé, prêt à bondir sur moi, et a poussé un cri terrible, comme je n'en avais jamais entendu. Comme ça : "RRRROOOOOAAAAAAAHHHHHHHHH !!!"
- Et ? Et ?
- Alors, je vous demande pardon, mais j'ai fait caca dans mon pantalon.
- Ah, dit la maîtresse de maison, compatissante, vous savez Général, chacun en aurait fait autant, face à un tel tigre...
- Non, non, pas face au tigre. Maintenant, en imitant le cri.

Nightcap a écrit:Excellente...   Mais change le calibre : le 16 c'est pour du petit lapin, pas pour du tigre 

Bdt1200n a écrit:

Les calibres de fusil sont, en ordre décroissant de puissance, le 4, 8, 10, 12, 14, 16, 20, 24, 28, 32 et 36 et .410. À l'exception du calibre .410, qui indique le diamètre intérieur du canon en pouce, le chiffre indique le nombre de sphères du diamètre du canon qu'il serait possible de faire avec une livre de plomb. Par exemple, le calibre 12 indique que douze sphères, du diamètre du canon, pourraient être fabriquées à partir d'une livre de plomb2. De nos jours, les calibres les plus courants sont le 12, le 16, le 20, le 28 et le 410.

Les calibres "africains", dont les deux plus utilisés sont le 375 HH magnum et le 416 Rigby, exigent des carabines à verrou d'une haute qualité de conception et d'une grande rigueur de réalisation.

Au XIXé siècle, quand l'Afrique s'ouvrit aux premiers « chasseurs blancs », un des plus célèbres d'entre eux, Frédéric Selous tirait les éléphants avec un gigantesque calibre 4 de 6,3 kgs qui, à chaque tir...le jetait à terre. Le soir venu, il fallait longuement lui masser l'épaule pour qu'il puisse tirer le lendemain. L'avènement de la cordite en 1890 accompagna la vogue des premiers « safaris » pour des Britanniques fortunés principalement équipés d'express juxtaposés à bascule Holland-Holland dans des très gros calibres pour notre époque : 416 Rigby (version améliorée du 404 Jeffery), 577 et 600 Nitro express; Toutes ces armes employaient des grosses balles de plus 30 grammes qui, sans aller très vite (jamais plus de 650 m/s) fournissaient une grosse énergie (autour de 6000 joules) pour tirer pachydermes et grands fauves, il est vrai, souvent de près, voire de très près. Leur poids devait être très élevé, déjà par conception (jusqu'à 7 kgs) pour rendre le recul supportable, mais sans jamais s'affranchir de bien épauler, au risque de ne pouvoir doubler rapidement en cas de charge soudaine d'un animal blessé, auquel cas le « guide » devait veiller au grain...

En France à la même (belle ?) époque dite « des Colonies », le catalogue de la Manu proposait des pétoires similaires sous les noms évocateurs de « Formidable », « Géant » et autres « Colosse ». Encore dans les années 60, la célèbre firme stéphanoise proposait  une carabine à répétition, la Rival, en 10,75X68. Elle préfigurait les armes à répétition exotiques qui se sont développées autour du calibre « africain » par excellence, le 375 Holland-Holland et que l'on réserve au « big five » : 378 WM, 460 W, 458 WM, etc. Toutes ces armes atteignant une puissance de 5 à 7000 joules (rappel : 1500 requis pour le chevreuil), à 200 métres, et sont toujours intrinséquement lourdes : plus de 5 kgs avec l'optique qui va bien pour mieux encaisser un recul disons « viril », et un prix de munitions tout aussi « costaud »...11 euros au bas mot la cartouche !

C'est aussi des années 80, instillée par les militaires à usage antimatériel au début que date une montée en puissance pour des armes d'épaules de munitions de très gros calibre, notamment du 50 BMG, c'est-à-dire la cartouche de la mitrailleuse de 12,7. Là on tape les 12 000 joules. C'est en 1993 aux USA que naquit, fabriqué par A Square, le 577 T Rex qui a longtemps tenu le rôle d'arme d'épaule la plus puissante du monde. Il s'agit d'un fusil très lourd qui tire une balle de presque 60 grammes, assez rapide (750 m/s), qui dépasse un peu (13 000 joules) le 50 BMG. En safari, au mains d'un guide expérimenté, elle est sans doute capable d'affronter toutes les situations, même les plus scabreuses soient-elles. Mais il faut s'appliquer car le recul est tel qu'il est sûrement difficile de doubler ! Elle est encore disons "épaulable"....Mais faut s'appliquer !

Depuis, cette arme déjà extraordinaire a été battue par le 950 JDJ de SSK Industries qui lui, envoie encore plus fort : balle de 230 grammes (dix fois nos balles Brenneke) à 670 m/s, et une colossale énergie de 52 000 joules. C'est la même puissance, mais en deux fois moins rapide que les anciens canons de 20, antichars et avions ! Autre record, la balle à 32 euros la bête, et le poids de l'engin (36 kgs) qui oblige donc à tirer couché...pour coucher tout ce qui arrive en face ! La lunette apparaît minuscule au beau milieu de cette barre à mine...

Laifour a écrit:

Nightcap a écrit:Excellente...   Mais change le calibre : le 16 c'est pour du petit lapin, pas pour du tigre 

Ce serait quoi s'il te plaît (le calibre) ? Parce que comme tu le vois, je n'y connais rien...

Bdt1200n a écrit:

"C'est dur a admettre John mais je trouve qu'on s'est ramollis!"

"Un peu Mon Colonel, un petit peu."

Bdt1200n a écrit:
"C'est dur à admettre John mais je trouve qu'on s'est ramollis !"
"Un peu mon colonel, un petit peu."

berny a écrit: